Test Evercade Tomb Raider Collection 1 – Cartouche n°40

J’ai actuellement deux cartouches pour jouer sur ma Super Pocket (modèle TAITO si vous voulez lire le test). Si je parlerai de la première prochainement, je vais en revanche vous présenter au travers de mon test Evercade Tomb Raider Collection 1 cette cartouche-ci dès maintenant !

Je réexplique pour les nouveaux venus le pourquoi du comment des cartouches. Les consoles Super Pocket quel que soit le modèle, ont toutes un port de cartouches. Tout comme les autres consoles de la gamme Evercade. Ainsi, toutes les cartouches Evercade peuvent être insérées dans votre Super Pocket.

Les cartouches sont numérotés pour vous aider à vous souvenir de votre collection. De plus, elles sont toujours vendues dans une boîte plastique accompagnée d’un petit livret comme à l’époque.

Chéri, ça va pixeliser !

La cartouche numéro 40 fait partie de ce que l’on appelle Giga Cart. C’est une nouvelle cartouche à grande mémoire et il n’en fallait pas moins étant donné que Evercade a souhaité mettre les 3 premiers Tomb Raider sur la même cartouche.

J’apprécie beaucoup d’avoir les 3 en même temps et je ne doute pas que la Giga Cart va nous offrir d’autres collections tout aussi affriolantes.

Ainsi, pour cette cartouche, nous avons le plaisir de jouer à Tomb Raider I, Tomb raider II : Staring Lara Croft et Tomb Raider III : Adventures of Lara Croft, le tout en 32 bits version originale.

Roh, ce bond en arrière que j’ai fait. Je me suis pris mon âge de plein fouet, vous voyez, ah. Il faut dire que Tomb Raider I est sorti en novembre 1996, donc il y a 28 ans. J’y avais joué sur PS1, d’abord seule, puis, avec ma sœur lorsque j’avais acheté la version remake nommée Anniversary sur PSP.

C’est dingue la différence que l’on voit déjà dans la modélisation pour Tomb Raider II en 1997 alors qu’un an seulement s’est écoulé depuis le premier. Et Tomb Raider III suivra en 1998. Les cheveux sont plus resserrés, il y a une jolie natte tombante, plus de détails sur le visage et… trop de poitrine.

Une aventure mieux qu’avec MSC croisière !

Si la licence Tomb Raider a connu le succès, ce n’est pas seulement grâce à la plastique improbable de Lara. C’est aussi pour le voyage féérique et exotique qu’offre chaque jeu. Bon, féérique, c’est souvent jusqu’à ce qu’un animal nous fonce dessus. Je vous mets les résumés de chaque volet :

Tomb Raider I

L’aventurière Lara Croft vient d’être engagée par un puissant syndicat pour retrouver les fragments d’une ancienne relique connue sous le nom de Scion. Dans son style acrobatique et intrépide, elle court, saute, nage et grimpe à la recherche de l’origine et des pouvoirs de Scion. Lara va vite, elle ne laisse que des tombes pillées et des cartouches vides sur son passage.

🌍 Pérou, Inde, Grèce, Egypte et Atlantide.

Tomb Raider II

Lara Croft est de retour. Elle part à la découverte du secret de la Dague de Xian. D’après une mystérieuse légende, celui qui découvrira cette dague mythique gagnera le pouvoir du dragon… à condition qu’il ait le courage de la plonger dans son cœur.

Les aventures de Lara commencent sur la Grande Muraille de Chine, mais elle devra très vite parcourir la Terre entière pour trouver les indices qui la mèneront à la Dague de Xian. Mais Lara n’est pas la seule à convoiter cet objet mystérieux, et elle devra affronter la mafia italienne, chinoise ainsi que les adorateurs sombres du culte Tibétain.

🌍 Chine, Italie, Tibet, Royaume-Uni.

Tomb Raider III

Lara Croft revient dans sa plus grande aventure à ce jour. Elle part à la recherche de quatre mystérieux artefacts façonnés dans la roche d’une ancienne météorite. Sa nouvelle mission la mènera au plus profond de la jungle Indonésienne, au cœur de l’Inde, dans les glaces de l’Antarctique, sur les toits de Londres et dans la mystérieuse zone 51 au Névada.

