ActionRPGTest

Test du jeu vidéo Crymachina chez NIS et FuRyu

En 2022 sortait un jeu au nom énigmatique Crystar. Eh bien Crycry est de retour! (Je parle du nom en « cry », ce n’est pas une suite). Cette fois, FuRyu nous propose CRYMACHINA déjà sortie sur plusieurs plateformes en juillet. Le jeu revient chez nous dans une version Deluxe.

Avant-propos

Pour ceux qui ne m’avaient pas lu au sujet de Crystar, je précise que Crymachina aborde lui aussi tout un tas de thématiques sombres, voir « violentes » pour des personnes sensibles. De plus, le jeu est très fourni en vocabulaire, sachant qu’il n’est pas traduit, cela vous demandera de l’attention.

En ce qui concerne cette édition physique Deluxe, elle vous propose un mini artbook ainsi qu’un code pour obtenir la digital soundtrack.

Une histoire intéressante et riche

À chaque fois, je me fais avoir par les histoires des jeux de chez FuRyu. Je trouve qu’ils ont toujours de bonnes idées (c’est la technique qui ne plait pas trop en général). Voici ce que raconte Crymachina: Nous sommes dans un futur, très très loin après les événements qui ont décimé l’humanité. Ouais, on n’est pas là pour rigoler, prenez votre boite à mouchoirs. En plus d’une pandémie, la Terre est devenue inhabitable faute aux guerres des ressources. En gros ce qui va se passer d’ici peu sur la Terre XD.

Sentant l’extinction de la race humaine, des chercheurs ont créé une immense arche nommée Eden ainsi que des Deus Ex Machina. Les Deus sont des machines dotées d’intelligence artificielle. Au nombre de 8, elles ont chacune une fonction bien précise sur l’Eden dans le but de recréer des humains. Par exemple, Enoa que l’on rencontre dès le début du jeu a pour fonction de reconstruire le psychisme humain.

Pour accomplir leur tâche, les Deus ont à disposition des corps mécanisés et de vraies consciences humaines, ce qui fait d’eux des synthétiques. Quand les consciences sont compatibles avec des corps pour devenir humains, ont les nomment EVE. Le personnage dont on prend les commandes et l’une d’elle, Leben. Enoa va convier Leben à l’aider, car des problèmes sont survenus sur l’arche.

En somme, comme je l’avais dit, une histoire intéressante avec tout un petit vocabulaire à lui. Et encore, pour ne pas spoiler, j’ai vraiment résumé. Mais, il y a un « mais ». Au bout d’un moment, j’ai quand même senti que l’histoire retombée et à cela, c’est ajouté d’autres soucis que l’on verra.

Devenir de vrais humains

Leben sera accompagnée de 3 autres camarades, qui changeront au fur et à mesure de l’histoire. Il faudra du coup penser à monter chaque personnage pour ne pas se retrouver démuni fasse aux boss. Une fois en combat, elles revêtent une tenue et on remarque que tout est plus falshy. D’ailleurs, les coups portés sont, eux aussi, de couleur flashy et néon. Probablement pour coller au monde futuriste/technologique. Toujours pour coller à l’idée, les ennemis se dissipent en tas de pixels.

On alterne entre phase donjon, longs couloirs et dialogues en visual novel. Bon, moi, en général, je ne suis pas trop cliente de visual novel. Mais en plus ici les discussions tirent en longueur et ne sont pas forcément dignes d’intérêt. (En gros, elles n’apportent rien hormis de la lecture supplémentaire).

Ces discussions ont tout de même une utilité, gagner de l’EGO. Cette monnaie sert à augmenter les statistiques des personnages et au Programme de soutien au combat. Tout est dans son nom, ce sera utile l’air de rien. Surtout qu’au début le jeu est facile, puis il devient plus compliqué (vous pouvez baisser la difficulté). Bref, l’EGO est une denrée à ne pas négliger. Et rassurez-vous, le jeu permet de passer les discussions.

