AventureHumourPetit & Grand EcranSérie Animée

Avis Astérix & Obélix : le Combat des Chefs sur Netflix

Astérix et Obélix : Le Combat des Chefs est une mini-série animée 3D, sortie sur Netflix en cinq épisodes, tirée du célèbre album de Goscinny et Uderzo. Déjà adaptée en film d’animation sous le nom Le Coup du Menhir, cette fois, le projet est orchestré par Alain Chabat, qui avait déjà fait des prouesses avec Mission Cléopâtre.

N’allons pas par quatre chemins : cette adaptation est une réussite. Si certains auront peut-être un peu de mal sans les doublages iconiques de Roger Carel en Astérix et Pierre Tornade pour Obélix, ce désagrément sera vite effacé par les prestations de Chabat et Gilles Lellouche.

Autant sur les voix que sur l’écriture des personnages, Alain Chabat a su enivrer les plus nostalgiques mais aussi amadouer les nouveaux venus avec des dialogues plus modernes.

Alain Chabat s’attaque à des sujets comme la diversité, l’écologie ainsi que l’anticolonialisme, notamment grâce au personnage de Metadata. Cette dernière, bien que romaine et initiatrice du combat des chefs auprès de César, a un véritable attachement envers les Gaulois et un respect de leur culture. De plus, elle n’hésite pas à critiquer parfois les abus de l’Empire.

L’écriture de ce personnage permet à la série d’introduire, sans lourdeur, des thématiques modernes : Metadata évoque explicitement les dégâts environnementaux causés par les projets impériaux de Rome, critique les mécanismes d’assimilation culturelle, etc. Elle garde tout de même le ton léger et satirique propre à l’univers d’Astérix.

Toutefois, Le Combat des Chefs, ce n’est pas que de la politique, c’est surtout une bonne tranche de rigolade. Les punchlines sont tout autant rythmées que les combats contre les Romains et les références à la pop culture s’enchaînent : Star Wars, Twin Peaks, Les Temps modernes de Charlie Chaplin ou Pulp Fiction. Chaque scène est une occasion pour Chabat de s’amuser avec ses personnages.

Les blagues plus anciennes et propres à l’univers d’Astérix sont elles aussi de retour et font toujours mouche chez les spectateurs ; les poissons d’Ordralfabétix ne sont toujours pas frais, et Assurancetourix ne sait toujours pas chanter.

Pour ce qui est de l’animation, on peut compter sur un style ultra-coloré qui n’a pas peur de casser les codes quand la mise en scène l’oblige. Elle rend hommage au style d’Uderzo et Goscinny et sait maintenir sa qualité tout au long de ses cinq épisodes. Je ne peux pas écrire cette critique sans mentionner la scène délirante de Panono et Groin-Groin entièrement en 3D, complètement barrée et psychédélique ; à l’image de la santé mentale du druide.

Verdict:

Avis d’une autre adaptation ici

💜 Aidez-nous en partageant cette page, cela nous permet de vous proposer plus de contenu!


En savoir plus sur Le Blog Geek

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

Enndimurel

Grande amatrice de RPG comme The WItcher 3 ou de jeux d'action-aventure, toujours à l'affût d'une histoire sympa à raconter. Je passe 50h sur un jeu, puis encore 50 à explorer le lore. Touche-à-tout à l'exception des FPS ou des MMO, je préfère jouer seule et dire adieu à toute vie sociale. Je suis aussi fan de Death Stranding (oui, j’ai aimé livrer des colis pendant des heures — et j’en redemande). Pendant que tout le monde rageait, moi je contemplais les cailloux avec émotion.

Laissez un commentaire on réagira avec vous!