AVIS RAYA ET LE DERNIER DRAGON

Avis sur le film Raya et le Dernier Dragon

Raya et le Dernier Dragon est le 59ᵉ film d’animation du studio Disney, réalisé par Don Hall (qui a travaillé sur KuzcoWinnie l’Ourson ou encore Vaiana) et Carlos López Estrada. Le scénario quant à lui est de Paul Briggs (qui a notamment scénarisé la Reine des Neiges). 

L’histoire prend place dans une Chine mystique, il y a 500 ans, sur les terres de Kumandra où les humains et les dragons vivaient en harmonie. Mais un jour une terrible entité maléfique apparu sur ces terres: le Druun, sorte de nuage sombre qui absorbe toutes les âmes des personnes qu’il traverse, et les pétrifies. Les dragons décidèrent d’un ultime assaut, pour cela, ils se sacrifièrent tous pour réunir leur énergie dans une orbe magique permettant ainsi de faire revenir tous les humains à la vie et de maintenir à l’écart la malédiction du Druun.

C’est 500 ans plus tard que débute l’épopée de notre héroïne Raya, grandissant dans le village de Cœur du Dragon. Elle suit l’entrainement dispensé par son père Benja, qui est aussi le chef du village. Benja est quelqu’un d’optimiste puisque qu’il pense pouvoir ramené l’harmonie et la paix entre les cinq villages de Kumandra: Croc, Cœur, Dos, Griffe et Queue (oui chaque village porte le nom d’une partie du corps du dragon). Car  depuis la création de l’orbe magique, les humains revenus à la vie se jalousent et se battent pour tenter de s’approprier l’orbe.

Et c’est le soir d’une réunion diplomatique entre les villages organisé par Benja que tout vire au drame: la fille de la cheffe Virana de la tribu de Croc s’introduit avec Raya dans le sanctuaire contenant l’orbe,  lors d’une mauvaise action, elle l’a fait tomber et la casse, c’est alors que chaque chefs de tribus se précipitent pour s’emparer d’un des cinq morceaux. Le mal est fait, le Drunn est revenu, transformant à nouveau tous les habitants en statue de pierre. C’est ainsi que Raya part à la conquête des cinq fragments de pierre disséminés dans chaque village de Kumandra, elle y fera des rencontres improbables et affrontera moultes périples.

Pour donner mon avis sur le film, j’aimerais commencer en disant qu’il est plaisant de voir un personnage féminin fort, car ici Raya est loin des niaiseries de princesses en mode Reine des Neiges (oui chacun ses goûts): pas de chansons, pas de robes scintillantes, et pas de prince charmant. Raya est concentré sur sa quête et n’hésite pas à dégainer et croiser le fer avec quiconque se mettra en travers de sa route. J’ai également aimé le côté quête initiatique de notre héroïne. Elle, qui était au départ une aventurière solitaire, elle finit par se constituer une équipe d’acolytes aux caractères bien différents, mais chacun animés par cette même volonté de sauver leurs proches et de redonner à leur terre la prospérité d’antan. Mention spéciale au bébé Noi et le trio de singes qui l’accompagne, car ils sont à la fois attendrissants et très drôles.

Screen Raya 01

Sur l’aspect visuel, on peut dire que c’est très beau, le film retranscrit une Chine ancestrale réaliste qui cohabite avec de la magie et des créatures fantastiques traditionnelles. L’animation est globalement très colorée. Les styles graphiques changent parfois au cours du film, avec par exemple des scènes de flash back animées en 2D, style cartoon qui font leurs effets pour décrire ce que racontent les personnages.
Pour finir, comme dans tous les films Disney, Raya nous livre une morale, celle-ci aborde l’ouverture d’esprit, la confiance envers les autres et l’optimisme. L’histoire et son dénouement sont globalement bien amenées, mais on regrettera un antagoniste, Namaari, personnage tiraillé, aux décisions parfois stupides (en encore, je pèse mes mots pour ne pas spoiler) qui fait perdre en crédibilité l’histoire du film.

Verdict

Karma

Joueuse de RPG avant tout, elle a pourtant commencé avec Tetris sur les WC. La passion (geek, pas les WC) a persisté sur le blog en 2012 avec rien ni personne, puis, elle a grandi avec de nombreux partenariats et quelques larbins en intérim. Touche à tout, jeux indé/AAA, sauf le sport, les FPS et les MMO (à part SWTOR, une religion de jeunesse), elle poursuit sa route vers la gloire et s'étend même dans d'autres domaines! Par contre, y'a plus de place chez elle: ah les collections!!!

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