Test Sniper Elite Resistance : embarquez au sein de la Résistance !
Voici le dernier jeu disponible pour les fans de jeux de tirs tactique à la troisième personne. Sniper Elite Resistance est le dernier jeu des développeurs du studio Rebellion et nous replonge dans cette célèbre licence qui fête cette année ses 25 ans.
Que ce soit avec le mode « campagne » en solo qui propose un univers riche dans nos paysages français de 1944, ou avec les modes « multijoueurs« , « défis de propagande » ou encore « invasion de l’axe » les défis ne manquent pas ! Sniper Elite Resistance promet une expérience stimulante et riche en action. En avant soldat, la résistance nous appelle !
Débarquons en pleine Seconde Guerre mondiale
Les jeux Sniper Elite se déroulent toujours durant la Seconde Guerre mondiale. Cet opus ne passe pas à côté et nous emmène directement en plein cœur de la résistance dans les terres française.
L’intrigue se déroule en parallèle du jeu Sniper Elite 5 : à la place du fameux sniper Karl Fairburne, bien connu des fans de la licence. Nous incarnons Harry Hawker, un agent anglais de la Special Operations Executives (SOE).
Son but ? Détruire à tout prix une toute nouvelle arme de destruction massive avant le débarquement de Normandie en juin 1944.
Harry est entraîné au sein de la Résistance par Carillon, la chef des forces de la Résistance locale. Et est soutenu par Morris, un opérateur radio qui lui permet de communiquer avec Londres. Notre sniper est un as de la gâchette… furtive ! Il fait partie des tireurs d’élite les plus renommés au monde ; c’est un expert dans les missions en solo. Et cela tombe bien, je vais vous parler plus en détails de la partie « campagne » qui se joue en solo.
Le mode « campagne » : découvrons les campagnes françaises
Il est possible de choisir sa difficulté de jeu allant de « très facile » à « très difficile« . Découvrant moi-même cette licence, j’ai choisi la difficulté « facile » au début, avant d’avoir fait mes armes et de passer à « moyen » dans les trois dernières maps.
À travers 9 maps (10 si on compte un contenu additionnel payant), on découvre des paysages français où les Nazis ont établi plusieurs bases. Que ce soit proche d’un viaduc, en pleine campagne ou dans une ville désertée, Harry va devoir se frayer un chemin en toute discrétion pour déjouer les plans des Allemands.
Avant chaque début de map, on a une scène statique avec une voix off anglaise de Carillon nous expliquant le but de notre mission. Les maps sont plus ou moins vastes, et chacune comportent des objectifs principaux à accomplir, ainsi que des secondaires.
Dans les quêtes secondaires, il y a toujours une cible précise à abattre, mais pas n’importe comment. Si vous voulez avoir de l’expérience en plus et débloquer une arme spéciale, il faut éliminer l’ennemi d’une façon précise. Par exemple : en tirant sur l’attache d’une grue pour que la cargaison tombe sur la cible.
On peut changer de protagoniste une fois qu’on a terminé toutes les maps. Ainsi, on peut retourner faire les missions et terminer des quêtes, ou trouver des objets qui ont échappé à notre vigilance dans la peau d’un soldat de la Résistance.
Les compétences, les armes : un bon soldat est un soldat préparé
Il ne suffit pas de tirer avec précision et d’être aussi discret qu’une ombre pour survivre. Dans le menu radial, il y a trois catégories de compétences à faire évoluer : le corps à corps, les armes et les équipements.
En gagnant de l’expérience lors de votre périple, vous pourrez débloquer des points de compétences à dépenser pour augmenter vos skills. Que ce soit pour maintenir sa concentration, avoir une barre de vie plus grande, ou augmenter le port d’objets, chaque compétence peut s’avérer efficace face à des combats plus ou moins compliqués.
L’arme de prédilection de notre sniper est bien entendu le fusil de précision. Il en existe plusieurs qui sont débloquées au fur et à mesure de la progression dans les maps. Couché, accroupi ou bien caché derrière une barrière, c’est l’argument et le détail qui fait mouche quand on dit « Sniper Elite » dans le monde des jeux de tirs.
La recette reste inchangée dans cet opus : on retient notre respiration pour mieux viser l’ennemi et on tire. Et que ce soit la tête, le corps, un poumon, un membre ou même les testicules, la fameuse fonctionnalité « Kill Cam » est présente dans ce SER. Pour les non initiés, le « Kill Cam » permet de voir au ralenti les os et les organes des ennemis exploser à l’impact de la balle.
Il vaut mieux avoir l’estomac accroché (au contraire de notre ennemi) quand on assiste à ça la première fois ! Personnellement, j’ai retiré cette option au bout de 20 minutes, c’est assez rigolo au début, mais voir les organes exploser à chaque tir, c’était un peu redondant…
Harry peut aussi se défendre au corps à corps si la situation l’exige au moyen de pistolets ou de mitraillettes. Mais il est meilleur quand il effectue des éliminations au corps à corps. En un coup de couteau, il tue n’importe quel ennemi (ou presque…), pratique !
