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Test de Deathless. Tales of Old Rus : une simple copie de Slay The Spire ?

En tant que grande fan de jeux de deckbuilding avec des mécaniques de roguelike (Slay The Spire, Inscryption, Balatro), j’étais particulièrement motivée par le test de Deathless. Tales of Old Rus du studio slave 1CGS. La question est : lorsqu’on a fait beaucoup de jeux de deckbuilding, et surtout Slay The Spire qui a popularisé le genre, est-ce qu’on a pas l’impression de simplement refaire le même jeu ? Et quand on l’a jamais fait ? La réponse : oui et non. Je vous explique tout ça !

Des mécaniques similaires à Slay The Spire avec des ajouts bienvenus

Dans Deathless. Tales of Old Rus, vous retrouverez très vite vos marques si vous connaissez déjà Slay The Spire. Vous commencez par choisir un héro/une héroïne qui a son propre deck et son style de combat, avec des mécaniques d’attaque et de défense qui lui sont propres. Vous avez une succession de combats à faire contre des monstres, et les gagner vous permettra d’obtenir divers sortes de récompenses :

  • Des nouvelles cartes pour étoffer votre jeu.
  • La possibilité d’en supprimer ou d’en améliorer pour le rendre plus efficace.
  • Des reliques qui vous garantiront des bonus permanents (amélioration de vos stats de personnage, pouvoirs…).
  • Des objets (équivalents des potions) pour des boosts temporaires en combat.
  • La recharge des points de vie de votre personnage.

Il y a donc très peu de nouveautés dans ce que vous pouvez remporter et dans la façon de constituer votre deck ou gérer votre perso et ses éventuels bonus. Cependant, les personnages et leur deck sont des créations uniques, avec un gameplay qui diffère vraiment de ses prédécesseurs.

Une base commune aussi pour les combats…

Parlons des combats : il se font au tour par tour, et vos cartes serviront à attaquer, vous défendre et appliquer des effets (pouvoirs) qui dureront jusqu’à la fin de l’affrontement. Vous allez gérer des bonus (meilleure frappe, boucliers…) et des malus (diminution de la force, cartes négatives etc.). Vos objets vous apporteront des améliorations temporaires lors des combats les plus ardus.

D’ailleurs, puisque je ne l’avais pas encore abordé, vous devrez noter que le titre ne dispose pas de traduction française, et que l’anglais médiéval employé peut parfois être un peu coton à traduire, même pour des personnes à l’aise avec la langue de Shakespeare. Il est compliqué par moments de comprendre quels sont les effets appliqués sur vous ou vos ennemis (même s’ils sont expliqués). Et d’autant plus qu’il y en a pléthore ! Vous pouvez parfois avoir 3, 4, 5 débuffs par ennemis, ce qui peut parfois décourager de lire correctement le combat et d’y aller un peu à l’arrache.

…Mais étoffée par des mécaniques uniques !

Sinon, des mécaniques vraiment sympa ont été ajoutées ! Je vous donne quelques exemples : il y a d’abord un système de place dans la file. Les ennemis vous attaquent en fonction de leur place : le premier qui tape au corps à corps est le seul à taper (et en plus éventuellement des ennemis en attaque à distance).

Au tour suivant, il recule et le prochain dans la file attaque. Cette mécanique s’accompagne d’une héroïne, Varvara, qui est capable de jouer stratégiquement avec les places dans la file. D’autres personnages ont des armes qui chauffent, des fées qui accordent des bonus etc.

Autre nouvelle mécanique : la gestion de la mort. Les ennemis tués laissent leur cadavres sur place, qui ont aux aussi des points de vie. Ils sont à prendre en compte lorsque vous attaquez, puisque bien souvent vous aussi ne pouvez taper que le cadavre en face de vous. Mais il peut arriver que cela vous serve, et que le mort vous protège d’une attaque. Et puis parfois, des ennemis nécromanciens peuvent l’utiliser contre vous. Bref, c’est un pli à prendre, et c’est assez fun à jouer !