🌍 Inde, États-Unis, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Royaume-Uni et l’Antarctique.

Un gameplay qui comme le vin se bonifie au fil des opus

Franchement, même si c’est loin, je me rappelle ma découverte de mon premier Tomb Raider. Je me fichais que Lara soit sexy, moi ce que j’aimais, c’est que je jouais une femme badass. Puis, arriva les premières difficultés pour résoudre les énigmes et je n’avais pas assez de vie, car le tir et moi ça fait douze.

Donc comme pour RE1 sortie avant, j’avais couru chez le marchand de journaux près de chez moi pour me payer avec mon argent de poche un livre de soluce ! Eh ouais les gars, à cette époque pas de solution sur téléphone ou internet, il fallait acheter des magazines !

L’aventure, en plus de faire voyager, est bien conçue, car elle allie action et exploration. Il y a plein de détails cool comme le fait que Lara vise automatiquement les ennemis si on laisse les pistolets sortis. L’air de rien, ça permet d’anticiper les combats. D’autre part, il fallait jouer avec le son parce que Lara donne des indices sonore. Une super idée pour l’immersion.

Dans le second opus, nous avions eu la joie de découvrir des nouveautés, dont certaines pratiques ou simplement enrichissantes pour le gameplay.

Notamment la descente en tyrolienne, bien que vous passiez votre temps à tomber dans le vide si vous ne preniez pas votre temps pour biiiiiiiiien vous placez sur le rebord. Mais aussi la capacité de monter à une échelle, la conduite de véhicules, l’allumage de torche… Je ne sais pas si vous vous imaginez, mais à l’époque, c’était dingue.

Je ne peux pas finir sur ce jeu, sans rappeler que c’est dans celui-ci qu’on a tous enfermé le majordome Winston dans le frigo ! Si si, même qu’on le faisait aller partout pour avoir le plaisir de le voir se trainer avec son plateau.

Enfin, le troisième jeu proposait lui aussi de nouvelles choses. Par exemple, Lara peut désormais sprinter, ramper et se suspendre dans le vide (au niveau des plafonds). Mais surtout, on pouvait choisir où Lara allait voyager.

Tomb Raider, un jeu au pixel près

Les Tomb Raider c’est aussi synonyme de prise de tête. Oh oui, nous avons dû être nombreux à nous arracher les cheveux à cause d’un saut ! Et comme je l’ai déjà évoqué, le placement est à certain passage ultra punitif si Lara n’est pas là où c’était prévu. Les pas de côté seront vos meilleurs amis ! Il faut dire aussi que les textures n’aidaient pas à y voir, tout comme certains passages.

Le 3 est le plus difficile, car les niveaux sont plus labyrinthiques et sombres que les autres. Il faut noter que dans le premier jeu, il y avait moins d’ennemis. Dans le 2 et le 3 le nombre a augmenté, mais surtout dans le 3 il y en a parfois beaucoup par niveau. La gestion du soin et des tirs étaient donc primordiaux.

Bien entendu, en jouant sur la Super Pocket (et ce sera surement pareil sur les consoles Evercade) il y a une petite difficulté en plus. Du moins, je me base sur mon vécu. Je m’explique, j’ai eu du mal avec la maniabilité pour avancer ! Oui, parce que la croix directionnelle est sensible et part très vite sur le côté. Le reste ça allait, on assimile vite le placement des touches.

Euh. Ah. (bruit de Lara qui tape contre un mur)

Je voudrais vous avertir que le jeu n’a aucune traduction en français. D’ailleurs, il n’y a pas non plus de sous-titre, même en anglais. Donc, l’audio et les menus seront en anglais. Ce n’est pas précisé sur la boîte, mais je m’en doutais un peu, car ce sont les versions originales PC. Il aura fallu attendre que Steam permettent de mettre un mod pour avoir du français.

Dans le doute, lorsque vous achetez sur le shop de Just For Games, lisez bien la partie Description. En l’occurrence, là, la Super Pocket ne figure pas dans la liste des Plateformes et donc pour le français juste en dessous. Le pack de langues sera disponible pour les autres consoles de la liste.

💎 Review réalisée à partir d’une version presse.

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