Test Class of Heroes 3 Remaster : back to old school
La série Class of Heroes bénéficie enfin d’une version occidentale avec ce remaster de Class of Heroes 3, initialement sorti sur PSP et PS3 il y a une quinzaine d’années. Ce nouvel opus veut moderniser l’expérience tout en préservant l’âme brute des donjons-RPG japonais. Allons-nous apprécier cette revisite ? Vous allez vite le découvrir !
Présentation générale et ambiance
Le jeu vous place dans un institut d’aspirants héros : trois écoles sont proposées au départ, chacune offrant une prise en main et des quêtes légèrement différentes selon votre choix. La difficulté et les lieux à visiter au début changent également d’ailleurs. Le ton est typiquement « anime fantasy » avec ses clichés, ses personnages stéréotypés, et quelques dialogues un peu maladroits dans la localisation uniquement anglaise qui rebutera ceux qui préfèrent la langue de Molière.
Le design visuel a été retouché : les graphismes gagnent en clarté, les décors sont plus nets, les menus plus lisibles. Toutefois, les portraits de personnages restent statiques, parfois raides, et l’animation des scènes narratives est minimaliste. Le doublage est en japonais uniquement, ce qui renforce l’aspect import de la production.
Systèmes de jeu & customisation
L’un des points forts est sans doute l’immense liberté offerte : races variées (elfes, nains, races originales comme Felpurr…), classes multiples, système de « changements de classe » accessibles, et une mécanique de relations entre membres du groupe qui peut générer des bonus ou des malus. (Vous pouvez d’ailleurs choisir coiffure, design et autres options pour chaque personnage créé).
Le remaster tente aussi d’ajouter quelques fonctions de confort : menus plus fluides, meilleures lisibilités, cartographie plus claire. Néanmoins, des lacunes persistent : le jeu reste très « old school » — pas d’option pour accélérer les combats (mais en restant appuyé sur le bouton de validation vous pouvez quand même revalider vos précédents choix et ainsi fluidifier les combats où les monstres sont nombreux), pas d’automatisation, des allers-retours fréquents, de lourds temps de grind.

Difficulté, rythme & équilibrage
L’expérience commence par des donjons abordables, mais très vite la difficulté monte drastiquement. Certains adversaires ou pièges peuvent éliminer votre groupe en quelques tours si vous n’êtes pas parfaitement préparé. Toutefois, après le gros passage « boss » du jeu, l’équilibrage pêche : les adversaires deviennent trop faibles et le jeu perd en défi, rendant la progression presque trop facile par endroits.
En parallèle, le grind est imposé : pour obtenir de l’équipement, des matériaux ou monter en niveau, il faut répéter les combats de base pendant des heures. Le système de reprise après la mort peut être cruel : retour à la ville, perte de progression… J’ai d’ailleurs mis un peu de temps à trouver le menu de sauvegarde, ce qui m’a valu quelques déconvenues au début du jeu, car toute mort est synonyme de retour à l’écran titre…
Le côté création, alchimie est plutôt intéressant et complet, mais comme pour tout le reste il va falloir trouver les recettes et farmer énormément afin de pouvoir concocter vos premières armes ou potions vraiment intéressantes.

Points faibles & localisation
La localisation est un trait marquant : certaines traductions sont maladroites, des statuts sont mal nommés selon les menus, ou des descriptions de sorts ne correspondent pas à leur effet. Le scénario, quant à lui, reste léger, assez anecdotique : il sert surtout de prétexte à l’exploration plutôt qu’à une trame profonde. Le rythme narratif est souvent brisé par des quêtes pas toujours intéressantes, des indications peu claires ou des missions secondaires qui cassent la dynamique.
NOTE: 12/20 – En conclusion, Class of Heroes 3 Remaster est un jeu à part : il saura séduire les amateurs d’old school dungeon crawl qui veulent plonger dans une expérience exigeante, riche en systèmes et en micro-gestion. Mais il n’est pas fait pour le grand public ou les joueurs cherchant une aventure fluide, moderne et sans contraintes.
Si vous appréciez le côté hardcore, le goût de la personnalisation poussée et que le grind ne vous effraie pas, c’est une belle redécouverte. Pour les autres, le charme ne suffira pas à masquer les lourdeurs et son côté brut de décoffrage.
💎 Review réalisée à partir d’une version presse Switch.
✍🏻 Ce test a été rédigé par MutenRoby.
Points Positifs
● La personnalisation poussée et complète avec ses 45 classes et races.
● Système de relations qui offrent de nombreuses stratégies.
● Côté Old school assumé.
● Les 3 écoles qui offrent une bonne rejouabilité et variante.
Points Négatifs
● Localisation uniquement en Anglais et remplie de coquilles.
● Difficulté parfois aberrante au début du jeu et qui disparaît presque comme par magie.
● Côté Old school qui ne plaîrat pas à tous.
● Histoire quasiment insignifiante.
Informations
Sortie : Le 18 septembre 2025
Langue: Texte EN
PEGI: 12
Dispo: PS5, Switch
Éditeur: PQube
Développeur: ACQUIRE Corp
Mode: Solo
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J’en avais essayé un à l’époque et j’avais eu du mal à accrocher.