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Test Garden of Witches : baston cute et roguelike endiablé

Nous avons eu entre les mains le premier titre sur PC en accès anticipé de la sud coréenne Team Tapas (connue pour des jeux mobiles) : Garden of Witches. Est-il terminé ? Non. Mais pourtant nous sommes déjà en présence d’un titre soigné, avec une traduction française (excusez du peu). Alors, très cher·e·s fan de roguelike, on y va ou pas dans le Jardin des sorcières ?! (Oui.)

Il était une fois… Des sorcières kawaii qui se foutent sur la tronche

Le jeu commence par un livre d’images et l’histoire de sorcières qui intègrent le monde de la sorcière onirique, capable de façonner un monde à son image : le Jardin. Vous incarnez Sil, une sorcière casanière. Elle vit avec sa chatte sarcastique Canele, adore coudre et rendre son intérieur toujours plus cosy.

Malheureusement pour elle, elle va devoir crapahuter dans le Jardin pour aller chercher les autres sorcières et organiser un goûter afin de sortir la sorcière onirique Nahatra de ses cauchemars (flemme). La voilà donc armée de sa plus belle paire de ciseaux de couture et roule ma poule.

On commence par aller chercher son amie Fiena, une sorcière alcoolique (pardon, intoxiquée par les fleurs) qui semble avoir oublié le goûter. Puis, une fois que vous lui aurez mis une déculottée en règle, vous devrez faire de même votre amie Abigail dans son champs de citrouilles, et bis repetita. (Qu’est ce qu’une amitié sans se mettre sur la gueule ? Vous demanderez ça aux bros américains qui se déchirent actuellement sur les réseaux).

Bref, une fois que vous aurez convaincu chacune d’entre elles et réveillé la sorcière onirique, le tout à la force de vos ciseaux sur la caboche, vous pourrez enfin faire ce bloody goûter et… Fin. Enfin, fin du chapitre, ce qui vous catapultera dans le futur, pour découvrir la suite des aventures de notre fine équipe (car ces goûters ne vont pas s’organiser tout seuls, oh !).

Ce qui est agréable ici, c’est que malgré la simplicité de l’histoire, le jeu aborde des thématiques universelles, comme la solitude, la difficulté de conserver une amitié, la peur du changementLes personnages sont bien écrits, avec une personnalité qui leur est propre, c’est frais et ça donne envie de connaitre la fin.

Les combats : du classique qualitatif

Vous n’avez évidemment pas que vos ciseaux pour défoncer les mobs sur votre chemin et vos copines, vous pourrez choisir deux pouvoirs à chaque run qui viendront moduler votre jeu et vos tactiques. Je rappelle que c’est un roguelike (roguelite pour les puristes) donc plus vous allez échouer et mourir et plus votre jeu va s’étoffer.

Votre personnage peut choisir dès le départ entre des invocations (de pôtits chats trop mim’s), tirs d’aiguille (qui pompent la vie des mobs touchés), coup de rouet (tir circulaire) etc. Ils seront rapidement accompagnés des pouvoirs gagnés lors des combats de boss, augmentant votre panel de choix possibles (boule de feu mon amour).

Vous naviguerez de salles en salles, avec un choix à faire entre chaque déplacement, en allant vers des symboles incompréhensibles au départ que vous allez vite reconnaitre par la suite. Pour celles et ceux qui se le demandent : oui l’inspiration Hades est bien là. Mais on est sur la réappropriation des mécaniques qui fonctionnement bien plus que sur de la simple copie.

Ajoutons que chaque moment passé dans les zones sera très court, et que vous ne pourrez pas compter sur une escalade d’effets et de pouvoirs comme dans les jeux de Supergiant Games.

Cela surprend un peu au départ, mais avec les 5 chapitres qui vous attendent, le jeu n’est pourtant pas avare en contenu (même si la durée de vie restera très certainement inférieure à nos aventures en Grèce antique) (en même temps v’la le morceau).

