AventureHorreurTest

Test Dead of Darkness : horreur rétro, frissons garantis

Nous commençons le jeu avec une petite cinématique d’intro montrant une querelle entre une femme et un homme. De ce que l’on comprend, ils sont de la même famille, dans ce qui paraît être un grand manoir, sans rien trop comprendre pour le moment. Puis, nous voyons l’homme demander à sa servante d’aller chercher une bouteille de vin dans la cave. Malheureusement, de grandes ombres l’attrapent et l’écran s’éteint. Bienvenue dans Dead of Darkness (je n’irai plus jamais chercher de bouteille d’eau dans mon garage la nuit maintenant…).

L’histoire se déroule en 1985, où nous nous retrouvons dans l’appartement de Miles Windham. Nous apprenons via une lettre glissée sous sa porte qu’une certaine personne détient des informations sur la mort de sa fille et de sa femme, disparues dans d’étranges circonstances quelques années auparavant. Ce mystérieux informateur serait logé sur une île appelée Velvet Island et nous invite à le rejoindre. Il n’en faut pas plus pour Miles, qui n’a pu faire le deuil de sa famille, pour renfiler son imper et aller enquêter sur cette île.

Il se rend donc sur les docks. Le capitaine d’un bateau l’attend, où il est rejoint par une femme nommée Olivia Green. Les deux compères font connaissance sur le bateau. Nous apprenons que Miles est un ancien détective, qui s’est complètement laissé aller après la disparition tragique de sa famille, et qu’Olivia est la nouvelle infirmière de l’île.

Une fois arrivés sur la terre ferme, bizarrement, personne n’est là pour les accueillir ; ils décident donc de se diriger ensemble vers le manoir. C’est là que les choses étranges commencent, car gît au sol une énorme quantité de sang devant une petite maisonnette. Pas le temps de réfléchir qu’une équipe de la sécurité de l’île sort de cette maison et lance des regards noirs à Miles et Olivia, qui ne sont clairement pas les bienvenus ici. Après quelques paroles échangées, nous serons escortés sous la plus haute surveillance au manoir, sans trop pouvoir poser de questions.

Nous apprenons que notre cher Graham n’est pas présent actuellement et que nous devons l’attendre dans notre chambre. Tout le personnel, serviteurs comme agents de sécurité et même membres de la famille, ont tous l’air inquiet, apeuré… quelque chose se trame par ici…

Et tout ceci va bien empirer, car dans la nuit, nous entendons un coup de feu. Aussitôt sortis de sa chambre, au sol est allongé un agent de sécurité, mort. Olivia est là et nous conseille d’aller voir ce qu’il se passe, mais pas sans votre futur meilleur compagnon : un pistolet. Vous rencontrerez pendant cette douce première nuit des créatures plus étranges les unes que les autres. Que se passe-t-il vraiment sur cette île, et surtout, qu’est-il vraiment arrivé à votre famille ?

Le jeu adopte une approche survival horror qui est très proche de ce qu’aurait pu être Resident Evil 1 s’il était sorti sur Super Nintendo. La vue se fait par une perspective du dessus tout en pixel art. Ce qui donne un gameplay assez rigide, comme l’était la série des RE à l’époque, où l’on ne vise pas clairement les ennemis : on vise dans une direction, et c’est le personnage qui vise l’adversaire à abattre. Ça ajoute du cachet à ce petit jeu d’horreur. Je vais vous lister les choses essentielles.

Gestion des ressources. Il faudra bien réfléchir concernant les ressources, car elles sont très limitées et bien cachées dans tous les recoins de l’île. Les munitions y sont donc plutôt rares, économisez-les et n’hésitez pas à contourner, voire à fuir les monstres pour les garder aux moments les plus opportuns, comme lors de phases contre les boss. Le bouton “Contrôler l’environnement” permet de scanner la zone pour trouver les interactions possibles et objets récupérables.

Votre santé. Deux jauges sont à prendre en compte. La santé physique, qui change de couleur en prenant des dégâts, variant du vert, au jaune, jusqu’au rouge. Puis, vous aurez la santé mentale, influencée par les combats et l’environnement ; elle génère des hallucinations qui brouillent la réalité si elle descend trop bas.

Les monstres. Des goules, des rampants et j’en passe. Si vous voulez du défi, vous allez être servis, car ces monstres-là, je ne sais pas ce qu’ils prennent au petit dej, mais c’est du costaud. Vous n’aurez qu’un pistolet, un couteau et un fusil à pompe pour les éliminer. Vous apprendrez au fur et à mesure de leurs rencontres comment anticiper leurs attaques et savoir quels monstres vous pourrez combattre, et lesquels il est préférable de fuir.

