Test Dear me, I was… plus un film qu’un jeu vidéo
Lorsque Arc System Works plutôt habitués aux jeux de combats dans l’esprit Dragon Ball Z Fighter ou autres Guilty Gears nous a annoncé Dear me, I was… nous nous demandions vers quel style de jeux ils allaient s’engouffrer. Puis, nous avons appris que Taisuke Kanasaki (connu pour Another Code, Hotel Dusk) était de la partie aussi et à ce moment-là, nous savions plus ou moins que ce ne serait pas un jeu comme les autres.

Une expérience différente
Et effectivement, ce n’est pas un jeu à proprement parler… Je m’explique. Dear me, I was est une expérience, ou plutôt une tranche de vie que vous allez partager avec la protagoniste de l’histoire. Et du coup, niveau gameplay, on est assez proche du néant, sans pour autant que ce soit un reproche.
Avec un style graphique qui s’apparente plus à une aquarelle mélangée à un effet flip note (imaginez un livre ou les pages sont peintes et que vous faites défiler entre vos doigts pour animer le tout) le jeu nous captive immédiatement par son ambiance et son esthétique visuelle vraiment travaillée.
Les images parleront d’elles même, mais chaque “toile” animée sera un régal pour les yeux, tant quand il y aura des couleurs chatoyantes que quand les nuances de gris seront de la partie.

Une vie sous nos yeux
Ici pas de dialogues, pas de texte, juste un piano qui va jouer sa mélodie tantôt joyeuse tantôt mélancolique au gré des situations que va vivre notre protagoniste.
En fait, c’est toute une vie qui nous est racontée, avec évidemment ses hauts et ses bas, ses émotions, ses joies, ses peines. Tout ce qui fait que ça pourrait être votre vie, la mienne et qui a un moment ou un autre vous touchera certainement d’une manière plus ou moins forte.
Car au final, c’est ce que veut faire ce “jeu” : Nous faire vivre des émotions. D’ailleurs, tout cela sera parfaitement retranscrit grâce aux couleurs choisies selon le ton et le moment de la vie. Le gris forcément sera plutôt assimilé à la tristesse, alors que l’explosion de couleur sera pour la joie.
Alors qu’un jeu classique nous aurait embarqué dans une farandole de mystères, d’action, d’aventures fantastiques ou que sais-je encore, ici rien de tout cela. Juste la vie, notre vie. Un quotidien que tout le monde peut toucher du doigt et c’est ce qui va faire mouche.

Un long fleuve tranquille
Comme je le disais le gameplay est plus que minimaliste, j’aurai presque tendance à dire inexistant, mais il y a quand même quelques petites choses à faire.
Si vous jouez en mode portable, vous pourrez interagir directement sur l’écran en tapotant ou en bougeant certaines choses. Avec la manette, ce sera un curseur à déplacer (bien que moins précis). Et c’est tout… En fait ce n’est même pas un film interactif, vos actions seront juste ponctuelles et totalement “inutiles” car elles n’influeront en rien le cours de l’histoire ou autre.
Vous participez un peu à la vie de notre protagoniste, en lui faisant manger son petit déjeuner ou en faisant apparaître un dessin sur une feuille, mais ça sera à peu près tout.
Au niveau de la durée de vie, comptez une petite heure, pas plus pour ce récit. Est-ce que ça peut suffire ? Tout dépendra de vos attentes, et de votre ressenti. Pour ma part ce fut une heure suffisante pour me plonger dans cette tranche de vie et ressentir de belles émotions, mais je me doute que ce ne sera pas forcément le cas pour tout le monde.

Je pense qu’une histoire un peu plus travaillée sur la longueur aurait pu avoir un peu plus de sens, surtout pour développer peut-être certains points un peu légers de l’histoire. Mais comme toute œuvre, c’est à l’artiste de nous donner son point de vue là-dessus.
NOTE: 16/20 – Pour conclure, Dear me, I was reste une belle expérience, certes un peu courte, qui ne sera de toute façon pas pour tout le monde.
Son récit dénué de dialogues d’une petite heure, mais d’une beauté artistique incroyable tant graphique que musicale vous fera ressentir des émotions marquées et touchera vraiment par son approche réaliste sur la vie réelle que chacun d’entre nous aurait pu vivre.
Il ne faut pas le voir comme un jeu, mais vraiment plus comme un petit film d’animation page par page où vous allez de temps en temps venir “aider” notre amie à vivre sa vie du début à…
Son petit prix (7.99€) vous aidera certainement à sauter le pas, tout en sachant qu’il n’y aura pas de rejouabilité, car une fois l’histoire finie…. bah c’est fini.
💎 Review réalisée à partir d’une version presse Switch.
✍🏻 A la plume pour ce test : MutenRoby.
Points Positifs
● Très touchant émotionnellement malgré des dialogues inexistants.
● Graphiquement magnifique.
● L’ambiance musicale au piano.
● Histoire marquante.
Points Négatifs
● 1h c’est un peu court.
● Interactivité proche du néant.
● Une fois fini, le relancer ne servira pas vraiment.
Informations
Sortie consoles: Le 31 juillet 2025
Langue: Texte FR
PEGI: 3
Dispo: Switch 2
Éditeur: Arc System Works
Développeur: Arc System Works
Mode: Solo
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