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Test The Elder Scrolls IV : Oblivion Remastered

Par exemple au niveau visuel

Bethesda et Virtuos ont mis les petits plats dans les grands pour redonner vie à Cyrodiil. Grâce à la puissance de l’Unreal Engine 5, Oblivion Remastered profite d’une refonte graphique complète tout en conservant sa direction artistique si reconnaissable. Les paysages s’étendent désormais à perte de vue, sublimés par des effets de lumière dynamiques, une végétation plus dense et des textures bien plus détaillées.

Les personnages bénéficient d’un travail particulièrement soigné : modèles retravaillés, expressions faciales plus naturelles et synchronisation labiale enfin crédible. Le système d’éclairage en temps réel transforme littéralement l’ambiance, offrant des contrastes plus réalistes entre ombre et lumière, et rendant chaque lieu plus vivant.
Les effets atmosphériques comme la pluie, brouillard, tempêtes ou simples variations de luminosité, renforcent cette immersion, donnant à chaque exploration une dimension presque contemplative. En somme, le monde de Cyrodiil n’a jamais semblé aussi beau, ni aussi tangible.

Malgré tout, je peux vous dire que des PNJ sont encore « étranges », un peu cubique et les voix de femmes font très « masculines ».

Des changements dans le gameplay

Côté gameplay, Oblivion Remastered modernise en profondeur la formule sans la dénaturer. Le sprint fait enfin son apparition, rendant les déplacements plus dynamiques et les combats plus nerveux. Tous les mouvements ont été retravaillés, avec une fluidité accrue entre les animations du haut et du bas du corps. Franchement, c’est classe lorsqu’on veut décocher une flèche et qu’on voit le bras du personnage aller vers le carquois. Ça peut paraître de l’ordre du détail, mais c’est tellement plaisant pour le réalisme.

Les affrontements gagnent en intensité grâce à de nouveaux effets sonores, des impacts mieux ressentis et des réactions plus crédibles de la part des ennemis. Même si je trouve que les ennemis font encore des choses bizarres comme partir en courant, s’agglutiner en groupe à un endroit, etc.
La vue à la troisième personne, souvent critiquée dans la version originale, a été entièrement repensée : un réticule central, une caméra plus stable et une meilleure lisibilité en font désormais une option pleinement viable.

Ces ajustements offrent une expérience de jeu plus moderne, plus fluide, tout en respectant le cœur du gameplay qui a fait la renommée de la série.

Des améliorations de confort

Outre la refonte visuelle et les ajustements de gameplay, Oblivion Remastered intègre de nombreuses améliorations de confort qui modernisent en profondeur l’expérience. L’interface a été revue pour s’adapter aux standards actuels, avec des menus plus clairs, des icônes retravaillées et une meilleure lisibilité globale.

Le système de progression, inspiré à la fois d’Oblivion et de Skyrim, a été repensé pour trouver le juste équilibre entre liberté et accessibilité. Les joueurs peuvent toujours façonner leur personnage comme ils l’entendent, mais la montée en compétence est désormais plus fluide et intuitive.

Les dialogues ont également fait l’objet d’un soin particulier : de nouvelles lignes ont été enregistrées, et chaque race bénéficie désormais de voix uniques, ce qui renforce l’immersion. Dommage toutefois que les voix françaises originales de 2006 soient absentes, un détail qui risque de faire tiquer les nostalgiques. Puis bon, lorsqu’il y a beaucoup de texte, ça fait toujours plaisir de ne pas seulement lire…

The Elder Scrolls IV : Oblivion résumé

Pour ceux qui ne connaitraient pas, l’histoire se déroule dans la province de Cyrodiil, au cœur de l’Empire de Tamriel. Après les événements de The Elder Scrolls III: Morrowind, l’Empire est sur le déclin : les tensions politiques augmentent, les cultes interdits se multiplient et la dynastie impériale des Septims s’éteint peu à peu.

Vous incarnez un prisonnier anonyme, sans nom ni passé, fidèle à la tradition de la série, qui se retrouve malgré lui au centre d’une prophétie apocalyptique.

Sans héritier sur le trône et sans amulette pour entretenir la protection divine, les portes d’Oblivion commencent à s’ouvrir partout à travers Cyrodiil. Ces portails mènent à un monde cauchemardesque peuplé de Daedra, des créatures démoniaques au service du prince Mehrunes Dagon. Leur objectif : envahir Tamriel et anéantir le monde des hommes.

Pourquoi The Elder Scrolls IV: Oblivion est-il aussi célèbre et apprécié ?

The Elder Scrolls IV: Oblivion n’a pas seulement impressionné par sa technique : il a su faire croire au joueur qu’il vivait dans un vrai monde. Voici, selon moi, ce qui a rendu Oblivion si marquant pour les joueurs, et ce encore aujourd’hui. Je ne vais pas reprendre le jeu en détails, je vais vous résumer le plus notable.

Une liberté de création inédite

Dès le départ, Oblivion séduit par la profondeur de son système de création de personnage. Le joueur peut tout choisir : race (Elfe Noir, Haut Elfe, Impérial, Khajiit), sexe, apparence, en modifiant la hauteur des arcades sourcilières ou la longueur du front, tout est possible. Il faudra aussi choisir sa classe et son signe astrologique. Chaque choix aura une répercutions sur les points de compétences de départ.