Des visages angéliques, mais bien armée

Les discussions et les préparatifs se font dans une zone remplie de verdure, comme un jardin d’hiver. Un lieu chaleureux avec une sorte de bar où les filles se réunissent. C’est en fait le Hub. Les préparatifs se résument à augmenter le niveau des personnages grâce à l’XP gagner. Gérer l’équipement et mettre des compétences actives et passives. Une fois que vous avez terminé, vous pouvez partir en mission ou choisir une mission optionnelle.

En combat, comme vous le voyez sur la screenshot, vous avez plusieurs jauges de chaque côté. Vous avez des armes à droite et à gauche, ceci expliquant cela. Les combattantes ont des armes et des armes auxiliaires. Vous pouvez ainsi jouer à distance si besoin et si vous avez des munitions.

On peut esquiver, briser la garde ennemie et faire un finish sous certaine condition. C’est dynamique de manière générale, mais les personnages ne s’exécutent pas avec la même vitesse.

C’est normal, nos EVE ont des capacités et spécificités propres. Certaines étant donc plus rapides, d’autres frappent plus fort alors que d’autres brises plus facilement la garde ennemie. Mais très vite, on va se rendre compte que si sur le papier les combats sont stylés et bien pensés, dans la pratique tout ne fonctionnent pas. J’ai eu à plusieurs reprises des coups subis alors que j’esquivais. Mes coups n’étaient pas pris en compte. Et surtout, je l’ai déjà dit, mais après plusieurs heures, j’avais l’impression d’être devenue faible. De plus, comme je n’amassais pas assez d’XP (et apparemment c’est fait exprès), je devais rejouer les donjons.

Est-ce un paradis?

Parlons maintenant visuel. Les environnements et décors futuristes,- hormis dans l’espèce de bar qui est cosy -, sont pauvres, vides et répétitifs. Trop de couloirs, tuent le couloir. Et je souligne que les couloirs sont pratiquement qu’en ligne droite saupoudrée de rares embranchements. C’est peut-être mieux au final. L’opening lui est très beau, j’ai beaucoup aimé.

NOTE: 12,5/20 – Voilà, ma note est plus que correcte, mais je ne peux cacher ma frustration, car j’en attendais mieux et plus! En comparaison, j’ai préféré The Caligula Effect 2 (test ici).

J’ai bien aimé les personnages et leur histoire, ainsi que l’histoire générale. J’avais de l’enthousiasme pour ce titre, mais le soufflé est retombé au bout de plusieurs heures.

C’est dommage parce que FuRyu à toujours de bonnes idées, un level-design/chara-design et un univers intéressant, mais c’est tout. Faute à des problèmes qui auraient pu être évités.

💎 Review réalisée à partir d’une version Switch.
💜 Aidez nous en partageant cette page, cela nous permet de vous proposer plus de contenu.

Points Positifs

● Le genre d’histoire futuriste qu’on aime.
● Combats dynamiques.
● Jeu fluide.
● Bonne bande son.
● Personnages attachants.
● Un opening qui donne envie.

Points Négatifs

● Trop de discussions!
● Impressions de répétitivité et de longueur: bestiaire, environnement, discussion, rejouer pour l’XP…
● Pas de traduction FR.
● Un peu compliqué d’obtenir les quêtes optionnelles.
● Difficulté étrange.
● Checkpoint placé bizarement.

Informations

Sortie: Le 27 octobre 2023
Langue: Texte en EN
PEGI: 12
Dispo: PS5, PS4, Switch
Éditeur: NIS America
Développeur: FuRyu
Mode: Solo


En savoir plus sur Le Blog Geek

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

Karma Shachou

Joueuse de RPG avant tout, elle a pourtant commencé avec Tetris sur les WC. La passion (geek, pas les WC) a persisté sur le blog en 2012 avec rien ni personne, puis, elle a grandi avec de nombreux partenariats et quelques larbins en intérim. Touche à tout, jeux indé/AAA, sauf le sport, les FPS et les MMO (à part SWTOR, une religion de jeunesse), elle poursuit sa route vers la gloire et s'étend même dans d'autres domaines! Par contre, y'a plus de place chez elle: ah les collections!!!

2 réflexions sur “Test du jeu vidéo Crymachina chez NIS et FuRyu

Laissez un commentaire on réagira avec vous!