Une orientation narrative originale

Là où plusieurs autre jeux du même type se concentrent sur le jeu de cartes uniquement, ici l’accent a été mis sur l’histoire. Vous suivez une frise chronologique qui vous demandera de faire des choix, autant sur les gains à obtenir à l’issue des combats qu’à propos de l’aventure de votre personnage.

En effet, certains affrontements feront avancer sa quête personnelle (tuer un certain type d’ennemis, aller dans certains lieux) et vous êtes libre de choisir si vous suivez cet embranchement ou non.

Comme je l’ai évoqué plus haut, malheureusement le langage ancien rend la traduction un peu laborieuse. Il m’est personnellement arrivé de sauter des passages narratifs pour cette raison. Mais cette partie reste intéressante et apporte un peu de diversité au simple combat avec des cartes. Vous pouvez d’ailleurs continuer vos quêtes d’une partie sur l’autre.

Pourquoi faire Deathless. Tales of Old Rus ?

Pour celles et ceux qui auraient déjà de la bouteille dans ce genre de jeu : si vous avez envie de remettre le couvert en attendant Slay The Spire 2, je vous le recommande. Il a beau s’en inspirer très fortement, il apporte des mécaniques originales et des enjeux un peu différents. Cela en fait un titre qui mérite qu’on s’y penche si vous avez envie de refaire un jeu du type.

Et pour celles et ceux qui ne connaitraient pas trop : si vous maitrisez bien l’anglais ou que ça ne vous fait pas peur ; ou encore si vous lisez ce test alors qu’une traduction française a été ajoutée, je vous le recommande également. Il a d’ailleurs un avantage pour les débutant.e.s que je n’avais pas encore cité : la difficulté est ajustable et il possède 3 « continues » dans le mode normal avant le game over, ce que STS n’avait pas. Cela peut être un peu moins frustrant pour débuter.

NOTE: 16/20 – Comme vous avez pu voir dans ce test de Deathless. Tales of Old Rus, mon avis est mitigé. Je l’ai trouvé sympa car il apporte de nouvelles mécaniques à un Slay The Spire déjà bien poncé. Malheureusement l’anglais médiéval est un frein, même pour une personne comme moi qui comprend plutôt bien la langue.

Il faut en outre ajouter à cela qu’il est confus par moments, ce qui peut décourager. Et pour finir, ce n’est pas non plus une grosse révolution du genre. Après, il a de belles finitions, il est tout à fait charmant et se joue sur Steamdeck. À vous de voir, donc !

💎 Review réalisée à partir d’une version presse Steam.

Points Positifs

● Il apporte de nouvelles mécaniques bienvenues.
● Il est bien fini.
● Il aide à patienter en attendant Slay The Spire 2.

Points Négatifs

● Il y a quand même beaucoup de mécaniques de Slay The Spire.
● Les combats sont parfois confus et découragent la stratégie.
● Il est tout en anglais médiéval.

Informations

Sortie: Le 12 décembre 2024
Langue: Anglais
PEGI: 12
Dispo: PC
Éditeur: 1CGS
Développeur: 1CGS
Mode: Solo
Durée: 9h15
Complétion: 19h30

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SalbeT

Née avec une manette dans les mains, elle a fait ses armes à 3 ans sur Shinobi. Toujours présente quand il s'agit de crier son amour pour The Witcher 3, mais mille fois plus branchée jeux indés que AAA. Éclectique, elle a quand même des styles de prédilection : les visual novels et autres jeux narratifs, les jeux de deck building, les point'n'click, les jeux de survie/aventure, les rogue-lites, les jeux en coop, les…

Une réflexion sur “Test de Deathless. Tales of Old Rus : une simple copie de Slay The Spire ?

  • Salut ma chérie.il a l’aire bien ce jeux et puis qui ne parle pas anglais en 2025,cest pas dérangant je trouve.

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