Test Rune Factory Guardians of Azuma Nintendo Switch 2

Envie d’un jeu qui allie RPG, farming et simulation sociale ? Alors Rune Factory Guardians of Azuma est le jeu idéal pour vous détendre tout en gardant sa part de combat. Développé par Marvelous, direction le Japon féodal aux teintes fantastiques dans une région encore inconnue dans la licence culte Rune Factory.

Entre ambiance cozy, décor varié et secrets à découvrir, Guardians of Azuma vous garantie des dizaines d’heures de découverte. Ce spin off parvient-il à combler les attentes des fans ? Et pour les non initiés, est-ce qu’il est facile de s’immerger dans le jeu ?

Où est-ce qu’on arrive avec Guardians of Azuma ?

On commence par choisir notre avatar : un homme ou une femme. Vous pouvez choisir le prénom mais pas changer son apparence. Bon, soit, on n’est pas là pour créer un chara design de toute façon, mais pour plonger dans un jeu coloré.

Et en parlant de plonger, on se retrouve direct au coeur de l’action sur… le dos d’un dragon blanc ? On voit notre personnage s’apprêtant à affronter l’autre personnage (celui qu’on n’a pas choisi du coup) lui/elle-même sur un dos d’un dragon noir. Est-ce qu’on combat directement sans préambule un ennemi important ? A peine le temps de réfléchir à ce qu’on doit faire qu’on se rend compte… que notre personnage sort de son rêve… Ah, le réveil est brutal. Mais, où sommes nous ?

Cette question, notre avatar se la pose également puisqu’il/elle est amnésique (pour les fans de la licence, ce petit détail doit vous rappeler quelque chose…). On découvre notre lieu de résidence, peu ordinaire puisqu’il s’agit d’un sanctuaire. Fort heureusement, Iroha la propriétaire du salon de thé du village est là pour nous remettre les idées en place et nous donne notre premier objet : un balai. Attendez, un balai ? Eh oui, notre premier travail est de balayer les feuilles qui jonchent devant le sanctuaire.

Au fur et à mesure que vous découvrez le village, vous en apprenez plus sur ce qu’il se passe : nous sommes dans le village du printemps, dans la région d’Azuma. La région a connue une catastrophe où un énorme objet s’est écrasé, provoquant un fléau sans précédent dans tout Azuma. Ce fléau est présent partout et représenté dans différentes couleurs, que ce soit dans le village où à l’extérieur avec ses monstres corrompus.

Le village printanier : un village pour apprendre les bases

En avançant dans la découverte du village et du peu d’habitants qui reste, on apprend que notre protagoniste est spécial/e : c’est un/une danseur/se tellurique ! Grâce à des trésors sacrés, il/elle peut réveiller et aider les dieux et déesses des quatre villages composant la région. Vous l’aurez compris, il y a donc quatre villages à trouver, chacun représentant une saison.

Nous sommes accompagné dans notre aventure par un petit mouton volant tout mignon… en apparence. En effet, Lainy n’est pas un compagnon ordinaire : c’est le Dragon Blanc de notre rêve ! Il va nous aider à retrouver les divinités des villages et à mieux comprendre notre rôle.

Des trésors sacrés, des objets utiles pour votre aventure

Il existe plusieurs trésors sacrés que les divinités vous confient afin de sauver leur village. Chacun de ces dieux/déesses ont leur propre faculté transmise dans ces objets.

Pour le village printanier, nous avons un tambour qui permet de revitaliser les arbres, que ce soit dans les villages mais aussi dans les biomes associés. Il permet aussi de nous débarraser d’un certain type de fléau, très « parasite » dans les villages. En effet, il nuit dans les parcelles de villages, nécessaires pour cultiver et developper l’activité commerciale.

Non seulement utile pour l’accroissement du village, ces trésors sacrés sont particulièrement redoutables en combat. Chacun ayant une affinité avec la nature, suivant le type de monstre que l’on combat, un trésor sacré peut s’avérer efficace ou peu efficace.

