Non répertoriéSouls-likeTest

Test Wuchang : Fallen Feathers démons et Ornithropie

L’entrée en matière est assez rapide, puisqu’on retrouve Wuchang, pirate de son état, qui se réveille au fond d’une grotte. Quelques pas à l’extérieur et on rencontre très rapidement un vieux monsieur qui nous explique la situation. Notre corsaire est malheureusement atteinte d’un mal assez répandu : l’Ornithropie.

Cette malédiction, qui sévit dans le monde, rend d’abord ses victimes amnésiques, avant de leur faire perdre la raison, les transformant ainsi en monstre recouvert de plume et sans aucun remède connu.

Comment cela nous est-il arrivé ? Bonne question… et nous allons remettre en ordre toutes les pièces de ce puzzle au fil de ce Souls-like… et le mot est lâché !

Alléché par les trailers, je suis complètement passé à côté de cette information, moi qui pensais me lancer dans un jeu d’aventure musclé, ardu mais accessible. Il faut dire que je n’ai jamais eu le déclic avec ce genre… Alors pourquoi y jouer ? D’une certaine manière, les visuels m’ont induit en erreur. Très dynamique et orienté action, j’y ai cru voir un gameplay qui se rapprochait de Stellar Blade. Que nenni !

Amateurs des jeux de From Software, vous ne serez pas dépaysés !

Vous l’aurez compris, l’ensemble des codes des Souls et autres Elden Ring-like est repris. Une attaque légère, une lourde, une esquive, la possibilité de courir… le tout dépendant d’une jauge d’endurance qu’il ne faudra pas perdre de vue, sous peine de plier sous les coups des adversaires.

Comme dans ses homologues, la mort sera lourde de conséquences : elle vous fera perdre votre Mercure rouge, l’équivalent ici de la monnaie d’échange pour améliorer vos capacités aux autels (les feux de camp). Libre à vous de le récupérer sur votre cadavre encore chaud… ou de l’abandonner à jamais. Bref, du Souls pur et dur.

Attention toutefois : Wuchang n’est pas qu’une simple copie chinoise des productions From Soft, car Leenzee a su apporter sa pierre à l’édifice.

Je ne vais pas m’appesantir sur tout ce qui fait que je n’accroche pas à ce type de jeu (lourdeur du personnage, univers cryptique, difficulté extrême…), mais plutôt sur ce que j’ai trouvé intéressant ici.

Tout d’abord, la Folie : plus vous mourez ou tuez des personnages humains, plus vous devenez puissant… mais avec le risque de libérer un démon (à vaincre) sur le lieu de votre dernière mort pour récupérer votre Mercure. Croyez-moi, ça m’a fait tout drôle la première fois que je suis revenu, guilleret, prêt à récupérer mon dû et maltraiter mes assassins et que je me suis retrouvé en face d’une version démoniaque de moi-même.

Souvenez-vous : vous êtes atteints d’Ornithropie, et si cela ne se manifeste pas de la même manière chez vous, il ne s’agit pas seulement de jolies plumes sur le bras. Il est toutefois possible de réduire ce niveau en tuant des monstres ou en sacrifiant des objets aux autels. L’avantage, c’est que ce monstre attaque aussi bien vous que les ennemis. Libre à vous d’utiliser cette information pour que cela vous soit utile dans des passages plus ardus.

Les trailers ne mentaient pas : le jeu est bien plus dynamique que ce que j’ai pu expérimenter dans un Souls. Le système de Puissance céleste se montre d’ailleurs assez gratifiant. Effectuer des esquives ou parades parfaites, ou enchaîner de longs combos, vous récompensera par ce pouvoir, qui place la défense au service de l’attaque.

Cela rend les combats plus punchy et frustrera moins les bourrins comme moi, qui préfèrent frapper plutôt que de passer leur temps à effectuer des roulades. Roulade inexistante, on esquive sans se salir ici ! La Puissance céleste est également indispensable pour lancer les attaques spéciales, comme les sorts ou, tout simplement, les compétences d’armes.

Parlons-en : le titre propose cinq types d’armes dans lesquels on peut se spécialiser. On peut également jongler entre l’arme principale et la secondaire grâce au dégainement rapide, qui permet de passer de l’une à l’autre au milieu d’un combo, à condition d’avoir suffisamment de Puissance.

Chacune d’elles possède deux compétences, personnalisables via l’arbre de talents, ouvert à tous les styles. Rien n’est figé : vous pouvez réaffecter vos points d’Essence de Mercure et réajuster votre build à volonté. C’est ce système de combat, bien mis en avant dans les vidéos, qui m’a séduit. Très cool et jouissif… mais il ne fera pas changer d’avis ceux qui sont allergiques au genre.

Même si le gameplay façon Souls ne m’a pas conquis, l’univers est très agréable à explorer. Sous ses faux airs d’open world, Wuchang nous place dans la Chine durant la Dynastie Ming. Il est en réalité une succession de couloirs labyrinthiques au sein de grandes zones interconnectées, sans aucun temps de chargement.

Le monde est cohérent, plutôt jolie et j’avoue que certains environnements m’ont ébloui. Sans être une claque graphique, l’Unreal Engine 5 est bien exploité et a permis à l’équipe de soigner ce premier titre. C’est surement ce qui leur a donné la possibilité de peaufiner leur gameplay et cela se ressent. Il en va de même pour le design des monstres et de certains boss, qui rappellent le folklore chinois. Bien que le bestiaire reste assez générique, certains modèles sont vraiment réussis.

Petite mention pour le design de l’héroïne, imposé donc, mais qu’on pourra personnaliser via différentes tenues sans que cela influe sur son agilité. On regrettera que les développeurs aient cherché à mettre l’accent sur le côté sexy et je sens qu’il risque d’y avoir une déferlante de costume affriolant juste pour surfer sur la vague de Stellar Blade.

Niveau bande-son : loin d’être désagréable, elle ne laisse toutefois pas un souvenir impérissable… à l’exception du jingle qui accompagne mes morts.

NOTE: 16/20 – Fans des jeux From Software, voici un nouveau challenger qui saura vous ravir entre deux parties de Nightreign. Bon élève, Leenzee a su retranscrire les codes du genre pour son premier jeu, mais sans y insuffler assez de personnalité, à mon goût.

Loin de moi l’idée de demander un Souls accessible à tous, mais à trop s’inspirer, on frôle le copier-coller. Certains de leurs concepts permettent néanmoins à Wuchang de se démarquer et de séduire ceux qui chercheront un peu de nouveauté..

💎 Review réalisée à partir d’une version presse PS5.

Points Positifs

● Système de combat dynamique qui pousse à l’attaque.
● Gestion originale de la Folie.
● Arbre de compétences personnalisable à souhait.

Points Négatifs

● Trop proche des autres jeux du genre.
● Bestiaire et environnements peu originaux.
● Bande-son en retrait.

Informations

Sortie consoles: Le 24 juillet 2025
Langue: Texte FR
PEGI: 16
Dispo: PS5, Series, Steam
Éditeur: 505 Games
Développeur: Leenzee Games
Mode: Solo

Un autre test de souls-like ici

💜 Aidez-nous en partageant cette page, cela nous permet de vous proposer plus de contenu!


En savoir plus sur Le Blog Geek

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

Clarky

Fan de manga, de comics et de pop-culture de manière générale. Nintendo, Xbox mais principalement PlayStation, cet homme a grandi bercé par les Final Fantasy, Mario et God of War sur fond de Club Dorothée. La légende dit qu’il serait le Superman d’une autre Terre!

Laissez un commentaire on réagira avec vous!