Test Moving House : un déménagement parfaitement normal
Quoi de mieux qu’un petit jeu cozy pour se poser ? Gordon Little nous propose, sur consoles dès le 16 avril 2025, une courte expérience on ne peut plus simple : déménager sa maison avec Moving House.
Empaqueter des objets, les jeter dans le camion et… explorer un sous-sol étrange ? Attendez, mais c’est un jeu d’horreur ?! Autant pour moi ! Plongeons donc à l’intérieur pour voir ce qu’il en est !

Une jolie façade…
Après un minuscule tutoriel nous résumant les commandes principales de la manette, nous voilà dans la peau d’un propriétaire qui vend sa maison. Et en l’occurrence : il est temps pour lui de déménager entièrement son logement (très ambiance banlieue américaine).
Premier constat : la prise en main se fait assez difficilement, car la physique du jeu, bien qu’assez agréable après une dizaine de minutes de pratique, se trouve être rigide. Prendre de simples objets afin de les amener dans nos cartons ou directement dans le camion au bout du jardin, peut donc être quelque peu compliqué dans un premier temps. Toutefois, ne vous en faites pas ! On prend vite le pli, surtout que l’indicateur d’objectifs est plutôt clair.
Il devient même assez amusant de trimbaler ses cartons d’un bout à l’autre du terrain, surtout grâce aux diverses compétences que l’on acquiert au fur et à mesure de notre partie (possibilité de courir, s’accroupir, sauter, etc.) ! Tout se passe bien, dans le calme sur une petite musique pour nous ambiancer… pendant un temps.

… qui cache bien son jeu !
Peu à peu, on remarque des choses étranges. Non, il ne me semble pas normal que le salon tout entier se retrouve au plafond, tout comme le fait de trouver un escalier là où il n’y en avait pas 2 minutes auparavant !
Effectivement, des petits évènements plus ou moins subtiles surviennent à mesure que le déménagement avance. La journée défile et il commence à faire nuit. L’intérieur s’assombrit un peu… Cependant, disons-le franchement, les « jumpscares » ne sont pas effrayants. Un simple effet stroboscopique avec des images subliminales, nous montrant un agent immobilier ou un bébé heureux… Je trouve dommage pour ma part qu’il n’y ait pas eu plus de travail à ce niveau-là.
Premièrement, car ces images subliminales représentent la majorité des jumpscares et ils nous sortent de l’aspect graphique minimaliste qu’a choisi le jeu. Ainsi, j’ai été immédiatement sorti de mon immersion, en trouvant cet aspect un peu « cheap ».
Mais c’était sans compter sur la seconde partie du jeu qui redynamise le tout : le sous-sol. Ce sous-sol est extrêmement grand, avec des allures labyrinthiques. Le but ? Non plus de chercher une machine à laver ou de la lessive, mais bien un disjoncteur pour rallumer la lumière qui s’est éteinte. Cette plongée dans l’obscurité nous laisse en proie à des ombres fantomatiques peu rassurantes. Et plus nous nous enfonçons, plus l’environnement se modifie et offre une vibe de plus en plus inquiétante.

Un visuel efficace
Je fais un rapide point sur les graphismes qui, s’ils m’ont au départ rappelé certains autres projets indépendants qui laissent à désirer, se révèlent être au contraire totalement adaptés à l’ambiance du jeu ! Son aspect polygonal et minimaliste cache bien le côté horreur qui survient plus tard. (Croyez-le ou non, j’avais complètement oublié qu’il s’agissait d’un jeu d’horreur au départ).
De même pour le sound design et la musique qui remplissent bien leur rôle, sans être ni transcendantes ou terrifiantes.
NOTE 13/20 – Vous l’aurez compris : il s’agit de soft horror, pas d’un Silent Hill. Ne vous attendez pas à une œuvre à vous glacer le sang, mais plutôt à une expérience intrigante qui sait surprendre à quelques moments.
La façade de cozy game est bien gérée, bien que les éléments censés faire peur ne sont pas au niveau de ce qu’on peut attendre d’une expérience horrifique.
Néanmoins, certains l’apprécieront justement pour ça ! Deux ou trois petites heures à se laisser guider, en sursautant ci et là et à décoder l’histoire qui en découle… Disons simplement qu’il ne s’agit pas de mon style de jeu, même si j’y ai pris un peu de plaisir en le testant !
💎 Review réalisée à partir d’une version presse PS5.
Points Positifs
● Des graphismes efficaces pour le type de jeu.
● Jeu entièrement en français !
Points Négatifs
● Certains éléments d’horreur sortent de l’immersion.
● Jeu assez court (3 heures à tout casser).
Informations
Sortie: Le 16 avril 2025 consoles
Langue: Textes FR
PEGI: 7
Dispo: PS4, PS5, Series, Switch, Steam
Éditeur: Eastasiasoft
Développeur: Gordon Little
Mode: Solo
Durée: 2h
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