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Avis Le Bestiaire de l’horreur – Les monstres au cinéma

Signé par Azz l’épouvantail, figure familière aux amateurs d’horreur grâce à sa chaîne YouTube dédiée au sujet, cet ouvrage publié chez Gründ Hors Collection explore avec une implacable curiosité 101 créatures cultes et méconnues qui ont hanté l’écran depuis les origines du septième art.

Avec une mise en pages généreuse, un grand format broché d’environ 232 pages richement illustrées par Førtifem, le Bestiaire se veut à la fois visuel, didactique et ludique.

Chaque monstre, qu’il s’agisse d’icônes aussi incontournables que Freddy Krueger, Ghostface, Pennywise ou Sadako, ou de créatures plus confidentielles prêtes à nourrir les cauchemars du lecteur, est présenté avec un sens du détail qui ravira autant les cinéphiles que les amateurs de design grotesque et d’esthétique horrifique.

Ce bestiaire se distingue des catalogues classiques par son éclectisme assumé : l’auteur ne se limite pas aux figures traditionnelles de l’horreur mainstream, mais embrasse toute la diversité du genre, du folk horror aux films de science-fiction horrifique en passant par les malédictions folkloriques et les entités surnaturelles.

L’ouvrage relie ainsi des figures comme Aïcha Kandisha, personnage mythique du folklore nord-africain devenu source d’inspiration pour des cinéastes, aux xénomorphes issus de la saga Alien, parangons de la terreur cosmique et technologique.

Le fil narratif du livre joue sur cette mutation constante du monstre à l’écran : au fil des décennies, les peurs collectives ont façonné des figures aussi variées que sanguinaires, grotesques, comiques ou tragiques. Zombies affamés, psychopathes masqués, clowns maléfiques ou entités invisibles, tous participent à une cartographie du monstrueux qui témoigne de l’inventivité du cinéma et de son rôle comme miroir des angoisses contemporaines.

L’un des atouts majeurs du Bestiaire est sans doute sa dimension graphique : grâce au travail de Førtifem, chaque créature est matérialisée avec une force évocatrice intense, jouant sur les contrastes et les atmosphères sinistres qui font la gloire des grandes œuvres d’horreur. Cet aspect confère à l’ouvrage une qualité d’objet qui dépasse la simple encyclopédie visuelle.

Note 5 étoiles Le Blog Geek

L’article L’Horreur venue du Japon ici

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Karma Shachou

Joueuse de RPG avant tout, elle a pourtant commencé avec Tetris sur les WC. La passion (geek, pas les WC) a persisté sur un blog en 2012 avec rien ni personne. Puis, elle a grandi avec de nombreux partenariats et quelques larbins en intérim. Touche à tout, jeux indé/AAA, sauf le sport, les FPS et les MMO (à part SWTOR, une religion de jeunesse), elle poursuit sa route vers la gloire et s'étend même dans d'autres domaines ! Par contre, il n'y a plus de place chez elle : ah les collections !!!

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