Test Mika and The Witch’s Mountain de Chibig
Vous vous rappelez Summer in Mara ? Et bien l’éditeur, Chibig, est de retour avec un jeu toujours aussi « mignon ». Son nom, c’est Mika and The Witch’s Mountain. Voici donc pour vous mon test Mika and The Witch’s Mountain.
Chibig, des aventures pour tous
Chibig est jusqu’à maintenant synonyme de jeux cosy et mignons pour tous. L’éditeur a l’habitude de créer des aventures relaxantes dans des mondes fantastiques. Vous aurez notamment le jeu Summer in Mara en 2020, puis, Deiland Pocket Planet Edition sorti en 2018 ou encore Koa and the Five Pirates of Mara.
Vous remarquerez qu’il y a souvent un point commun : une île.
C’est l’histoire d’un jeté de sorcière
Pendant une très jolie cinématique de style dessin animé, on découvre notre personnage, Mika, une petite sorcière emmenée par sa maman auprès de la sorcière Olagara pour son inscription à l’école. Mais la Sorcière n’est pas très accueillante et va même jusqu’à jeter l’apprentie sorcière du haut de la falaise de laquelle elles étaient en train de discuter !
La petite ne se laisse pas intimider et se rend à pied au village qu’elle aperçoit au loin. Elle est manifestement sur une île. Oui, son balai est cassé, la situation ne saurait être pire ! Pourtant, si. Au village, elle trouve quelqu’un pour l’aider à réparer son balai, mais comme tout service, c’est payant. C’est ainsi que Mika va voir Greff pour obtenir l’emploi de Livreuse.
Une inspiration très connue
Une sorcière qui est livreuse, ça ne vous rappelle rien ? Allez, je vous aide : Kiki la petite sorcière, livre de Eiko Kadono sorti en 1985 et son adaptation en film animé de 1989. Si Kiki devient livreuse de son propre chef, Mika, elle le fait pour pouvoir réparer son balai afin de remonter la falaise. Les deux œuvres ont un autre point commun qui selon moi est le plus important : le côté « sorcière » est mise en retrait au profit d’une thématique mature « l’indépendance ».
Comme je n’avais pas regardé de trailer du jeu, je ne me doutais pas de ça. Moi, je croyais qu’on allait jouer Mika en se servant de magie pour X raison, mais certainement pas faire des livraisons.
Service de livraison bonjour !
En effet, dans Mika and The Witch’s Mountain, on rend les gens de l’île heureux en faisant le coursier. Vous voyez Death Stranding ? Bah, vous imaginez ça, mais aux pays des gentils. L’intérêt est donc d’enfourcher son balai qui selon sa qualité permet de mieux voler et de transporter plus de colis. Mais aussi d’activer des artéfacts magiques.
Pour cela, Mika pourra obtenir plusieurs balais de meilleures qualités. Il y en a 4 : Balai réparé, Balai basique, Balai léger et Balai de sorcière.
Autre point commun avec Death Stranding, la détérioration des colis compte dans la note finale. Certains des colis ne doivent pas être mouillés, d’autres ne doivent pas « fondre », subir des chocs ou être livré en urgence.
L’avantage ici, car il ne s’agit pas de frustrer le joueur, c’est qui si le colis a subi des dommages qui lui ont fait perdre tous ses cœurs ou autres, vous pouvez presser la touche B pour que le colis réapparaisse à l’endroit où vous l’avez eu.
En tout, le jeu propose 36 livraisons principales et 18 quêtes secondaires. Un rapport contenu/prix qui me semble raisonnable sur Switch.
Les habitants de l’île vous force à travailler
Vous trouverez 18 personnages, ainsi que d’autres PNJ dispersés dans toute l’île. Chibig en profite pour faire des clins d’œil à son propre travail. En effet, certains personnages sont repris des autres jeux du studio. Ils contribuent ainsi à faire une liaison, c’est bien vu de leur part.
Chacun a un comportement et une morale différente, certes, c’est assez stéréotypé, mais quelques-uns sont réellement attachants. Vous allez passer votre temps à les satisfaire et l’air de rien, ils percutent que Mika c’est juste une enfant ? Je chipote, sinon, il n’y aurait pas de jeu.
L’île des Vents, un lieu enchanteur ?
L’île des Vents est très colorée. Ça a beau être une île, on y trouve de tout : villages, fermes, magasins. C’est aussi un lieu où se trouvent des structures mystérieuses et un soupçon de magie.
D’autre part, plusieurs items sont cachés. Certains d’entre eux peuvent être échangés contre d’autres choses dans le magasin d’Edgar. Il en existe d’autres, comme ceux en forme de petit monstre qui peuvent être échangés auprès des pierres de la même forme pour obtenir de nouvelles tenues à Mika. Il existe 6 différentes. Vous pourrez chercher à obtenir les charmes et les cartes de tarot.
NOTE: 14/20 – Les cinématiques sont indéniablement réussies, je trouve même que parfois, elles font penser à un film estampillé Ghibli. À vrai dire, j’ai trouvé des ressemblances chez certains personnages avec ceux de l’univers Ghibli.
L’histoire n’est au final pas spécialement innovante, mais on se laisse embarquer par le charme de l’île et de ses habitants. Que ce soit le chara-design ou le visuel global, c’est tout à fait charmant. J’ai bien aimé les bulles de conversation qui sont animées : il y a les têtes des personnages cités, des mots qui bougent ainsi que des couleurs et du rythme.
Le jeu n’est pas bien difficile, en fait, c’est la précision lorsqu’on vole au balai qui nous fait rater notre coup.
Attention, car il ne s’agit pas d’une aventure magique, mais d’une aventure dans laquelle on livre des colis en tout genre. Ce qui rend Mika and The Witch’s Mountain répétitif, sauf si vous jouez en petites sessions.
💎 Review réalisée à partir d’une version presse Switch.
Points Positifs
● Visuel kawaii.
● Un jeu pour tous.
● Mika est mignonne et attachante.
● L’aspect donné aux bulles de conversation.
● Rapport contenu/prix.
Points Négatifs
● Devient répétitif.
● Pas toujours facile de bien se placer avec le balais.
● Se termine en 3 heures.
Informations
Sortie: Le 21 aout 2024
Langue: Textes FR
PEGI: 3
Dispo: Switch
Éditeur: Chibig
Développeur: Chibig
Mode: Solo
Durée: 3h
Complétion: 7h
Le test d’un autre jeu sur île ici
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