ActionRPGTest

Test de Reynatis, le nouveau cru de FuRyu

Test de Reynatis

Rentrons directement dans le vif du sujet par ce que j’ai vu en tout premier :

Alors oui, franchement la jaquette du jeu m’avait donné envie. Je la trouve belle que ce soit le style, le dessin ou les couleurs. Je n’arrêtais pas de me dire que ça me faisait penser à quelque chose estampillé Square Enix.

Donc j’ai cherché, car j’avais envie de savoir, surtout après avoir mis en route le jeu. Il s’avère que l’équipe de développement inclut des personnalités comme Kazushige Nojima (scénariste de Final Fantasy VII, XV, KH2), Yoko Shimomura (compositrice de Kingdom Hearts), et Yusuke Naora (directeur artistique des Final Fantasy VII, de FFX).

Voilà, c’est noir sur blanc, maintenant, vous comprenez tout comme moi d’où venait mon titillement. Tout s’explique, et il n’y a pas de mal à s’inspirer. Par contre, en jeu, je ne trouve pas que ça suinte Final Fantasy, c’est vraiment plus Kingdom Hearts. Notamment lorsque j’ai découvert pour la première fois la transformation de Marin : que ce soit sa tenue ou son arme, je ne pouvais pas m’empêcher de penser à Sora !

Passez cela, je n’ai plus trouvé le jeu spécialement « beau ». Il y a un contraste étrange dans les graphismes. Je m’explique. Par exemple, Kuon, Nika ou Ukai ressortent particulièrement, je les trouve réussis. Alors que Kaido que l’on découvre au début du jeu est tout simplement dégueulasse, je n’ai pas d’autre mot ! On dirait moitié une miche de pain, moitié une pomme de terre avec des yeux sur lesquels on a juste déposé une lentille (celle des lentilles saucisses, si si).

Puis, à côté de ça, je regarde les vêtements de Marin, et je me rends compte qu’il y a des détails de dingue comme la chaine à la petite sacoche qui bouge lorsque l’on est en mouvement. Je regarde les rues et c’est à nouveau l’ascenseur émotionnel…

En fait, il y a zéro profondeur, alors qu’à côté de ça, la ville est travaillée de telle façon qu’elle fait réaliste : on a de vraies enseignes, une vraie modélisation de Shibuya, les PNJ font leur vie mais s’arrêtent pour vous signaler si vous vous dévoilez, les voitures s’arrêtent quand vous traversez n’importe où…

D’autre part, tout ce qui est interface de menus et téléphone du personnage, je trouve que c’est réussi et agréable à l’œil.

L’histoire de Reynatis se déroule dans les rues de Shibuya à Tokyo. Dans un monde où la fantaisie rencontre la réalité, les citoyens de Shibuya craignent la magie et son pouvoir, forçant les sorciers à dissimuler leurs capacités surnaturelles ou à faire face à l’oppression qui les entoure.

En gros, les gens avec des pouvoirs se dissimulent ; mais il y a aussi d’autres raisons que je vous laisserai découvrir.

En quête de liberté, le sorcier Marin se rend à Shibuya, où il rencontre Sari, un agent de la M.E.A, une organisation dédiée à maintenir les sorciers sous contrôle. Vous l’avez peut être compris, par la force des choses, les deux en viendront à collaborer. Pour en dire plus sur Marin, c’est un étudiant de 19 ans. Il a découvert ses pouvoirs magiques à l’âge de 14 ans, après un accident de voiture qui l’a laissé aux portes de la mort.

Depuis, il a grandi dans l’oppression, incapable de vivre librement en tant que sorcier. Pour se libérer de cette oppression et obtenir sa liberté, il vise à devenir « le sorcier le plus puissant, qu’aucun ne pourra vaincre ». Pour y parvenir, il se rend, comme je vous l’ai dit juste avant à Shibuya, pour suivre les dernières paroles laissées par son père.

Quant à Sari, c’est une ancienne policière qui a été attaquée et gravement blessée par un monstre à Shibuya au printemps 2021. Alors qu’elle était sur le point de mourir, elle s’est éveillée en tant que réplique et a rapidement rejoint la M.E.A (Agence Magique). Désormais, elle travaille en tant qu’agent de la Force Spéciale Magique de la M.E.A. Bien que certains cherchent à utiliser son image pour le recrutement, Sari s’oppose à ce rôle.

Le scénario comporte de bonnes idées. Certes, ce n’est pas le scénario de l’année, mais ça se tient. Enfin, tout dépendra de vous… Oui, car malheureusement, le jeu est en anglais et il y a pas mal de texte.

Reynatis est un action-RPG dans lequel on va jouer Marin, mais aussi Sari à tour de rôle. Puis, on aura des personnages pour constituer notre groupe. On peut jouer et se balader dans la ville avec le personnage que l’on souhaite et en changer simplement en switchant.

