Test de Apollo Justice: Ace Attorney Trilogy
Mesdames et messieurs les jurés, prenez place, le procès du portage de Apollo Justice: Ace Attorney Trilogy va débuter. Ce jeu, mis sur le banc des accusés, sort aujourd’hui, soit le 25 janvier 2024, sur la plupart des plateformes. Nous vous demanderons de faire silence pendant tout son déroulement, et ce, quelle que soit la plaidoirie de notre avocate. La session est ouverte !
« UN INSTANT ! » Votre honneur, Ace Attor-quoi ?
Ah, MAIS quel BONHEUR de retrouver le monde incroyable d’Ace Attorney ! Là où les avocats hurlent pour évacuer leur stress dans le lobby avant de commencer un procès. Là où les témoins sont tous plus farfelus les uns que les autres et surtout, mentent à tous les coups… Là où l’avocat de l’accusation peut faire preuve d’une mauvaise foi à toute épreuve pour gagner quel qu’en soit le prix. (V’là la guerre d’ego.)
Retrouvez Phoenix Wright, Maya et Pearl Fey, Emma Skye… Et découvrez pléthore de nouveaux personnages qui viennent enrichir l’univers de la licence ! Apollo Justice et Athéna Cykes rejoindront le crew de Phoenix ainsi que la talentueuse fille de Phoenix, Vérité Wright… Oui, vous l’aurez deviné, je suis une fan de la première heure ! Mais n’ayez pas peur si vous êtes néophytes, je vais vous expliquer le principe !
Pour débuter, Ace Attorney est une licence de visual novels composée de 8 jeux canoniques et de 3 spin-off. (Un cross-over avec la licence Professeur Layton, et deux « AA investigations » mettant en lumière le procureur Benjamin Hunter.) Apollo Justice: Ace Attorney Trilogy regroupe les 4,5 et 6. Voici le principe global à retenir : c’est un jeu narratif basé sur le monde judiciaire. Et il fonctionne par épisodes qui se suivent généralement chronologiquement. Ce triptyque en contient d’ailleurs 16 à lui seul, soit une bonne centaine d’heures de jeu pour en venir à bout !
« PRENDS ÇA ! » Comment joue-t-on à Apollo Justice: Ace Attorney trilogy alors ?
Les épisodes se construisent autour de 2 phases, parfois répétées. Il y a d’une part une période d’enquête, dans laquelle vous allez chercher des indices liés à l’affaire dont vous vous occupez. Vous devrez trouver les objets qui deviendront vos indices et interroger les témoins en leur extirpant les vers du nez. Vous aurez également des mini-jeux par moment, à base de recherche d’empreinte ou d’utilisation de luminol !
L’autre moment, le plus connu et ayant fait la réputation de ces jeux, sera le procès. Les témoins vont se succéder à la barre, et vous aurez la lourde charge de défendre votre client(e) contre vents et marrées ! Et dites-vous que cela débutera toujours par une situation désespérée. D’autant plus que les personnes interrogées ne vous faciliteront jamais la tâche : qu’elles mentent par inattention, malveillance, protection ou omission, vous devrez trouver la faille dans leurs témoignages pour démêler le vrai du faux. Vous découvrirez une galerie de personnages tous plus originaux et caricaturaux les uns que les autres, pour votre plus grand bonheur !
Si cette partie a fait le succès de la licence, c’est grâce à la montée en puissance de la tension au fur et à mesure que vous réussirez à retourner complètement l’opinion du juge sur la culpabilité de votre client(e). Persuadé(e) jusqu’au bout de son innocence, vous finirez par démêler le vrai du faux à coup de cris iconiques : « Objection », « Un instant », « Prends ça » ! La musique change au fur et à mesure de vos découvertes et devient de plus en plus endiablée, vous sentez que vous avez ferré le bon poisson et BIM ! VERDICT INNOCENT ! Exceptionnel.
