Test du jeu The Caligula Effect 2 chez NIS
Après avoir joué à un jeu, il est normal qu’on s’intéresse à sa suite. The Caligula Effect 2 est sorti en 2021 sur PS4 et Switch, puis en 2022 sur PC. Il s’offre cette année une sortie sur PS5 toujours chez NIS.
Comeback sur le jeu précédent
Dans un lycée, une poignée d’élèves se rendent compte et savent qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Notre personnage quant à lui s’en rendra compte lors d’un discours où il verra des bugs graphiques: des gens déformés. L’idole, nommé µ le remarque et décide de venir nous parler.
En même temps, on la comprend, elle veut que tout le monde reste dans la joie qu’elle a créée. Ce monde idéal s’appelle Mobius, c’est un monde virtuel qui aspire la conscience des gens malheureux via les chansons de µ. Pour l’épauler, elle peut compter sur Les Musiciens d’Ostinato qui approuve totalement le faux monde. Le camp adverse, dont on fera partie, se nomme le Go Home Club. Voilà, c’est comme cela qu’on va se retrouver à combattre via la manifestation de nos émotions (Catharsis Effect) pour atteindre le monde réel.
Comme je l’avais dit pour le premier opus, n’hésitez pas à vous intéresser à l’animé pour vous aider à étoffer l’histoire. Et ce lien mène à mon test du 1.
Caligula Effect 2: la suite
L’histoire officielle nous dit que tout commence lorsqu’une poupée virtuelle du nom de Regret décide de créer un nouveau monde, Redo, pour sauver les habitants accablés par leurs anciens regrets en les emprisonnant à leur insu dans cette simulation. Cependant, ce « paradis » est chamboulé par l’apparition d’une idole virtuelle nommée χ. Elle réussit à s’immiscer dans le monde créé par Regret afin de restaurer les souvenirs oubliés du monde réel aux étudiants piégés. Afin de s’échapper de Redo, ces derniers forment le Go-Home Club, un groupe de résistance qui va lutter contre Regret et ses tueurs à gage: les Obbligato Musicians.
En fait, même si ce n’est pas évident de le comprendre, cet opus se déroule quelque temps après le premier. Le tout lié habilement, mais en gardant le concept du premier jeu! En effet, comme vous venez de le comprendre en lisant le résumé de l’histoire, on a une nouvelle fois une virtualdoll qui met le chantier. Même si l’idée partait d’un « bon sentiment ». Vous avez aussi une idole χ qui elle va vouloir briser le concept avec l’aide de quelques éveillés. De plus, sans vous spolier, χ participe, elle aussi, à connecter les 2 jeux puisqu’elle a un lien fort avec un personnage.
Le problème, c’est que de reprendre exactement le même concept d’histoire peut littéralement faire perdre des joueurs. Et je ne leur en voudrais pas, car je me mets à leur place et je comprends que ça donne un manque d’originalité flagrant! À noter que ceux qui n’ont pas joué au 1, ils pourront jouer sans problème à celui-ci. Effectivement, malgré les quelques liens, tout est compréhensible.
Enfin, vous serez également en terrain connu pour tout ce qui concerne la construction du jeu. En effet, vous retrouverez le réalisateur Takuya Yamanaka. Tadashi Satomi pour la création du monde. Oguchi pour le character design. Tsukasa Masuko pour la bande originale.
Rentrons dans le vif du sujet
Les combats dans The Caligula Effect 2 se déroulent au tour par tour en semi-temps réel, et ils sont rythmés par une série d’actions stratégiques. Tout ce que vous faites consomme des SP. Vous incarnerez un personnage principal, homme ou femme selon votre choix, dont les compétences évolueront au fil de l’histoire. Tout comme celles de votre équipe. On notera que l’on peut désormais choisir de laisser l’IA se charger du reste de l’équipe. Mais contre des boss, cela c’est avéré mortel pour l’équipe… Après 2, 3 cata’, on préférera gérer soi-même.
Les personnages disposent d’une ressource appelée Eclats d’Émotion qui est essentielle pour utiliser des compétences spéciales. Ces éclats sont gagnés en attaquant les ennemis et en subissant des dégâts. La gestion judicieuse de ces éclats est cruciale pour remporter des combats difficiles.