L’enquête. Différents collectibles seront à trouver pour avancer dans l’histoire. Comme par exemple des clés vertes, violettes pour ouvrir certaines portes, ou encore des documents pour découvrir des passages secrets. Certains documents ont pour but de vous faire plonger dans une plus grande immersion, racontant l’histoire des personnages et des lieux. Vous serez également confronté à plusieurs reprises à des énigmes à résoudre pour déverrouiller coffres, trésors ou encore certaines pièces pour avancer dans cette histoire mystérieuse.

Dans l’inventaire, vous pourrez combiner plusieurs objets pour en créer un nouveau (Tiens, ça me rappelle un autre jeu d’horreur). Attention, car l’inventaire est limité en place. Il faudra donc gérer avec des coffres mis à disposition, disséminés aux quatre coins du jeu, pour sortir au moment voulu les objets utiles. Et surtout tout ramasser pour éviter les allers-retours inutiles dans ce labyrinthe.

Le jeu propose jusqu’à six modes de difficulté à débloquer, allant de “Très facile” à “Au plus profond des ténèbres” (ça annonce la couleur !). Vous devez finir un mode pour avoir accès au suivant, un challenge de plus.

En parlant de challenge, c’est un réel défi de réussir à s’orienter dans ce jeu. Il y a tellement de portes à ouvrir, de pièces à explorer, de portes à ouvrir avec certaines clés, ou bien même des pierres à incruster par-ci par-là, que l’on ne sait plus trop où aller.

Sachant qu’aucun indicateur ne vous aidera à retrouver le chemin, ne serait-ce que pour la quête principale. Si l’on switch de jeu ou qu’on laisse un petit temps avant de reprendre la manette, il vous faudra une excellente mémoire pour tout remettre en place. Car aucun historique ni objectif en cours ne sera présent. Je pense que ce dernier aurait pu être plus que bienvenu.

Pour ce qui est de la sauvegarde, on retourne à un système à l’ancienne de gestion manuelle et non automatique. Les points de sauvegarde sont assez éloignés les uns des autres, donc un peu compliqués quand on veut faire de courtes sessions de jeu.

J’ai réellement eu l’impression de me retrouver sur Super Nintendo le temps d’un instant, avec ses décors entièrement en pixel, mais des pixels avec un beau lifting quand même. C’est propre, soigné, proposant des effets de lumière et d’ombre impeccables. Comme je le disais plus haut, les ressources sont plutôt limitées ; cela ajoute une dimension d’exploration qui renforce, avec des lumières assez basses, l’horreur et l’angoisse.

La bande-son y contribue également avec des bruitages sonores horrifiques ajoutant une atmosphère oppressante. Chose très agréable : lors des dialogues, il est possible de voir des portraits en HD des différents personnages, ils sont entièrement doublés, et c’est excellemment bien fait (alors certes en anglais, mais ceux qui ne parlent pas anglais auront au moins l’intonation que prend le personnage pour avoir un bonus d’immersion).

NOTE: 16/20 – Préparez votre carte bancaire, les fans de jeux d’horreur et de rétro, vous allez adorer Death of Darkness. Son côté pixel 2D aura tout pour vous charmer ! L’ambiance oppressante et angoissante ajoutera une belle dose de plaisir, et l’histoire intrigante et exigeante vous donnera vraiment envie de découvrir ce qu’il se passe sur cette île et ce qui est arrivé à la famille de Miles.

Par contre, prévoyez un peu de temps devant vos sessions de jeu et bien mémoriser le tout, car le jeu ne vous aidera pas de ce côté-là. Mais une fois manette en main, c’est un frisson garanti de plaisir, ou peut-être même un frisson d’horreur, qui vous attend.

💎 Review réalisée à partir d’une version presse PS5.

Points Positifs

● Style pixel excellent.
● Histoire prenante.
● Une ambiance horrifique réussi.
● Des puzzles qui ajoutent un petit plus.
● Un NG+ avec plus de difficulté.

Points Négatifs

● Sauvegarde manuelle trop espacée.
● Pas d’objectif indiqué.
● Beaucoup d’aller et retour sur la map.

Informations

Sortie consoles: Le 2 juillet 2025
Langue: Texte FR
PEGI: 16
Dispo: Les Switch, PS5/PS4, Xbox, PC
Éditeur: Eastasiasoft, Retrofiction Games
Développeur: Eastasiasoft, Retrofiction Games
Mode: Solo

Un autre jeu d’horreur ici

💜 Aidez-nous en partageant cette page, cela nous permet de vous proposer plus de contenu!


En savoir plus sur Le Blog Geek

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

Tiduth

Un CV long comme le bras de Luffy, on peut notamment retrouver: joueur de blitzball à Zanarkand, voyageur des terres d’Hyrule, maître de la ligue sur la région de Kanto, tueur de zombie à Racoon city, maîtrise parfaite du kamehameha ainsi que du hadoken, sauveur de New York avec Captain America, a porté en direction du Mordor Frodon 6 min sur son dos avant de le lâcher dans un fossé à force de l’entendre se plaindre et devenu maître assassin dans les rues de Florence.

Laissez un commentaire on réagira avec vous!