Le gameplay de combat est très basique, on appuie toujours sur la même touche et lorsque c’est possible, on lance une attaque spéciale. Par contre, ce qui se démarque, c’est le système de posture nommée Opprimé et Libéré. En gros, en mode Libéré, on combat en consommant des MP et je peux vous dire que c’est une jauge qui baisse très vite. Ce qui nous force à passer en mode Opprimé pour faire remonter cette jauge soit en faisant des esquives, soit en ne faisant rien.

Ça peut être long, je ne trouve pas que ce soit une super idée, car ça casse littéralement l’action (je rappelle en plus qu’on est dans un action-RPG) et ça fait trainer les combats inutilement. Ce constat est d’autant plus flagrant en début de jeu, je vous rassure, une fois votre équipe au complet, en switchant de personnage, vous éviterez d’attendre bêtement !

Sinon, niveau possibilité, vous avez aussi une esquive qui peut être parfaite. Pour cela un cercle rouge apparait à l’écran, il faut appuyer au bon moment pour faire monter la jauge du cercle jaune et ainsi frapper en ralentissant l’ennemi. Je voudrais aussi parler vite fait du dash arrière dans la série de coups de Sari qui m’a gêné plus d’une fois lorsque j’avais des groupes d’ennemis, notamment dans mon dos. Et la caméra qui se place débilement dans les murs ce n’est vraiment pas marrant.

Vous pouvez vous promener où vous le souhaitez, à part face à la M.E.A, encore que, une fois assez fort, vous pouvez vous venger en les frappant.

Au sol, vous aurez des genres de halo de couleurs pour vous signaler qu’il y a des items à récupérer tels que du soin ou de l’argent. Les points bleu lumineux sont là pour vous signifier que vous pouvez passer sur un autre morceau de la map. Et oui, si vous vous posez la question, vous aurez un temps de chargement à chaque fois. Vous trouverez aussi divers magasins pour faire vos achats.

Les personnages ont un niveau de stress signalé dans un rond rouge. Pour le faire baisser, vous pouvez parler aux PNJ ou allez dans une zone de sureté prédéfinie sur la map. Le niveau de stress monte considérablement lorsque vous combattez dans la rue puisque vous vous transformez à la vue de tous. Cela déclenche une réaction en chaîne, où tous les PNJ relaient l’info sur leur téléphone. Une fois que vous atteignez 100, une brigade intervient et je peux vous dire qu’elle vous one shot.

En vous promenant, au détour d’un coin de rue, vous tomberez sur des personnes (qui sont identiques, il faut croire que c’est une grosse fratrie qui achète leur vêtement dans le même magasin) avec une aura violette. Lorsque vous les battez, vous gagnez évidemment de l’XP.

Cependant, si je vous en parle, c’est que cette aura violette est une sorte de corruption qui pollue toute la ville. Et si vous regardez en bas à droite de l’écran, vous verrez une jauge violette nommée Malice. Pour faire descendre efficacement cette jauge, il faut mener à bien toutes les quêtes annexes du jeu ! Un moyen malin de la part du studio pour vous obliger à faire leurs quêtes, mais un petit ennui pour vous puisque celles-ci ne sont pas des plus passionnantes.

Mais surtout, c’est le fait de faire baisser la Malice qui fait apparaitre plus de graffitis dans la ville pour obtenir de nouveaux coups spéciaux ou capacités passives. Donc, si vous ne les faites pas, vous perdrez clairement en puissance, ce qui serait dommage au vu de la difficulté croissante.

Points Positifs

● Shibuya.
● Certains personnages vraiment réussis.
● Une fluidité impécable même quand l’écran est rempli !
● Une histoire sombre et mature.

Points Négatifs

● Inégalité dans les graphismes.
● Les quêtes annexes innintéressantes et obligatoires.
● Placement caméra.
● Pas de Français.
● Le chapitre annexe en collab avec Neo The World Ends With You.

Informations

Sortie: Le 27 septembre 2024
Langue: Textes EN
PEGI: 16
Dispo: PS4, PS5, Switch, PC
Éditeur: NIS
Développeur: FuRyu
Mode: Solo
Durée: 19h

Pour lire d’autres tests de jeux FuRyu, c’est ici

💜 Aidez-nous en partageant cette page, cela nous permet de vous proposer plus de contenu!


En savoir plus sur Le Blog Geek

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

Karma Shachou

Joueuse de RPG avant tout, elle a pourtant commencé avec Tetris sur les WC. La passion (geek, pas les WC) a persisté sur un blog en 2012 avec rien ni personne. Puis, elle a grandi avec de nombreux partenariats et quelques larbins en intérim. Touche à tout, jeux indé/AAA, sauf le sport, les FPS et les MMO (à part SWTOR, une religion de jeunesse), elle poursuit sa route vers la gloire et s'étend même dans d'autres domaines ! Par contre, il n'y a plus de place chez elle : ah les collections !!!

Laissez un commentaire on réagira avec vous!