Un découpage intelligent en chapitre

En effet, chaque chapitre apportera de nouvelles mécaniques pour étoffer le gameplay. Une super idée pour progresser en douceur et ne jamais se sentir dépassé·e par la quantité d’informations qu’on peut souvent trouver dans ce type de jeux. Ainsi le chapitre 2 permettra par exemple d’introduire une mécanique de synergie, en cumulant les effets de pouvoirs d’une même catégorie. Le chapitre 3 apportera les reliques, des sortes de malus convertibles en bonus etc.

Vous pourrez également progresser en dépensant les sous rudement gagnés via vos différentes runs dans la tapisserie de Sil qui vous permettra d’upgrader vos capacités. Mais attention, la progression dans l’histoire rendra vos runs et les combats de boss plus difficiles, ce qui fait que le jeu reste toujours assez équilibré et qu’on reste sur le fil (pas trop facile, pas trop dur). Pour les débutant.e.s comme les énervé·e·s, il existe également un mode facile et difficile.

Et tiens, en parlant d’équilibre, early access oblige, les devs continuent à ajuster celui du gameplay d’une semaine sur l’autre. J’ai eu le plaisir de constater un jeu plus équilibré et agréable à jouer (surtout au départ avec une Sil lente et à peine capable de dasher) au fil des mises à jour entre mes parties. Le jeu était déjà chouette, il se bonifie !

Une direction artistique soignée

Je suis personnellement conquise par la DA du jeu ! Les différentes sorcières sont trop mignonnes, l’atmosphère est détendue malgré les lieux visités et les thèmes abordés… Le jeu prend le contrepied de la thématique sorcière classique en posant une ambiance cosy glauque mignonne. Oui cela rappelle aussi Cult of the Lamb (si vous ne connaissez pas, le test est ici). Est-ce que ce jeu tente une synthèse des meilleurs roguelikes sortis ces dernières années ? Hum, peut-être.

Petit aparté, le combat de boss avec Nahatra m’a éblouie ! C’est l’un des plus jolis combats de boss qu’il m’ait été donné de jouer (oui moi non plus, j’aurai jamais pensé que ça ferait partie de mes critères un jour) ! Pas d’image, je vous en laisse la surprise !

Autre aparté, le jeu tourne déjà très bien sur Steamdeck, rien à dire.

Composée par le compositeur Sud Coréen Crimsona, la musique pose une ambiance mystérieuse, calme et agréable (je les veux dans mes playlists de travail !). Les morceaux sont un peu plus pêchus et motivants en combat, mais tout en conservant un côté agréable et mignon. J’aime beaucoup cette OST, elle est vraiment très réussie.

NOTE : 18/20 – Je suis très enthousiaste et conquise par Garden Of Witches, un roguelite qui sent bon le savoir faire et la passion. Un titre super quali que j’ai hâte de découvrir dans sa forme finale !

Simple sans être simpliste, il fera une excellente porte d’entrée pour les personnes qui voudraient découvrir le genre et plaira aussi probablement aux habitué·e·s. Alors, toi aussi, va chercher bonheur à un super goûter ! Va, va ,va !

💎 Review réalisée à partir d’une version presse Steam.

Points Positifs

● La DA est canon !
● La musique est très chouette.
● Les mécaniques de combats sont déjà super cool.
● S’inspire des meilleurs…
● …Avec sa propre patte malgré tout.

Points Négatifs

● Encore des choses à revoir avant d’être terminé.

Informations

Sortie: Early Access le 23 mai 2025
Langue: Français
PEGI: 3
Dispo: PC, mobile
Éditeur: Team Tapas
Développeur: Team Tapas
Mode: Solo
Durée: à voir à la sortie

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SalbeT

Née avec une manette dans les mains, elle a fait ses armes à 3 ans sur Shinobi. Toujours présente quand il s'agit de crier son amour pour The Witcher 3, mais mille fois plus branchée jeux indés que AAA. Éclectique, elle a quand même des styles de prédilection : les visual novels et autres jeux narratifs, les jeux de deck building, les point'n'click, les jeux de survie/aventure, les rogue-lites, les jeux en coop, les…

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