Test Republic of Pirates PS5 : Hissez oh !

Pour la sortie de Republic of Pirates sur la console PlayStation 5, je vous propose de découvrir le jeu avec moi. Peut-être que cette version vous donnera envie de vous pencher sur l’âge d’or de la piraterie aux Caraïbes. Alors marin d’eau douce, ou capitaine dans la brise salée ?

L’idée derrière le jeu est d’incarner un capitaine pirate avec une double mission : d’abord reconstruire une République pirate, puis restaurer l’honneur familial. En effet, le petit arrogant qui se prend pour le roi parce qu’il a une armée de larbins, Lucky, a tué notre père.

Nous partons donc à la conquête de l’archipel, avec pour choix d’unir ou de dominer les différentes factions. Heureusement, notre fidèle bras droit est là pour nous expliquer les rudiments de la piraterie, parce qu’entre nous, à force de lever le coude avec notre chopine, on a un peu oublié comment tout ça fonctionne. C’est évidemment de l’ironie : il faut bien un tutoriel pour apprendre à jouer.

Pirates, mais en République SVP !

Alors, il faut savoir que Lucky ne respecte rien ni personne. Résultat : beaucoup désertent ou partent vers d’autres horizons. Et ces horizons, c’est nous ! Notre colonie attire donc des figures importantes, comme une capitaine de renom ou encore une maquerelle de bordel indispensable pour la cohésion.

L’un des piliers du jeu est la construction de colonie. On commence avec un simple avant-poste qu’il faut faire évoluer en cité prospère. Plus de 100 bâtiments uniques sont disponibles, entre quais, entrepôts et autres infrastructures permettant de produire, transformer, stocker et acheminer des ressources.

Cependant, tout n’est pas à disposition d’entrée de jeu, il faut remplir les objectifs pour avoir accès à de meilleurs contenus. Les bâtiments de production de rang supérieur nécessitent des ouvriers de rang supérieur. Pour cela, il faut que les logements soient de meilleure qualité en répondant aux Besoins et Désirs des ouvriers (Marché, poisson, corde…). À noter que la campagne aide vraiment à comprendre les mécaniques de jeu, mais aussi tout simplement les commandes.

De mon côté, je m’étais lancée directement dans le mode Bac à sable pour tester (ouais, je suis une rebelle), et j’ai vite regretté : ne pas connaître certains boutons, comme celui pour déplacer mes bateaux, m’a bien embêtée.

Ce qui rend le jeu plus accessible, c’est qu’il n’y a pas de gestion poussée. L’exemple le plus flagrant c’est le partage automatique des ressources entre vos différentes colonies qui allège considérablement la micro-gestion.

Un peu de stratégie navale en temps réel

L’autre aspect du titre, se sont les batailles navales. Vous dirigez une flotte composée de 5 navires par Qartiers des capitaines. Vous choisissez comment composer votre flotte parmi les 8 classes différentes allant de petits bateaux légers aux grands navires à puissance de feu. Chaque navire dispose d’une action de navire, c’est-à-dire une capacité spéciale. Certaines sont offensives, d’autres défensives. Chaque action a un temps de recharge avant de pouvoir être utilisé à nouveau. Au début, tant qu’on n’a pas accès au canon, je trouve que le navire avec le fumigène est très utile.

Les affrontements ont lieu en temps réel, ce qui implique un peu de stratégies de choix de navire, de tactiques de navigation, etc. On alterne entre les phases lors de la Campagne, mais rien ne vous empêche d’aller attaquer des navires qui passent pas loin. On ne dit jamais non à des doublons et quelques ressources en plus. Enfin, ça donne aussi de l’expérience au Capitaine (voir screen du-dessous).

L’intérêt d’attaquer n’est pas que financier. En effet, on peut trouver après une attaque des Ressources de guerre. Les ressources comme les Babioles ou les Insignes peuvent être utilisés pour commercer avec d’autres factions. À savoir, les navires en rouge tirent à vue, alors que ceux en jaune aideront leurs alliés proches en cas de conflit. Foncer dans le tas n’est pas une solution, les alliés des navires que vous attaquer peuvent faire très mal.

Sur les terres, les compagnies commerciales et les factions de pirates, neutres ou hostiles, peuvent envoyer des hommes saboter nos bâtiments. Les Négociants libres enverront des saboteurs si leur opinion est hostile. Eh oui, le danger ne vient pas que des mers.

Les bateaux ne servent qu’à la bataille, on ne les charge pas. Et d’ailleurs, le commerce est si sommaire que je ne vois pas l’intérêt de répondre à des requêtes qui ne rapportent pas grand chose.

Immersion aux Caraïbes ?

Déjà disponible sur PC depuis juin 2024, Republic of Pirates présente des visuels corrects sur PlayStation 5, le tout sans ralentissement (j’ai un SSD, je le précise au cas où). La végétation est détaillée, les bâtiments aussi. La mer quant à elle semble figée, sans vie hormis les bateaux qui passent. Bateaux où on ne voit rien non plus, pas d’équipage, ils se ressemblent tous hormis la couleur.

J’ai été déçue par les scénettes figées style peinture à l’huile, par contre l’idée de mettre des anecdotes sur la piraterie au lieu des habituels « appuyez sur telle ou telle touche pour faire ci » est une bonne idée.

NOTE: 13/20 – Si vous connaissez Anno, Republic of Pirates y ressemble, mais en plus abordable, moins approfondit. Les joueurs débutants en gestion peuvent se faire la main sur ce titre qui ne demande pas de surveiller des tonnes de données ou de stratégies pour survivre.

Vous pouvez aller vous amuser dans le mode Bac à sable dès que vous connaissez les boutons, car le reste est commun aux jeux de gestions (zone d’effets, etc). Vous ne raterez rien. Il y a un bien un scénario dans la Campagne, mais ne vous attendez pas à un Black Sails (série absolument géniale quand on aime la piraterie).

En fait, j’ai l’impression que le problème de ce jeu c’est l’équilibre entre les dépenses et les recettes, la place et le stockage. Tout coûte un bras pour au final pas grand chose ! Les seuls Game Over que j’ai eu, c’était par manque d’argent… Il faut un nombre démesuré d’habitants.

Je l’avoue, si j’ai accepté d’essayer ce jeu, c’est avant tout pour le thème de la piraterie. D’ailleurs, les petites anecdotes pendant les chargements sont bien vus. Par contre, avoir des scènettes figées en 2025, ça me déçoit toujours.

💎 Review réalisée à partir d’une version presse PS5.

Un test de jeu de gestion ici

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