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Test Stygian : Outer Gods quand le mythe devient jeu

Développé par Misterial Games et édité par Fulqrum Publishing, Stygian : Outer Gods est sorti en accès anticipé le 14 avril 2025. Se déroulant dans le même univers que le jeu Stygian: Reign of the Old Ones développé par Cultic Games et également publié par Fulqrum Publishing, vous vivrez et influencerez les événements du Jour Noir.

Dans Stygian: Outer Gods, vous incarnez Jack Harrison, un ancien anthropologue et vétéran de guerre. Sa vie paisible prend un tournant inattendu lorsqu’une amie de longue date, Victoria, refait surface après plusieurs années d’absence. Elle vous annonce que votre père, porté disparu depuis longtemps, pourrait en réalité être encore en vie… à Kingsport, une ville côtière oubliée où l’étrange semble faire loi.

Poussé par cette révélation, Jack décide de l’accompagner, dans l’espoir de lever le voile sur ses origines. Mais le trajet ne se passe pas comme prévu. Pris dans une violente tempête, leur expédition tourne court, et vous vous réveillez seul, blessé, échoué sur les rives inquiétantes de Kingsport.

C’est là que commence votre descente dans les abysses. Lentement, l’étrangeté de la ville vous enserre. Le monde semble différent, figé, presque hostile. Vous ne cherchez plus seulement votre père — vous cherchez à comprendre ce qu’est devenue cette ville. Ce qui a rongé ses habitants. Ce qui rôde dans ses ruelles noyées de brume.

Au fil de votre exploration, les dangers se multiplient. Il ne s’agit pas seulement de survivre face à des créatures difformes, mais aussi de conserver votre santé mentale, menacée à chaque instant. Car dans Stygian: Outer Gods, l’horreur ne se résume pas à ce que vous voyez… mais à ce que vous ressentez, devinez, ou imaginez.

Dans Stygian: Outer Gods, l’horreur ne se limite pas aux monstres ou aux bruits terrifiants qui vous arrachent le cœur de la poitrine. Elle est partout — même dans le silence — créant un malaise constant qui s’installe et ne vous lâche plus.

Visuellement, le jeu ressemble à une scène arrachée à un cauchemar dont on voudrait se réveiller. Entre la brume, la terre boueuse, et l’état de délabrement général, on ne souhaite pas s’y attarder plus que nécessaire.

Les environnements sont aussi réalistes qu’ils sont dérangeants. Le phare projette sa lumière sur un monde figé et froid. Le manoir familial, prêt à s’écrouler, renferme des secrets oubliés. Quant aux galeries souterraines, elles engloutissent la lumière et toute notion de sécurité. Chaque lieu semble avoir été témoin de quelque chose de terrible.

L’ambiance et l’environnement sont si présents qu’ils en deviennent de véritables protagonistes de cette histoire sombre et effrayante. Ils ont leur propre histoire, et vous en êtes le témoin. Telle une prison, la ville de Kingsport se referme sur vous comme un piège dont il faudra s’échapper avant qu’il ne soit trop tard.

Le son, dans Stygian: Outer Gods, n’est pas là pour remplir l’espace. La musique est rare, presque absente. À la place, on écoute. On tend l’oreille. Des craquements de bois, un vent glacé, un râle lointain qui vous hérisse les poils… Ce n’est pas une simple bande-son, mais une véritable présence, qui vous suit comme une ombre. Et parfois, sans prévenir, une mélodie désordonnée surgit. Ces instants, particulièrement marquants, dérangent et vous mettent en alerte.

Chaque bruit fait battre votre cœur d’une peur continue, vous rappelant sans cesse que la menace peut surgir à tout moment. On apprend vite à redouter le moindre son.

Même si le titre marque les esprits par son univers et sa direction artistique, tout n’est pas encore parfaitement huilé. Les combats, notamment, sont loin d’être le point fort du jeu à ce stade. Lents, imprécis, parfois franchement frustrants, ils semblent davantage punir la curiosité que récompenser la stratégie.

Les ennemis frappent (trop) fort, sans prévenir, avec des animations brouillonnes. Ajoutez à cela une jauge d’endurance trop exigeante et une esquive pas toujours fiable.

La partie furtivité reste limitée, les déplacements manquent parfois de souplesse. En soi, rien de dramatique, mais cela peut nuire à l’immersion. On sent que le potentiel est là. Il ne reste plus qu’à espérer que ces aspects seront retravaillés à l’avenir.

Cela dit, il ne faut pas oublier que le jeu est encore en accès anticipé. Il propose une belle portion de contenu, avec environ six heures de jeu, ce qui devrait représenter la moitié de ce que la version finale promet pour début 2026. De nouveaux lieux, des créatures inédites, un portage sur consoles nouvelle génération, et surtout une traduction dans plusieurs langues (dont le français, initialement prévue pour la sortie anticipée !) sont au programme.

Points Positifs

● L’ambiance.
● La bande son.
● Un bon équilibrage entre la partie exploration et les énigmes qui se dressent devant le joueur.

Points Négatifs

● Indisponible en français alors qu’initialement prévu.
● Un jeu mal optimisé.
● Un système de combat déséquilibré.

Informations

Sortie: Le 14 avril 2025
Langue: Anglais
PEGI: 16
Dispo: PC, PS5, Series
Éditeur: Fulqrum Publishing
Développeur: Misterial Games
Mode: Solo
Durée: 6h pour obtenir une 1ère fin

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Arda

Joueuse depuis mes 5 ans et passionnée de pop culture en général, je touche à un peu de tout (sauf aux jeux de sport). Jeux vidéo, mangas, webtoons, animés, films, séries… Bref, j’aime beaucoup de choses. Et surtout… s’il y a une histoire d’amour, c’est encore mieux !

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