Test de Towers of Aghasba : on en redemande
Le studio indé Dreamlit, vous connaissez ? Moi non plus, avant d’avoir eu entre les mains leur audacieux premier jeu : Towers of Aghasba. L’équipe de développement, comme beaucoup aujourd’hui, a fait le choix de proposer son jeu en accès anticipé. Ainsi il évoluera encore énormément pendant les 12 à 18 mois restants pour le terminer, et ce, grâce aux retours de la communauté intéressée par le titre.
Donc, notez-vous le bien : ce test n’est qu’un retour de mon expérience, à un stade encore jeune de son évolution ! Allez, trêve de bavardage, quel est donc mon avis en décembre 2024 ?
L’univers sauvage de Towers of Aghasba à découvrir
Voilà le pitch de début : vous et votre tribu, les Shimus, êtes revenu-es sur la terre de vos ancêtres pour y prendre un nouveau départ.
Bon, c’est la très mauvaise surprise pour vous parce que votre bateau ne s’est pas échoué sur la bonne île mais celle d’à côté. Et c’est sans compter que ce n’est pas DU TOUT la belle vallée luxuriante attendue. Mais qu’on se rassure, vous êtes la personne de la situation : vous êtes la seule de votre génération à percevoir et pouvoir utiliser l’harmonie afin de restaurer la nature et refaire de cet endroit un n’havreuh de paix.
Mais ce n’est pas tout ! Ce qui est si bien, c’est que vous êtes aussi l’apprentie de l’architecte en chef, donc vous construisez aussi les bâtiments, allez chercher les ressources nécessaires, restaurez les portails, communiquez avec les dieux… Pardon ? Les, quoi ? Les autres ? Oh bah, ça glandouille, ça donne des ordres, ça demande des services, ça tape sur des trucs pour faire semblant de bosser. Vu leur niveau de débrouillardise, je ne vous cache pas que sans vous, tout votre peuple serait probablement mort sur la plage après le naufrage, à attendre une élue à qui donner des quêtes. Ça me rappelle un certain Medieval Dynasty tiens.
Un système intelligent de points d’harmonie
Donc, globalement ce qu’il faut retenir, c’est que bien que le jeu ne soit pas terminé, vous avez déjà largement de quoi vous occuper pendant des heures. C’est un monde ouvert bac à sable dans lequel vous allez pouvoir vous balader pour faire moult trucs. Niveau gameplay : vous avez pas mal de farming, du crafting, du city-building, du combat, quelques quêtes fedex et un peu de Pokémon GO. Et comme je le disais plus haut, le titre repose sur un système de points d’harmonie : en gros, c’est plus où moins votre cryptomonnaie personnelle.
Tout ce que vous faites pour le vivant (soigner des bestioles, planter des trucs, attaquer des nids et créatures pas cool) vous rapporte des points. Et tout ce que vous prélevez vous en coûtera (cueillir des plantes, couper des arbres, tuer des animaux (inoffensifs)…
J’aime vraiment beaucoup ce système qui vient remettre notre impact sur le vivant au cœur du gameplay. On ne peut pas juste over-farmer pour faire du stock sans réfléchir ! De toute façon vous ne pouvez pas porter grand chose donc cela aussi il faudra y penser (message désespéré à l’équipe de développement : ayez pitié, laissez-nous créer un sac à dos plus spacieux !).
Que c’est beau mes aïeux
Bon, voilà, je le dis maintenant : je suis littéralement tombée amoureuse de l’univers. Chaque plante, chaque bestiole, chaque biome a été élaboré-e avec soin. La colorimétrie se veut réaliste et pas criarde. Et bon sang, que j’ai été ébahie par le rivage de la mer ou par la végétation quand celle-ci s’étend ! Pour un studio indé (et encore plus leur premier jeu !) c’est vraiment ma-gni-fique ! Les écosystèmes sont à tomber. Et je n’ai pas encore décrit les animaux de cet endroit qui sont très beaux et inventifs (ce n’est pas pour rien que j’ai évoqué Pokémon GO !).