Détail qui se perd aujourd’hui, mais l’équipement qui se voit directement sur son personnage en temps réel était un élément notable à l’époque. Casques, armes, boucliers s’affichaient visiblement, renforçant le sentiment d’incarner son héros dans un monde tangible. C’était un énorme bond en avant pour l’immersion et même encore maintenant, moi, j’aime beaucoup ça dans les jeux.

Un monde ouvert vivant et crédible

L’un des plus grands atouts d’Oblivion, c’est son monde ouvert sans « limites réelles ». Dès la sortie du donjon d’introduction, vous êtes libre d’aller où bon vous semble : suivre la quête principale, rejoindre la Guilde des Voleurs, explorer des ruines ayléides ou simplement vous promener dans la campagne de Cyrodiil.
Cette liberté absolue était inédite à l’époque, et elle reste encore aujourd’hui l’une des signatures de la saga The Elder Scrolls.

Mais ce n’est pas qu’une question d’exploration : le monde d’Oblivion vit par lui-même. Grâce au système Radiant AI, chaque PNJ suit son propre emploi du temps : il mange, dort, part au travail, voyage, réagit aux événements… Ce réalisme rend les villes et villages étonnamment crédibles. En outre, vous ne pourrez pas aller dans la maison d’un PNJ s’il est absent !

Des quêtes dynamiques et des imprévus mémorables

Là où beaucoup de RPG de l’époque proposaient des quêtes figées, Oblivion surprenait par sa gestion des imprévus. Un exemple marquant : si un personnage clé d’une mission meurt accidentellement (attaque de bandits, créatures, ou simple maladresse du joueur), la quête peut être interrompue ou même modifiée. Cette approche, assez rare à l’époque, donnait au monde une impression de réalisme et d’imprévisibilité. J’en ai fait les frais direct à ma sortie de la Cité Impériale où un PNJ bandit a tué mon commanditaire…

Certaines quêtes sont d’ailleurs devenues légendaires pour leur créativité :

  • Quête de Guilde de La Confrérie Noire, avec ses assassinats à mener discrètement.
  • La Guilde des Mages, qui mêle politique et magie interdite.
  • Ou encore des quêtes indépendantes, comme celle du manoir hanté d’Anvil, aux ambiances dignes d’un film d’horreur.

Chaque mission semble raconter sa propre histoire, avec des conséquences concrètes sur le monde et les personnages.

Une ambiance et une immersion inégalées

Au-delà du gameplay, Oblivion doit beaucoup à son ambiance. Les musiques de Jeremy Soule (déjà compositeur de Morrowind) participent à cette atmosphère épique et mélancolique. Combinées à une direction artistique lumineuse, elles donnent à Cyrodiil une identité à part : un monde à la fois majestueux, paisible et menaçant.

Le jeu a également marqué pour sa mise en scène : les dialogues à la première personne, les doublages complets (assez rares à l’époque), et la sensation de vivre chaque instant « dans la peau » de son personnage contribuaient à cette immersion totale.

NOTE: 18/20 – Franchement, je prends réellement plaisir à jouer à The Elder Scrolls IV : Oblivion Remastered car depuis 2006, j’avais oublié le jeu, je le redécouvre avec ce remaster.

Toutes les améliorations font plaisir à voir, bien que le jeu était déjà qualitatif. Bien sûr, il y a encore des problèmes et des bugs de la version originale, mais rien qui ne m’a empêché de jouer. J’apprécie tout dans ce jeu : la progression, les choix et la liberté, se déplacer à cheval ou très rapidement en se téléportant, travailler dur pour avoir de l’argent, etc.

💎 Review réalisée à partir d’une version PS5.

Points Positifs

● Refonte graphique complète.
● Meilleure ambiance atmosphérique.
● Interface et menus plus claires.
● La liberté et les choix.
● Un classique du RPG à faire.

Points Négatifs

● Doublage FR qui a disparu.
● IA fait encore des actions idiotes.
● Encore des bugs.

Informations

Sortie : Le 13 octobre 2025
Langue: Texte FR
PEGI: 18
Dispo: PS5, Series, PC
Éditeur: Bethesda Softworks
Développeur: Virtuos, Bethesda Game Studios
Mode: Solo
Durée: 17h quête principale

Le test d’un autre RPG ici

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Karma Shachou

Joueuse de RPG avant tout, elle a pourtant commencé avec Tetris sur les WC. La passion (geek, pas les WC) a persisté sur un blog en 2012 avec rien ni personne. Puis, elle a grandi avec de nombreux partenariats et quelques larbins en intérim. Touche à tout, jeux indé/AAA, sauf le sport, les FPS et les MMO (à part SWTOR, une religion de jeunesse), elle poursuit sa route vers la gloire et s'étend même dans d'autres domaines ! Par contre, il n'y a plus de place chez elle : ah les collections !!!

2 réflexions sur “Test The Elder Scrolls IV : Oblivion Remastered

  • Merci pour cet avis. J’hésitais un peu mais je pense me laisser tenter. Bonne continuation !

    Répondre
    • Salut. Merci pour le commentaire.
      C’est réellement un bon jeu, bien fourni, vous en aurez pour votre argent ! Au plaisir et merci encore.

      Répondre

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