L’exploration : c’est au front qu’on combat !
Comme dans beaucoup de jeux de tirs, il existe des collectibles à trouver/récupérer : des lettres, des documents secrets, des objets cachés, des statues à détruire… Seule nouveauté par rapport au précédent Sniper Elite : les affiches de propagande à récupérer pour pouvoir débloquer les défis de propagande. Ce mode de jeu est un contre-la-montre ou le joueur doit vaincre autant d’ennemis que possible avec des conditions précises. À faire pour les joueurs voulant tester leurs limites !
Durant ma partie, je n’ai pas trouvé toutes les affiches car elles sont très difficiles à trouver… Ce qui est un peu dommage si on veut tester tous les défis de propagande disponibles.
Du côté de l’exploration, on ne peut pas nier que les graphismes sont vraiment très beaux. J’ai adoré me balader entre deux coups de fusil à travers les maps. Aussi bien de nuit que de jour, les paysages m’ont paru assez réalistes. Le plus flagrant est quand on vise à la lunette du fusil de précision. On a beau viser à 50m jusqu’à 600m, la précision des détails reste saisissante.
Il en est de même pour l’exploration sonore. Le souci quand on tire au fusil à lunette : c’est le bruit du coup de feu. Cela est très bruyant et on a vite fait d’être découvert par l’ennemi qui remarque très vite d’où vient le tir. Sauf que, on peut masquer nos tirs grâce aux bruits environnants. Un moteur de camion saboté, un avion qui passe au même moment ou encore les éléments naturels comme l’orage… tous ces bruits peuvent masquer nos tirs. Viser juste et sans prise de risque, c’est ça être un bon sniper !
Un gameplay qui fait de la résistance… jusqu’à quand ?
Mis à part les défis de propagande qui sortent de l’ordinaire, le gameplay est en tout point comparable avec Sniper Elite 5. Même arbre de compétence, mêmes combats, mêmes qualités et mêmes défauts. Les missions d’infiltrations sont similaires, les combats tous feux dehors sont aussi semblables… Peu de nouveautés enrichissantes pour cette sortie, ce qui peut freiner les habitués de la licence.
Durant mes parties, j’ai pu noter des soucis notables : Harry ne sait pas tirer vers le bas depuis des plateformes, terrasses, etc. ce qui m’a laissé dubitative. Certaines interactions sont très compliquées à exécuter : juste ramasser un objet à côté d’un autre qu’on ne veut pas forcément avec la touche « Y » quand on est accroupi = quatre essais. C’est assez fastidieux…
Le défaut le plus flagrant qui a fait un peu « tâche » dans mon appréciation du jeu est l’IA. Prenons un exemple tout bête : lors d’une alerte et que les soldats Nazis recherchent Harry, certains ne le voient pas alors qu’il est sous leurs yeux…
Caché dans un trou en haut d’une échelle, un soldat ennemi s’approche du bord mais… ne baisse pas la tête pour regarder si Harry s’y trouve… Et il reste planté là pendant trente secondes en regardant à gauche, à droite mais pas en dessous de lui. Ou alors, quand certains soldats courent contre un mur et donc n’avancent pas… Vraiment dommage cette IA peu avancée.
Le mode « multijoueurs » et le retour du mode « invasion de l’axe » sont les mêmes formules que les opus précédents. Ils sont plaisants pour prolonger la vie du jeu.
NOTE 15/20 – Sniper Elite Resistance est le petit dernier des développeurs de Rebellion et se passe en parallèle des événements de Sniper Elite 5. On incarne Harry Hawker, un sniper renommé chargé de trouver et de détruire une super arme de destruction massive du Reich. Si le gameplay reste inchangé par rapport à ses prédécesseurs, SER reste un très bon jeu pour les fans du genre grâce à ses sensations de tirs sniper exceptionnels et ses maps high-design.
Disponible dès le premier jour de sortie sur le Gamepass, il reste à vous de le découvrir et de tirer vous-même votre avis… à travers votre lunette de tir.
💎 Review réalisée à partir d’une version presse Xbox.
Points Positifs
● Un grand plaisir de tirer à la lunette de précision.
● Des maps superbes.
● Des objectifs variés.
● Plusieurs modes de jeux pour faire durer le titre.
● Exploration assez pousser si on aime regarder partout.
Points Négatifs
● Une IA qui laisse à désirer.
● Les combats avec les armes à feux sont « lourds ».
● Manque de fluidité avec certaines interactions simples.
Informations
Sortie: Le 30 janvier 2025
Langue: Textes FR
PEGI: 18
Dispo: PS5, PS4, Series, One, PC
Éditeur: Rebellion
Développeur: Rebellion
Mode: Solo, multi
Durée: 8h
Complétion: 10h
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