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Test Dynasty Warriors Origins : retour aux Trois Royaumes

Test Dynasty Warriors Origins : retour aux Trois Royaumes

Je vais essayer d’y aller dans l’ordre, car mes idées se bousculent en masse. Pour commencer, il faut savoir que mon premier « vrai » contact avec un musô c’était avec la saga Samurai Warriors 5. Ce qui m’avait donné envie d’essayer les anciens Dynasty Warriors vu que mes anciennes consoles fonctionnent toujours. Oui, vous avez bien lu, j’ai découvert cette licence relativement tard.

Je vous invite à jeter un œil à mon test tout juste importé spécialement pour l’occasion. Je précise que les premiers paragraphes de ce test comportent des informations qui pourraient vous être utiles pour comprendre la saga dans son ensemble.

Je vous mets en petit rappel la différence entre SW et DW, parce qu’après tout je vous parle des deux sagas : Dynasty Warriors se déroule en Chine, pendant la période historique des Trois Royaumes (fin de la dynastie Han, vers le IIIe siècle). Ce contexte est basé sur le célèbre roman historique chinois, le Roman des Trois Royaumes.

Alors qu’en revanche, Samuraï Warriors prend place au Japon, durant l’ère des Sengoku Jidai (période des Royaumes Combattants), qui s’étend du XVe au XVIIe siècle. Cette période est marquée par des guerres de clans et l’unification du Japon sous des figures historiques comme Oda Nobunaga, Toyotomi Hideyoshi, et Tokugawa Ieyasu.

Pour mieux comprendre ce qui fait l’attrait de Dynasty Warriors, il est important de parler de son genre : le musô (ou musou, prononcé « mouzô »). Ce terme désigne une sous-catégorie des jeux hack’n slash — pour rappel, dans un hack’n slash, le principe est simple : on avance, on tranche.

Dans un jeu musô, le joueur incarne un personnage surpuissant, capable à lui seul d’affronter des hordes d’ennemis. On parle ici d’un contre 100 voir 1000 ennemis dans le cas de DWO ! Ces affrontements massifs se déroulent souvent dans des contextes historiques, voire pseudo-historiques. En l’occurrence, dans cette licence, nous sommes plongés en Chine ancestrale, au cœur de la saga des Trois Royaumes.

Ce qui est intéressant, c’est que sans le savoir, vous avez peut-être déjà joué à un musô ! Des titres comme Hyrule Warriors, basé sur l’univers de The Legend of Zelda, ou One Piece: Pirate Warriors, qui transpose l’univers du célèbre manga de Eiichiro Oda dans ce format, sont aussi des exemples de jeux musô. Ces spin-offs permettent de populariser le genre auprès d’un public plus large, tout en apportant des variations intéressantes au gameplay de base.

Bien entendu, le genre musô n’est pas exempt de critiques. Son gameplay peut paraître répétitif à ceux qui ne sont pas sensibles à la satisfaction de terrasser des centaines d’ennemis en quelques combos. Mais pour les amateurs, c’est justement cette boucle de jeu addictive et ce sentiment d’invincibilité qui rendent chaque partie si grisante.

Ce résumé de l’histoire n’est pas de mon fait, je vous mets l’officiel que je trouve très bien rédigé : L’histoire se déroule 150 ans après la fondation de la dynastie des Han orientaux. De graves sécheresses et des conditions climatiques anormales ont entraîné des famines dévastatrices. Le peuple est affamé, se nourrissant de racines et d’écorces, pour mourir, impuissant. Cependant, au lieu d’aider leur peuple, les dirigeants ajoutent à leur souffrance en imposant de lourds impôts et en détournant des fonds.

Le protagoniste, ayant perdu la mémoire, arrive dans un village dévasté au cours de l’un de ses voyages. Il y rencontre un « homme aux cheveux longs » qui tend une main secourable au peuple en difficulté, et un « héros barbu » qui s’oppose aux fonctionnaires tyranniques… Dans la tentative de sauver un enfant, le protagoniste s’allie à eux pour combattre les troupes des fonctionnaires.

Au début de la nouvelle année, un important changement a lieu. La Voie de la grande paix, qui avait obtenu un soutien immense en apportant son aide au peuple en détresse, se retourne contre la dynastie Han. Ils adoptent un tissu jaune comme symbole de leur unité et se font appeler les Turbans Jaunes. Ce mouvement sera plus tard connu sous le nom de la Révolte des Turbans Jaunes.

Je dois dire que le fait que notre personnage soit amnésique, mais qu’on nous précise que son corps « semble toujours savoir comment manier les armes. » me fait penser au pitch parfait pour un K-drama d’action historique. Le véritable intérêt est évidemment d’immerger le joueur : on découvre le contexte de notre histoire exactement en même temps que notre perso !

Vous le savez certainement, la saga existe depuis 1997, alors afin de convaincre les joueurs avec ce nouvel opus, le studio à chercher à agrémenter son titre de quelques nouveautés afin de le revitaliser. Tout d’abord, en introduisant un héros anonyme alors que dans les précédents jeux, le joueur choisissait et incarnait un personnage historique. De cette manière, le titre gagne en immersion. Cependant, cette nouveauté peut déplaire à certains, ce que je comprends puisqu’il y avait un enthousiasme certain à incarner de grands héros !

D’autre part, pour rester sur le sujet du héros, je ne sais pas si vous avez fait attention, mais malgré l’époque, notre héros est stylisé et moderne ! Coupe de cheveux plus tendance série télévisée qu’historique, piercing sur le haut de l’oreille, regard ténébreux. Bref, un chara-design très tendance dans les jeux actuels.