En parlant de combat : le RPG entre en action !

Les combats, cela reste une part très importante du gameplay. Que ce soit pour récolter de l’expérience et augmenter de niveau, pour looter des consommables, des objets de quêtes ou vaincre des boss, les combats restent vivants et dynamiques.

Notre protagoniste a une barre de vie, une barre de points de rune (PR) et trois petites barres jaunes associées aux trésors sacrés. Les points de rune sont consommés lorsque notre avatar utilise le trésor sacré qu’il/elle a en main. On peut switcher de trésor sacré en cours de combat à notre guise. Les trois barres jaunes associées sont utilisées pour les attaques ultimes : à utiliser avec parcimonie car elles mettent plus ou moins de temps à être rechargées et cela peut être impactant face aux monstres coriaces.

Petit point noir par rapport au bestiaire de monstres : il est peu fourni, seul la couleur des monstres changent suivant les biomes (et cela change peu leurs capacités)… une habitude des paternes est vite retenue et les monstres se sont pas forcément compliqués à vaincre… dommage pour ceux qui aiment relever les défis.

Concernant les armes, une nouveauté vient avec Guardians of Azuma : l’arc. Très utile contre les monstres volants, on peut en crafter des dizaines différents. On retrouve toujours les épées courtes, longues et les doubles dagues. Une variété d’armes suivant votre style de jeu.

Heureusement, nous ne sommes pas seul(e)s lorsque l’on part affronter les monstres. En développant notre relation avec les certains villageois, ils peuvent nous accompagner dans notre exploration. A vous de choisir vos compagnons de route suivant vos affinités, leurs armes et leurs compétences. Certains personnages seront en support, d’autres en attaque, voir certains peuvent être des entraves aux adversaires.

L’affinité avec les villageois : des amitiés, des crushs… à vous de choisir !

Pour ceux qui aiment les jeux où le social est important, vous allez être servis ! Avec certains villageois, vous pouvez développé une affinité. Cela est fort utile puisque plus vous augmenter votre relation, plus ce personnage vous aide dans nombre de vos projets. Et si vous poussez votre relation encore plus loin, il est possible de developper une romance avec certains habitants. A vous de choisir l’élu de votre coeur !

Certains scénarios de personnages se débloquent une fois le niveau d’affinité atteint. Et pour augmenter ce niveau d’affinité, il existe plusieurs choix d’activités possibles à faire avec l’habitant choisi. A force de parler régulièrement avec lui/elle, vous apprendrez à connaître ses goûts, son histoire et ses préférences.

Cela peut être interessant de monter le niveau d’affinité des personnages, mais je repproche d’être très (trop) prenant sur le temps dans une journée. Comme vous le voyez avec l’image, un repas dans au salon de thé dure 1h ! Et une heure dans une journée c’est énorme quand on a plus d’une dizaine de personnages à aller voir.

Il y a donc des concessions à faire car notre journée débute à 6h le matin et s’achève à minuit sous peine d’une pénalité si on tarde trop à aller au lit… Il faut donc bien savoir gérer son temps, quitte à « oublier » certains amis de temps de temps. Eh oui, on a quatre villages à gérer, des villageois à rendre heureux chaque jour et de multiples tâches à faire.

Combat ? Ok. Relations ? Ok. Et il est où le côté gestion ?

La gestion du village est un des gros points de ce jeu. Au début, vous gérer un village, celui du printemps. Vous avez le temps de créer vos champs de culture, de planter vos graines pour fournir de la nourriture aux habitants, de construire des bâtiments pour les loger mais aussi des commerces grâce au charpentier.

Gérer un village seul/e peut être surmontable. Cependant, plus la population grandit au village, plus il coûte cher à entretenir. Multiplier ça par 4 et cela devient impossible ! Heureusement, vous pouvez assigner les villageois à différentes tâches pour vous soutenir. Que ce soit l’agriculture (donc les cultures), le commerce, l’extraction du minerai ou l’abattage des arbres, les villageois travailleront efficacement suivant leur spécialisation.

