Test du jeu vidéo DROS de emergeWorlds

À genoux, voici l’heure de devenir chevalier et de partir pour votre première quête dans ce jeu très prometteur développé et édité par le studio australien emergeWorlds. Voici le test du jeu vidéo DROS.

Le jeu est disponible depuis juillet 2023 sur PC et tout récemment sur Nintendo Switch, ce 12 juillet 2024 pour être exacte. Dros est le résultat d’un excellent travail de emergeWorlds qui a su créer un jeu mêlant des puzzles, de l’aventure, une relation unique entre les deux personnages principaux que tout oppose. Le tout dans un univers dark fantasy recevant de très bonnes critiques sur Steam de la part de la presse, mais aussi des joueurs.

Dros ? Ça veut dire quoi et c’est quoi exactement ce jeu ? Mais que vaut cette version Switch ? Allez, je vais répondre à toutes tes questions.

Un voyage entre alchimie et chevalerie

Alors, on va commencer par le mot « Dros ». C’est le nom donné à des petits monstres, très souvent ressemblant à des boules de gélatine ou des petits monstres gluants, qui, pour survivre, doivent se lier à une coquille. Certains de ces Dros se battent pour obtenir des coquilles plus grandes et plus puissantes que les autres pour monter dans la hiérarchie.

Ces créatures proviennent de l’esprit fou d’un alchimiste, qui porte le nom très original de « l’Alchimiste ». Ce scientifique, qui s’est vu banni, car traité de fou par ses compères pour ses expériences interdites, a dû fuir caché dans une forêt pour continuer ses projets secrets. Pour exercer son art, il construisit une tour du nom également très recherché de « tour de l’Alchimiste ». Bon les gars, il va falloir bosser les noms là parce que ce n’est pas jojo haha.

Le jeu débute en retrouvant un Dros enfermé dans une cellule en verre, retenu en détention par l’Alchimiste. Après avoir réussi à bouger comme un fou dans cette prison de verre, ce petit Dros réussit à la casser pour s’enfuir dans les égouts avec l’espoir de pouvoir sortir de cette tour.

Nous voici à l’extérieur de la tour, dans la peau, ou plutôt dans l’armure d’un chevalier, voici venir le « Capitaine ». Ce fier soldat est un Chasseur de prime sans peur et rempli de courage. Sa mission ? S’emparer de la flûte de l’alchimiste qui se trouve au sommet de la tour et empocher un sacré gros pactoles. Le seul hic, l’entrée de la tour a été clôturée pour éviter toute intrusion, impossible d’avancer plus loin.

Après avoir récolté diverses informations à l’entrée de la tour, nous apprenons que de nombreux aventuriers ont tenté de réaliser cette quête avant notre valeureux Capitaine, mais en vain, aucun n’en est revenu en vie.

Une fois notre enquête faite auprès des quelques personnes présentes sur les lieux, nous récupérerons un plan pour pouvoir accéder à la tour et la porte d’entrée n’est autre que les égouts. 

Ni une ni deux, nous voilà les deux pieds dans la crasse, nous apprenons rapidement les simples mécaniques du jeu, mais nous parlerons plus tard du gameplay. Après avoir affronté les quelques Dros qui gardaient l’entrée et s’enfonçant assez profondément dans les égouts, nous voilà pris en embuscade par plusieurs bestioles gluantes. Voici qu’apparaît devant nous… l’Alchimiste.

À peine le Capitaine levant le bras, armé de son épée pour asséner un coup à la cible de notre venue, que l’Alchimiste, beaucoup plus rapide et puissant, vient trancher le bras de notre chasseur de prime, le balançant ensuite dans le fond des égouts, le laissant pour mort.

C’est à ce moment-là que notre petit Dros rencontre le fameux Capitaine et que cette créature prit notre chevalier comme coquille, liant nos deux compagnons de leurs destins, pourtant que tout oppose, ayant besoin chacun de l’autre pour vivre. Car le pouvoir du petit Dros est de soigner et redonner de la vie à son hôte, tandis que cette petite bestiole a besoin d’une coquille forte pour s’échapper de la tour et survivre.