D’ailleurs niveau influence, je ne peux pas ne pas citer en plus Zelda BOTW qui semble avoir été une grosse source d’inspiration. Que ce soit dans le système de grimpe, la voile pour planer, l’inventaire, la roue radiale de raccourcis…
On y retrouve pas mal de similitudes. Non pas que ce soit un problème, chaque jeu n’est qu’une inspiration d’autres avant lui. Et imiter les meilleurs lorsque l’on débute me semble être une bonne stratégie. Dans tous les cas, la grimpe permet de s’approprier la map et d’inciter rapidement à tenter d’atteindre tous les sommets. On en redemande !
Enfin, il serait dommage de ne pas citer la musique qui est hyper plaisante elle aussi : de jolis morceaux en acoustique me rappelant la musique malienne vous accompagnent tout au long de votre exploration. C’est cohérent et c’est agréable, encore un gros OUI.
Towers of Aghasba n’est pas un jeu terminé
Comme je l’ai dit et répété, le jeu n’est pas terminé. Si vous y jouez de suite, attendez vous à avoir des bugs de collision, de texture, la caméra qui fout le camp sans raison, des soucis parfois de hit box, d’équilibrage, bref. C’est du « work in progress » ! Et si observer et participer au développement d’un jeu vous tente, leur discord, c’est par là.
Niveau histoire également, tout est encore à construire et ce qu’on découvre pour le moment n’a pas de quoi nous rendre hystérique. Le discours « l’Homme a détruit la nature blablabla » ne brille pas pour son originalité dans sa forme actuelle.
J’ai hâte de découvrir ce que le studio a à nous raconter avec son univers, sa population, sa faune et sa flore déjà bien installées. Il faut souligner que le ton est malgré tout léger avec une pointe d’humour. Cela peut rendre l’histoire vraiment sympathique, j’ai hâte de voir cela.
Autre souci à relever : l’environnement, dans tout son foisonnement de végétation, n’est pas toujours simple à lire. Jouer dans un écosystème qui fait réel, sans couleurs criardes et sans surlignage des objets avec lesquels on peut interagir rend parfois le farming fastidieux (surtout que les objets exploitables ne foisonnent pas). Des petits triangles sont proposés mais ne suffisent pas toujours à comprendre quelle plante ou quel objet vous avez en face de vous.
Mais après, si comme moi vous avez un peu de patience, ce n’est pas non plus rédhibitoire… Et surtout c’est si beau qu’on pardonne. Manque juste UN SAC A DOS PLUS GRAND. SVP. SOYEZ COOL (ou alors je ne suis pas encore allée assez loin dans l’aventure ?).
Et un point à souligner pour conclure
Bien que je n’ai pas eu l’occasion de le tester en multijoueur, il est prévu pour pouvoir accueillir jusqu’à 3 de vos ami-es en ligne sur vos îles afin de leur montrer vos jolis villages et de chasser ensemble les ennemis de la flétrissure pas beaux. Ils pourront également vous aider à farmer pour le moment. À priori, le nombre augmentera jusqu’à 8 joueurs et joueuses à la sortie du jeu. Attention pour rappel, si vous jouez sur PS5, cela vous demandera de prendre un abonnement pour pouvoir jouer en ligne.
IMPRESSION : Ultra enthousiaste /20 – En bref, Towers Of Aghasba sent très très bon pour les fans du genre bac à sable en monde ouvert. Si vous aimez les jolis écosystèmes et si restaurer la nature et prendre soin du vivant vous botte, vous devriez l’aimer autant que moi. Reste maintenant à prendre patience avant de découvrir le jeu vraiment terminé (début à mi 2026 à priori).
Enfin, info radinerie : le titre est proposé à un tarif plus que raisonnable pendant l’accès anticipé. Soutenir l’équipe pendant le développement et faire des économies, ça me semble plutôt être un bon plan, non ?
Shimu SHIMA !
💎 Review réalisée à partir d’une version presse PS5.
Points Positifs
● C’est super beau !
● Tout l’univers proposé est inventif et donne envie d’en savoir plus.
● La musique est cool.
● La multitude de choses à faire (déjà !)
Points Négatifs
● Pas mal de bugs à corriger.
● L’histoire pas encore très développée.
● Un inventaire trop petit.
● De l’équilibrage à faire.
Informations
Sortie: Early Access depuis le 19/11/24
Langue: Textes FR
PEGI: 12
Dispo: PC, PS5
Éditeur: Dreamlit inc
Développeur: Dreamlit inc
Mode: Solo, multi
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