L’approche narrative a également été renouvelée, c’est pour cela que le jeu détaille des épisodes tels que la Rébellion des Turbans Jaunes et la Bataille de Chibi.

Tomohiko Sho, producteur du jeu et responsable d’Omega Force, KOEI TECMO Games, a déclaré : « C’est le gameplay le plus intense et le plus exaltant de l’histoire de la franchise DYNASTY WARRIORS. Le réalisme du champ de bataille n’a jamais été aussi poussé ». À ce propos, ce qui nous intéresse ici, c’est que de nouvelles mécaniques ont été introduites. Par exemple, si vous bloquez l’attaque d’un ennemi au bon moment, vous pourrez déclencher un coup puissant appelé Parade. De même, après une Esquive, vous pourrez Contre-attaquer.

L’intention était probablement de marquer une différence entre un combat face à une armée et un affrontement contre un ennemi unique. En effet, face à une horde, on a tendance à ne pas se poser de questions et à trancher dans tout ce qui bouge. En revanche, face à un ennemi puissant, on est davantage poussé à réfléchir et à utiliser sa tête.

Le cœur du gameplay est toujours l’affrontement contre d’innombrables ennemis, pourtant, comme je l’ai déjà suggéré plus haut, les affrontements contre des ennemis uniques ne sont pas laissés de côté. On retrouve l’attaque de base avec des attaques normales et des attaques puissantes. Les utiliser fera augmenter votre Bravoure qui elle vous permettra d’utiliser des Arts. Notez que selon les armes, les Arts seront différents (et il y en a plusieurs).

J’en ai déjà parlé donc maintenant, vous le savez, vous pouvez Bloquer les ennemis pour réussir une Parade. Toujours dans l’optique de vous aider en combat, vous avez aussi la possibilité de réduire la Résolution de l’ennemi soit en frappant leurs points faibles, soit, en utilisant des Arts. Une fois l’objectif atteint, à savoir de réduire la Résolution, vous pourrez lancer un Assaut. Enfin, l’apothéose est atteinte lorsque la Jauge Musou est disponible !

On va dire que tout ceci, c’était dans un premier temps, parce que dans un deuxième temps, je dois vous parler de la Stratégie. En gros, vous donnez des ordres à votre armée quand elle est proche de vous. Notamment, vous pouvez demander une Progression ou une Charge.

Si le nombre d’alliés est conséquent, une Grande armée se forme. Plus une armée est grande, plus elle est coordonnée et avec un moral élevé. Vous le voyez, le moral est toujours de la partie ! En plus de cela, on ne doit pas se contenter de découper dans le tas, il faut surveiller ses alliés pour être utile là où c’est nécessaire.

Niveau arme, notre héros peut en manier 9 différentes, allant de la simple Épée aux Doubles Piques. La maîtrise des armes permet au protagoniste d’atteindre un nouveau Rang et d’améliorer ses capacités. Franchement, les combats sont plaisants que ce soit visuellement ou mécaniquement avec les effets, les finish, ect.

Enfin, vous pourrez être accompagné sur le champ de bataille de Compagnons. Vous ne les contrôlez pas totalement puisqu’il y a un temps limite. Ca a au moins le mérite d’exister.

Dans Dynasty Warriors: Origins, le monde du jeu, la Map, est fragmenté en diverses régions que vous pouvez visiter et conquérir. Vous avez la liberté d’explorer cette carte, d’y dénicher des secrets et de sélectionner vos objectifs, qu’ils soient principaux ou secondaires. Malgré tout, on remarque très vite qu’on va d’un point A à un point B. Parce que la carte n’est pas accessible totalement, il faut progresser dans l’histoire pour pouvoir fouler certaine zones ou participer à des batailles clés.

Les missions principales retracent les événements historiques, tandis que les quêtes annexes proposent des défis inédits et des récompenses exclusives. On notera aussi quelques Escarmouches dues à des survivants d’une armée précédemment vaincue ou des bandits.

Il est bienvenu de pouvoir se téléporter, surtout lorsque l’on doit se rendre dans une ville pour reforger ses armes.

Bien entendu, vous pouvez discuter avec les PNJ, même si nos réponses donnent l’impression de ne faire aucune différence. A propos de vos alliés Officiers, vous pouvez discuter avec eux et satisfaire leur demande afin de renforcer vos Liens.

Points Positifs

● Des graphismes satisfaisants et de belles vidéos.
● La rejouabilité.
● La satisfaction en combat.
● Généreux en contenu.

Points Négatifs

● Répétitif pour ceux dont ce n’est pas la tasse de thé vert.
● L’interface.
● Pas si libre.
● Histoire tout de même insipide.

Informations

Sortie: Le 17 janvier 2025
Langue: Textes FR
PEGI: 16
Dispo: PS5, Series, PC
Éditeur: Koei Tecmo
Développeur: Omega Force
Mode: Solo
Durée: 24h
Complétion: 56h

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Karma Shachou

Joueuse de RPG avant tout, elle a pourtant commencé avec Tetris sur les WC. La passion (geek, pas les WC) a persisté sur un blog en 2012 avec rien ni personne. Puis, elle a grandi avec de nombreux partenariats et quelques larbins en intérim. Touche à tout, jeux indé/AAA, sauf le sport, les FPS et les MMO (à part SWTOR, une religion de jeunesse), elle poursuit sa route vers la gloire et s'étend même dans d'autres domaines ! Par contre, il n'y a plus de place chez elle : ah les collections !!!

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