Comment nos deux acolytes vont-ils collaborer pour arriver au sommet de la tour ? Eh bien passons au gameplay.

Moi, c’est le cerveau, toi les muscles, ok ? 

Dros se compose d’une quarantaine de niveaux, chacun unique, ressemblant à des dioramas, avec des thèmes et ambiance tous différents. Ils sont composés de plateformes en 3D, proposant différents puzzles, mécanismes, ennemis et surprises. Pour avancer, le jeu met l’accent sur la coopération entre les deux personnages, vous devrez alterner donc entre petit Dros et le Capitaine avec chacun leurs caractéristiques individuelles.

Le Capitaine, lui, équipé de son épée et de son armure, sera capable de terrasser les plus féroces adversaires, mais sera aussi capable de détruire certains éléments du décor pour permettre à notre équipe d’avancer et d’accéder à certaines zones. En revanche, dû à son armure très lourde, il ne pourra pas sauter et sera donc dépendant de son nouveau compagnon pour lui frayer un chemin.

Petit Dros, lui, s’occupera de résoudre des énigmes, débloquer des mécanismes et pourra se glisser dans les endroits les plus exigus ou au travers de grilles, inaccessible pour notre fier épéiste. Il peut également détecter les éléments invisibles pour les humains comme des plates-formes ou encore des systèmes électroniques. Son pouvoir, comme mentionné plus haut, permet de soigner nos deux personnages à condition d’avoir en réserve de l’énergie Prima, ressource que l’on peut collecter tout au long des différents niveaux.

Le gameplay est très simple, une touche pour attaquer et bloquer avec le Capitaine, une touche pour passer à petit Dros, et une autre pour voir avec une vue de hauteur. Rien de bien compliqué ici pour la prise en main.

Nous pourrons croiser tout au long de l’aventure des Dros avec des caractères et des personnalités complètement différentes et délirantes. Racontant parfois leurs histoires, leurs rêves, leurs parcours ou tout simplement demandant notre aide pour diverses choses. Comme aider un Dros à améliorer sa coquille pour pouvoir plaire et draguer une autre Dros.

Des documents, trésors et collectibles sont dissimulés un peu partout dans les différents niveaux pour en apprendre plus sur ses Dros, l’Alchimiste, Capitaine, mais aussi la vie dans la tour. Cela invite à explorer tous les niveaux pour en dénicher le moindre secret ou dialogue caché pour apprendre vraiment toute l’histoire du jeu.

Les égouts, c’est obligé d’être moche et puer ? 

Eh bien pas ici, enfin si les égouts ne donnent vraiment pas envie d’y passer ne serait-ce qu’une minute avec tous les ennemis et pièges qui sont dressés devant vous, mais les graphismes sont magnifiques. Le style donné ici, tantôt steampunk tantôt dark fantasy, donne un style absolument unique et facilement identifiable.

Les Dros ont un style incomparable et ça, c’est très fort, car ce sont toutes des petites boules gluantes et pourtant, elles ont toutes leur identité qui leur crée un charme unique.

Concernant la bande son, elle a été composée par l’artiste électronique Arovane, qui s’intègre parfaitement avec l’univers du jeu et accentue l’immersion du joueur dans l’exploration de la tour de l’Alchimiste.

NOTE: 16/20 – Cela vaut-il le coup de craquer pour la version Switch de DROS ? C’est un grand oui pour ma part. Ce petit jeu d’aventure va vous faire voyager dans la tour de l’Alchimiste et vous faire creuser les méninges partout où vous serez avec cette version portable.

Si vous voulez récupérer les documents dissimulés aux quatre coins des quarante niveaux que compose cette épopée inattendue de notre duo improbable, cela permettra de rajouter de la matière à l’histoire pour renforcer l’immersion et l’affection que l’on peut porter à nos deux compères.

Pour terminer, un mode speedrun est disponible et donne accès à des secrets sur l’histoire du jeu, ainsi qu’un mode défi post game qui prolonge cette expérience de jeu fantastique de nos deux petits gars, qui, je suis sûr, vous aurez du mal à lâcher.

💎 Review réalisée à partir d’une version presse Switch.

Un autre test mignon ici

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