Test Story of Seasons Grand Bazaar Switch

Bienvenus à Zéphiria ! La petite ville accueillante de Story of Seasons Grand Bazaar vous attend pour votre nouvelle aventure. Ferme, amitiés, romances et plein d’autres choses vous y attendent, et je vais vous expliquer tout ça avec simplicité.

Ce nouvel épisode de Story of Seasons, n’en est pas vraiment un. Il reprend en grande partie la base de l’épisode portable à savoir Harvest Moon Grand Bazaar (ancien nom de la série des créateurs du jeu), mais avec évidement une énorme remise au goût du jour. En effet, le jeu n’a plus grand chose à voir techniquement parlant avec son ancêtre sur Nintendo DS. Heureusement, me direz-vous… Mais avant d’entrer dans les détails techniques, pour ceux qui ne connaitraient pas la série, il est temps de vous présenter son univers.

SoS (on va abréger si ça ne vous dérange pas) est avant tout un jeu chill, où vous arrivez dans une nouvelle petite ville pour reprendre une ferme un peu laissée à l’abandon et devenir le ou la bienfaitrice du coin (vous pourrez personnaliser votre avatar). À vous les joies du jardinage pour faire pousser toutes sortes de légumes, fruits et autres cultures selon les saisons, gérer vos récoltes, entretenir des relations amicales — voire plus si affinités — avec les habitants, et finalement faire prospérer le bazar de la ville chaque week-end en vendant vos productions et les objets accumulés tout au long de la semaine.

Évidemment dit comme ça, cela semble un poil léger comme type d’aventure. Mais rassurez-vous, il y a énormément de choses à faire pour non seulement éviter que la routine s’installe trop vite, mais aussi pour vous permettre de découvrir tout ce que le jeu peut vous proposer. D’ailleurs, pour ceux qui s’attendraient à de l’action pure et dure en parallèle comme d’autres jeux du genre, oubliez tout de suite. Ici rien de tout ça, un peu à l’instar d’un Animal Crossing, on reste dans une optique détente, gestion, chill.

On part à la conquête de Zephiria

À votre arrivée, le Maire de la ville va vous accueillir, et vous donner les clefs de votre ferme en vous expliquant les tenants et aboutissants de votre présence ici. Et ce qui marque dès les premières minutes de jeu, c’est la qualité des cinématiques, faites avec le moteur ingame. C’est beau, c’est coloré, c’est doublé (anglais ou japonais) et sous-titré français. D’ailleurs tout le jeu est en français, ce qui est toujours un plus indéniable. Bref, dès lors, on se rend compte du soin apporté à ce remake, et se plonger dans l’aventure s’annonce vraiment agréable.

Et c’est bien le cas : les premières minutes font office de tutoriel, évidemment, mais les habitués du genre pourront sauter cette phase, ce qui est appréciable même si elle reste assez courte. Vos premières graines plantées grâce aux outils gracieusement fournis, votre première visite de la ville, vos premiers échanges avec les habitants et la découverte de votre stand de vente… et voilà, votre première journée sera déjà passée en un éclair.

Vous pourrez vaquer à vos occupations les jours suivants, en fonction de vos envies, mais aussi des objectifs que vous vous fixerez et surtout en surveillant votre énergie pour ne pas vous effondrer sur le sol.

Car oui, le jeu reste chill et globalement pas trop complexe à prendre en main sauf qu’il y a un détail indispensable à garder à l’esprit : la fatigue. Chaque geste, chaque action un peu physique — comme bêcher, cueillir des fleurs ou couper du bois — entame votre barre de stamina, qui finit par tomber à zéro.

Pour y remédier, vous pouvez soit prendre une petite douche dans la journée pour vous remettre d’aplomb, soit grignoter quelque chose. Ou encore, si cela vous arrive tard, simplement aller vous coucher afin de récupérer le lendemain matin. Bref, rien de bien difficile à gérer, d’autant qu’il n’y a pas de jauge de faim ni de blessure : c’est donc le seul petit paramètre à prendre en compte avant de partir jardiner.

Bref, vous me direz : c’est bien gentil, mais le but dans tout ça ? Eh bien, durant les premiers jours, vous aurez votre lot de surprises : quelques habitants viendront toquer à votre porte, soit pour vous faire découvrir de nouvelles activités, soit simplement pour vous inviter à partager un moment avec eux. Petit à petit, votre champ des possibilités va donc s’élargir. La pêche. Accueillir des animaux à la ferme. Réparer un moulin pour créer de nouveaux objets à utiliser ou à vendre. Ce ne sont là que quelques exemples des petites choses qui viendront diversifier vos journées.

Évidemment, l’objectif principal reste le bazaar qui se tient le samedi, et qui vous permettra de faire grandir le village si vos ventes se passent bien.