Chaque personnage possède un ensemble de compétences uniques, allant des attaques de mêlée aux sorts magiques. Vous pouvez personnaliser les compétences de vos personnages à l’aide d’un système de développement qui vous permet d’acquérir de nouvelles compétences et d’améliorer les existantes.
En parlant de compétences, l’une des clés de la victoire réside dans la mise en place d’une équipe équilibrée. Chaque personnage a des compétences et des rôles spécifiques, comme les attaquants, les soigneurs, etc. Il faut coordonner ses personnages pour exploiter au mieux leurs forces et couvrir leurs faiblesses.
Le retour de la fameuse Imaginary Chain
Ce système lors d’un combat avait déjà été utilisé dans le premier jeu. Mais je vais bien sûr le revoir avec vous. Donc l’Imaginary Chain vous permet de voir à l’avance comment les commandes sélectionnées seront exécutées.
En fait, lorsque vous sélectionnez une action, un second écran vous montre la séquence imaginaire. La séquence se mettra à jour pour chaque action de membre, mais aussi celle des ennemis. Le but, vous l’avez compris, c’est de créer des chaines de combos.
Le but est de pouvoir changer ou adapter sa stratégie, mais c’est aussi une façon pour la licence de se démarquer.
Le pouvoir de la musique
Puisqu’on a une virtualdoll avec nous, il serait dommage de ne pas l’exploiter. Vous l’avez saisi, vous pourrez faire appel à elle en combat. En effet, vous avez une jauge nommée χ-jack qui une fois pleine pourra être déclenchée pour faire chanter χ. Cette chanson tirée de son répertoire vous octroiera des sortes de bonus appelés boost.
Pour remplir la jauge, vous aurez des cristaux à trouver et à briser pour mettre la main sur les Point χ. Pour étoffer le répertoire de votre virtualidoll, vous devrez acheter des paroles.
Dans cet opus, les Musiciens Ostinato ont laissé la place aux Obbligato. Leurs donjons ont à nouveau une musique qui leur est propre et la corrélation entre celle-ci et notre virtualdoll est intelligente.
Le monde, les PNJ et ce que je vois
Vous rencontrerez différents types de quêtes secondaires. Comme les quêtes de recrutement, les quêtes de relations, etc. Si elles ont été améliorées (moins de bla bla et plus rapides), elles sont en revanche toujours peu engageantes. En fait, ce sont les quêtes pour mieux connaître notre équipe qui sont les plus sympas.
En ce qui concerne les graphismes, je dirai qu’on a un mélange de monde virtuel dystopique et de manga. On voit souvent ça dans ce genre de jeu, et pour moi Persona reste le plus beau. Notez que les personnages sont réussis et sur PS5 le jeu est fluide.
Les environnements sont un mélange de décors futuristes et de paysages urbains. Néanmoins, certains pourront ressentir une certaine répétition dans la conception des niveaux. Les donjons, bien que graphiquement différents, ont tendance à offrir une expérience de jeu similaire. Cela devient lassant à la longue. D’ailleurs, comme les PNJ: ils se ressemblent tous à force. Le level-design est plus poussé, on voit la différence d’avec le premier opus.
NOTE: 14/20 – Franchement, si vous ne connaissez pas le premier jeu, c’est encore mieux. Car, je pense sincèrement que vous apprécieriez d’autant plus ce 2. Mais si vous avez fait les 2, vous aurez le plaisir de voir les quelques améliorations.
Comme d’habitude avec ce genre de jeu, il y a de la lecture et vous devrez composer avec l’anglais. Pour ce qui est de la bande sonore, les développeurs continuent de soigner leur recette.
L’Imaginary Chain est toujours le point qui différencie la licence The Caligua Effect des Persona et autres jeux du style.
💎 Review réalisée à partir d’une version PS5.
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Points Positifs
● Difficulté revue par rapport au 1.
● Meilleure lisibilité.
● Toujours sympa de découvrir ses coéquipiers.
● La J-pop.
● Bonne durée de vie.
Points Négatifs
● Daté graphiquement.
● Au final pas d’interet si on a fait le 1.
● Pas de traduction FR.
● Quêtes secondaires toujours peu palpitantes.
Informations
Sortie: Le 20 octobre 2023
Langue: Texte en EN
PEGI: 12
Dispo: PS5
Éditeur: NIS America
Développeur: FuRyu
Mode: Solo
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