Test de Tiny Terry’s Turbo Trip : le retour en enfance

Besoin d’un jeu qui mette du soleil dans votre vie, le temps de quelques heures de rigolade ? Cette semaine, j’ai eu le plaisir de tester Tiny Terry’s Turbo Trip, un jeu indé haut en couleur ! Les joueurs et les joueuses PC l’avaient découvert sur Steam le 30 mai 2024 : il s’offre désormais une sortie sur Switch et PS5 (celle que nous avons testée) le 13 février 2025.

Démarrez votre moteur, c’est parti pour un retour d’expérience sur ce bonbon acidulé qu’est Tiny Terry’s Turbo Trip.

Il était une fois… Un jeune insolent dans une ville chelou

C’est donc l’histoire de Terry. Ses parents sont partis en vacances sans lui pour le punir de ses mauvais résultats à l’école. Livré à lui-même, il va faire à peu près tout sauf aller aux cours d’été qu’il est sensé suivre pour se rattraper. Son objectif : aller dans l’espace.

Pour cela, il va devenir chauffeur de taxi (une profession qu’il n’exercera jamais) et ainsi obtenir une voiture. Et pour pouvoir collecter les turbo-ferrailles nécessaires pour la rendre encore plus rapide, il va « rendre service » ou impressionner tout un tas de gens pour qu’ils lui dévoilent où ils ont enterré leurs poubelles.

Comme vous avez pu le constater à sa lecture, l’histoire est drôle et légère. Mais en plus, vous pouvez ajouter des dialogues savoureux ainsi que des silences et des regards entre les personnages totalement hilarants ! On aime contrôler Terry, un protagoniste totalement irrévérencieux et en roue libre dans un monde absurde qui n’en a pas grand chose à carrer de ce qu’il peut faire.

Thug Life

Très rapidement, vous allez pouvoir faire vôtre la principale règle de Pétilleville : « il n’y a pas de règles à Pétilleville ». À la manière d’un GTA sous LSD, vous allez pouvoir devenir une petite frappe décomplexée. À vous les rackets de porte-monnaie en frappant les gens avec votre clé à molette, destruction de matériel en tout genre, réquisition de voiture (ah non pardon, il fait du stop apparemment)…

C’est clairement immoral mais comme ça n’a aucune conséquence sur les PNJ (qui ne réagissent même pas quand vous les frappez) c’est juste hyper drôle de se défouler en étant une petite ordure. Et étant donné que votre objectif principal, c’est de collecter des ordures en métal, la boucle est bouclée. Et puis, je ne suis pas super sympa avec ce pauvre Terry. Parfois il aide son prochain et sa prochaine en collectant de quoi faire des burgers d’insectes, en défonçant ses petits camarades au foot, en aidant à la revente de voitures volées… Je retire ce que j’ai dit, c’est une belle âme en fait.

Des activités en tout genre

Il faut savoir que l’aventure de Terry est très courte : 3 heures et quelques pour finir le jeu en remplissant la plupart des missions (vous pouvez doubler ce temps si vous avez un sens de l’orientation terrible et que vous passez votre temps à vous perdre comme moi). Mais quelle que soit votre capacité de repérage dans l’espace, vous n’avez pas vraiment le temps de vous ennuyer ni de vous lasser.

En recherchant les turbo-ferrailles nécessaires à votre employeur Zmirapfy, pour booster votre taxi, vous allez pouvoir vous amuser sur tout un tas de mini jeux. Duel d’autotamponneuses, foot (en utilisant votre batte pour frapper les autres enfants quand ils approchent de la balle c’est encore mieux), Tai Chi, récupération d’objets en tout genre… Avec comme but : vous faire marrer. On passe vraiment un bon moment dans cette petite ville en monde ouvert, même si la collecte d’objets en tout genre peut devenir un peu laborieuse à la fin si vous n’avez pas acheté les bons outils rapidement.

Un titre qui compte sur votre curiosité

En effet, le jeu compte sur le fait que vous avez avoir envie d’aller tout découvrir et de chercher à vérifier chaque point d’intérêt sur la carte. Si vous n’allez pas tout observer par vous-même, vous allez passer à côté d’étapes essentielles nécessaires pour terminer l’aventure de Terry. Je vous conseille donc d’aller rapidement dépenser des sous chez le ferrailleur… Et non pas dans les boutiques de vente de chapeaux rigolos, soyez plus logique que moi, ça vous sera utile.

Pour vous déplacer, vous pourrez compter sur ses petits pieds et sa voiture. Par la suite vous aurez accès à un parapente et même à la téléportation en achetant les bons objets. Et d’ailleurs puisqu’on parle de ses déplacement, cela m’amène à vous évoquer un point qui m’a un peu gâché le plaisir.

Ralentis Bruno, tu vas faire gerber la p’tite

Je n’ai personnellement pas apprécié utiliser les véhicules dans Tiny Terry’s Turbo Trip et en particulier sa voiture personnelle. Et ceci pour deux raisons : déjà, j’ai trouvé la conduite peu agréable, dans le sens où il était vraiment difficile de tourner correctement. J’imagine que l’idée était de nous faire semer le chaos et ajouter du comique dans nos déplacements mais cela rend simplement les déplacements laborieux.

Autre problème rencontré qui n’affectera pas tout le monde, l’écran secoue pendant vos transports, en particulier au volant de son taxi (même lorsqu’on décoche le tremblement de l’écran dans les options). Résultat inattendu : j’ai eu le mal des transports en jouant. Oups. J’ai donc terminé le jeu en utilisant quasi exclusivement le parapente et la téléportation. Un peu dommage pour un jeu dont la thématique est : « Terry veut une voiture ».

Une DA aux petits oignons

Les graphismes sont vraiment hyper cool : colorés, mignons et drôles. On a vraiment plaisir à découvrir chaque endroit, même si les pétillevillois et pétillevilloises sont d’immenses dégueulasses et que la gestion des déchets est littéralement catastrophique.

Quelques ralentissements de framerate pendant la conduite (encore elle) mais sinon tout a tourné de façon smooth. Et un dernier mot concernant la musique de Thomas de Waard (déjà connu pour avoir composé celle de Wuppo) : elle colle parfaitement à l’ambiance ! Elle est vraiment très agréable à écouter tout au long de notre expédition.

NOTE : 17/20 – Tiny Terry’s Turbo Trip est un très chouette petit jeu à faire si vous avez envie de passer un bon moment et de bien rire (en particulier si vous aimez l’humour absurde).

Très court (3 heures et quelques en moyenne), il n’est jamais ennuyeux et se laisse dévorer comme un bonbon tête brulée : super acide mais tellement agréable !

💎 Review réalisée à partir d’une version presse PS5.

Un autre test de jeu rigolo ici

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