De plus, un tableau de tâches quotidiennes est à votre disposition dans le village. Il permet d’accepter les quêtes des habitants et cela peut vous rapporter du consommable, des recettes et même de l’argent. Et oui, même dans ce jeu, l’argent reste le nerf de la guerre. Construire un bâtiment coûte cher. En plus des tâches quotidiennes, la cabane d’expédition permet de vendre les récoltes, mais aussi tout ce que vous voulez vendre. Plus vous faites de bénéfices, mieux cela profitera aux villages.

N’hésitez pas à explorer chaque recoin : il y a des récompenses à la clé !

L’exploration reste agréable dans Guardians of Azuma. Les biomes ont toute une ambiance différente et sont aux couleurs de leur village : verdoyante pour le village printanier, orangés pour le village autonmal etc. Certains personnages ont des quêtes spécifiques qui nécessite une exploration un peu plus pousser. Par exemple, un enfant du village printanier est un fan des statues de grenouilles, il vous demandera de toutes les répertorier. Bien sûr, vous ne faites pas ça gratuitement, vous avez une contrepartie dès que vous atteigner 30, 50, 70 grenouilles, et plus encore !

Plus vous avancerez dans la renaissance des divinités de villages, plus vous aurez accès à des endroits des biomes qui étaient jusqu’à lors impossible à atteindre. Certains endroits nécessitent de savoir planer, hors cette capacité n’est pas disponible avant un petit moment. C’est pourquoi il ne faut pas hésitez à explorer de nouveaux les biomes précédents pour découvrir des passages jusque là inconnus.

Par ailleurs, des sources chaudes secrètes sont dissiminées dans chaque biome. Les retrouver permet de profiter d’un agréable moment et de retrouver toute son énergie pour poursuivre son aventure. Et qui c’est, peut-être même qu’un de vos crushs pourra venir pour vous parler…

Une direction artistique et technique enchanteresse… mais en demie-teinte

Visuellement, on est directement embarqué dans un monde plein de couleurs, avec toute cette ambiance « japonisante » qui nous donne envie de tout explorer. Les cerisiers du village du printemps sont d’un rose éclatant, le village autonmal revête son plus beau manteau aux nuances orangés, le biome de l’été respire les vacances avec l’océan qui lèche les plages…

Mais on sent que techniquement sur Switch 1, le jeu souffre d’un manque. L’arrière plan est très brouillon et les monstres ou personnages dans les villages mêmes popent avec un fragmerate décousu. Cela enlève le charme du jeu qui est pourtant assez agréable. Côté bande sonore, les thèmes sont assez répétitifs malgré qu’on bouge souvent entre chaque village. Elles sont tous dotées d’une sonorité japonaise, utilisant des instruments traditionnels. C’est agréable à l’oreille, mais pas en boucle.

Le texte est en français et on peut choisir le doublage sonore. Le doublage japonais est très bien fait, on sent que les acteurs ont mis du coeur à cette oeuvre. Les plus attentifs d’entre vous reconnaîterons certains voix d’animes japonais d’ailleurs.

NOTE: 14/20 – Rune Factory Guardians of Azuma est un RPG mélangeant combat, farming et simlife. On se plonge dans ce jeu avec une facilité incroyable. Entre gestion de villages et ses habitants, les combats dans les zones avec différentes saisons, et le scénario principal, le jeu nous embarque dans une aventure fantaisie au coeur d’un japon féodal avec des dragons ancestraux.

Malgré notre activité dans les villages pour augmenter leur potentiel, on sent un manque de « vie » lorsqu’on se balade.

Beaucoup de choses sont à mettre de côté lors d’une journée par manque de temps, mais il y a tellement à faire qu’on ne voit pas l’heure tourner.

Avec une DA plaisante, Guardians of Azuma a de très bon arguments pour vous faire voyager. De bons moments de détente vous attendent, alors à vous de savoir mener la danse cher(e) danseur/se tellurique !

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