« SILENCE ! » Ça a l’air dur et un peu barbant votre Visual Novel…
Très chèr(e) procureur(e) (avec de la prestance – la flatterie, y’a que ça de vrai !). Je vais vous appeler Hunter. Très cher Hunter, si comme moi vous êtes à la poursuite de la vérité, vous verrez que ce portage a tout fait pour vous faciliter la tâche si vous en avez besoin. Déjà, vous avez la possibilité de faire appel à votre collègue au bout de deux erreurs pour obtenir un indice mais il y a MIEUX ENCORE.
Sachez que vous avez la possibilité de laisser le jeu… Jouer sans vous. Testé pour vous par votre hôtesse ici présente. Mieux que AFK Arena, même plus besoin de jouer si vous avez envie de suivre l’histoire pépère ou de passer un moment trop compliqué pour vous. Elle est pô belle la vie ? (BON J’AVOUE, je ne m’en servirai jamais pour moi. Mais vous savez que ça existe !)
Et d’ailleurs, plusieurs pouvoirs possédés par les avocat(e)s permettront de faire varier le gameplay. Phoenix peut faire cracher le morceau aux témoins les plus récalcitrants avec son magatama, Apollo détecte les mensonges grâce aux tics de ses interlocuteurs et Athéna se sert de la psychologie analytique pour aller au delà des traumas !
Et si vous avez peur de vous ennuyer, sachez que les enquêtes et procès sont aussi drôles que touchants par moment. À force de lire des blagues et de suivre des personnages qui sourient malgré tout, on se laisse parfois cueillir par des moments plus matures et profonds qu’il n’y paraissent. On s’attache fortement aux personnages, autant « méchants » que « gentils ». Et je vous mets au défi de ne rien ressentir quand le procès fait soudain une volte-face ! Alors, certes, il faut aimer lire. Mais « vous remettre à la lecture » ne fait-elle pas partie de vos bonnes résolutions 2024 ? C’est l’occasion de joindre l’utile à l’agréable !
« OBJECTION ! » Si j’y avais déjà joué, quel intérêt pour moi ?
Très chèr(e) procureur(e) (avec de la classe – la flatterie, y’a que ça de vrai !). Je vais vous appeler Godot. Très cher Godot, éliminez l’impossible, il ne vous reste que la qualité. Le format 16/9 dans lequel tous les jeux ont été passés rend super bien, autant sur une console portable que sur une télévision. Tous les chapitres sont atteignables dès le départ, vous permettant de ne faire ou refaire que ceux que vous voulez. Deux chapitres initialement sortis en DLC ont été ajoutés.
Les doublages et sous-titrages ont été faits dans de nombreuses langues, vous permettant de profiter de celle que vous préférez (j’aime trop les cris anglais, mon choix fut vite fait !). Plusieurs bonus ont été ajoutés, comme la possibilité de regarder des artworks, de profiter de morceaux tirés de l’extraordinaire BO interprétés par un orchestre, ou de jouer avec les animations des personnages ! Encore mieux, vous pouvez changer les musiques et fonds des menus (quoi ? Moi j’aime TROP) !
NOTE: 18/20 – Bon, pour tous les fans de la licence, et ceux qui ne le sont pas encore, c’est un GROS OUI. Les jeux sont toujours aussi chouettes, la musique est géniale, les traductions sont bienvenues.
Tout a été pensé pour en faciliter l’accès et le portage est très généreux. Le prix de lancement en arrêtera peut-être quelques un(e)s, mais ce Apollo Justice: Ace Attorney Trilogy a été fait avec le cœur. C’est tout, la séance est levée.
💎 Review réalisée à partir d’une version presse PC, jouée sur Steamdeck.
Un autre test: découvrez celui sur Jusant par ici
Points Positifs
● Les 3 jeux, toujours aussi jouissifs.
● Les épisodes bonus.
● La BO.
● Les nombreux ajouts pour plaire aux fans.
Points Négatifs
● Il faut VRAIMENT aimer lire, cela en arrêtera certain(e)s.
● Les voix en français paraissent mal enregistrées par moments.
Informations
Sortie : Le 25 janvier 2024
Langue : Doublages et sous-titres en Japonais, Anglais, Français, Allemand, Chinois, Coréen.
PEGI : 12
Dispo : PS4, PC, One, Switch
Éditeur : Capcom
Développeur : Capcom
Mode : Solo
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Objection!
J’te tiens ! 😁
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