Sur le thème d’un mini jeu se déroulant sur la journée, vous devrez constituer un stock d’objets tout au long de la semaine et les disposer sur votre étale 3 par 3, attirer les clients, leur vendre selon leurs souhaits, ou même surveiller ceux qui aimeraient un autre produit que vous avez en stock mais pas exposé. C’est très amusant, gratifiant, et vos ventes permettrons, si elles sont bonnes, l’évolution de celui-ci et attirera de plus en plus de monde sur le marché.

Seul au monde ?

Je vous ai parlé des interactions avec les habitants, mais entrons un peu plus dans le vif du sujet. Chaque personnage ou presque que vous croiserez dans le village pourra devenir plus ou moins proche de vous. Cela dépendra de votre affinité avec eux, et au fil des discussions, peut-être que vous vous surprendrez à découvrir certains aspects de leur personnalité que vous ne soupçonniez pas.

Ce qui est très agréable, c’est que même si les discussions basiques vous rapportent des petits cœurs faisant monter l’affection, certains moments seront totalement animés et en vue cinématique du plus bel effet. Au moins ça permet d’encore mieux apprécier ces interactions et surtout de profiter de la plastique du jeu qui est vraiment très agréable.

De ce fait, petit à petit, les habitants apprendront à vous connaître et vous confieront des missions qui une fois complétées, feront augmenter votre complicité. Si ces missions sont souvent sans grand enjeu, parfois, elles seront indispensables pour débloquer un niveau d’amitié supérieur. Et qui sait, peut-être que l’amitié deviendra plus que ça au fil du temps.

Le jeu fourmille de petites choses à découvrir, soit pour vous simplifier un peu la vie, soit juste pour vous faire profiter du paysage. N’hésitez pas à explorer au fil des saisons certains lieux, qui peuvent être très relaxants voir très amusants, vérifiez le calendrier pour découvrir les prochains festivals qui vous permettront d’obtenir des cadeaux, et autres trophées, ou même apprendre les dates d’anniversaires de vos amis et ainsi leur offrir des cadeaux. Bref, vous l’aurez compris, on ne s’ennuie jamais à Zéphiria.

Technique et gameplay général

Maintenant que j’ai parlé des différentes choses que l’on peut faire dans le jeu (sans parler de tout évidemment, car énormément de choses se débloquent au fil de votre aventure), il faut parler de la technique et du gameplay en général.

Le jeu est vraiment très joli. Ici, nous l’avons testé sur Switch 2, et du coup le framerate et la finesse du jeu est vraiment sans défauts. Sur la Switch première du nom, les performances sont très honorables et pas si éloignées.

Les menus sont certes nombreux, mais toujours facile d’accès, surtout pour choisir ses outils de travail, même si après avoir goûté à la facilité d’un Fantasy Life pour ce qui est du changement de métier, on aurait bien aimé un système qui s’adapte automatiquement à certains types de récolte. Cela dit, c’est plus un souhait qu’une réelle réprimande.

Le seul petit défaut que j’ai remarqué, c’est qu’au début du jeu, nos sacs se remplissent très rapidement, et qu’il est un peu fatiguant de devoir sortir systématiquement nos animaux un par un de leur enclos pour les faire profiter de l’air frais. Certes, on a une clochette pour les appeler, mais uniquement dans l’enclos ou dans les pâtures…

Pour le reste, c’est toujours agréable de parcourir votre petite ville et ses alentours, de débloquer de nouveaux lieux pour élargir votre zone de balade, de profiter des graphismes soignés qui détaillent chaque objet, chaque décor avec précision et sans bavure, et surtout de ne pas être contraint par des objectifs obligatoires, ce qui permet d’avancer simplement à son rythme.

Bien sûr, il faut rester assidu : ne pas oublier d’arroser ses plantations chaque jour, de câliner ses animaux pour qu’ils produisent davantage, et de réfléchir à ce que l’on va vendre le week-end. Mais tout cela s’inscrit dans une approche douce, sans réelle contrainte.

NOTE: 16,5/20 – Pour résumer, ce Story of Seasons Grand Bazaar est une belle surprise qui plaira à tous les amateurs de simulation de ferme.

Ce n’est pas juste un portage basique de la version DS, il y a en plus de nombreux ajouts comme les voix et autres nouveautés. Le titre est beau, agréable à jouer, rempli de surprises, de cinématiques qui vous immergent totalement dans l’histoire.

On vous proposera toujours quelque chose de sympa à faire dans votre journée. Que ce soit planter, pêcher, chasser les insectes, couper du bois ou simplement profiter des amitiés naissantes avant de montrer vos talents de vendeur sur le marché le week-end. Vous aurez quoi qu’il en soit toujours une raison d’aller profiter de ce qu’offre cette jolie ville et ses alentours.

Certains regretterons quelques petits défauts qui auraient pu améliorer encore la qualité de vie du jeu, voir même sa “facilité” globale, mais ne boudons pas notre plaisir. Car finalement, c’est de ça qu’il s’agit ici : SoS est une petite bouffée d’air frais dans le monde des sims farm.

💎 Review réalisée à partir d’une version presse Switch 2.
✍🏻 A la plume pour ce test : MutenRoby.

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