Test HUNTERxHUNTER NENxIMPACT prêt au combat ?
Êtes-vous prêt pour passer votre examen de Hunter ? Et bien, vous allez pouvoir vérifier cela avec le nouveau jeu de baston HUNTERxHUNTER NENxIMPACT. Développé par Bushiroad Games en collaboration avec Eighting, publié mondialement par Arc System Works, on peut dire qu’il y a de l’expérience derrière le titre.
Très attendu par les fans, notamment parce que peu de jeux HUNTERxHUNTER sont sortis à ce jour, surtout en comparaison avec des licences comme Dragon Ball ou Naruto. Alors, une fois le jeu en main, qu’est-ce que ça donne ?

Une histoire riche, mais non exploitée
Petit rappel pour celles et ceux qui n’ont jamais lu ni vu le manga : HUNTERxHUNTER se déroule dans un monde où les Hunters sont des citoyens d’élite, ayant le droit de faire pratiquement tout ce qu’ils veulent ou d’exercer le métier de leur choix, à condition de présenter leur licence de chasseur.
Nous suivons le jeune Gon Freecss, âgé de seulement 12 ans et vivant sur l’île de la Baleine. Il rêve de devenir Hunter pour retrouver son père, Ging Freecss, lui-même considéré comme l’un des plus grands Hunters, que l’on croyait mort.
Mais pour devenir Hunter, il faut réussir un examen extrêmement difficile, organisé chaque année. C’est lors de cette épreuve que Gon fera la rencontre de ses futurs compagnons : Kirua, Kurapika et Leolio.
Tout au long de leurs aventures, ils devront affronter de redoutables ennemis comme le mystérieux Hisoka, et maîtriser des techniques puissantes, comme le Nen.
J’espère en revanche que vous n’attendez pas de ce jeu qu’il vous fasse découvrir l’histoire, car elle est ici plus un prétexte au gameplay qu’un vrai récit captivant. Plutôt que de proposer une aventure scénarisée immersive, le jeu adopte une structure assez minimaliste en retraçant les cinq Arcs du manga, compressé en 4 voir 5 combats par Arcs.

C’est un enchaînement de cinématiques statiques à quoi nous avons le droit, j’aurais pu même appeler ça un PowerPoint. Avec des dialogues peu animés, ou les événements sont survolés, c’est une sorte de best of, voir une galerie des affrontements très sommaire ne transportant pas le joueur dans l’œuvre. Le tout pour à peu près 1 à 2h de jeu. Pour les fans, cela offre une révision express. Pour les novices, ce n’est pas suffisant pour comprendre ne serait-ce que l’intrigue ou bien l’histoire du manga. Plutôt décevant pour cette partie-là…
Le premier Arc est dédié à l’apprentissage des bases de la bagarre pour comprendre toutes les subtilités sur gameplay. On va en parler juste là.

Un gameplay dynamique et accessible
Au niveau du gameplay, on ressort le bon vieux jeu de baston en 3 Vs 3 en 2.5D que l’ont peu retrouvé sur Marvel Vs Capcom 3 ou bien Dragon Ball Fighter Z qui permet un gameplay assez nerveux et visuellement explosif. Chaque équipe peut alterner les combattants à tout moment, utiliser des assistances, ou déclencher des attaques en duo, ce qui ouvre de nombreuses possibilités tactiques.
Il faudra donc tester et essayer tous les personnages, après ça ira relativement vite, car le roaster est assez lite avec 12 personnages jouables. À titre de comparaison, comme je les ai mentionnés plus haut, Dragon ball Fighter Z possède 44 perso jouable (24 sans les DLC) et Marvel Vs Capcom 3 en possède 50 (36 sans les DLC). On va dire qu’on tourne assez rapidement en rond niveau personnage.
Grâce à la touche Rush Combos, les novices n’auront pas besoin d’apprendre l’enchainement par cœur, puisque le jeu se charge de faire les combos. C’est plutôt cool pour les joueurs débutant pour apprendre les mouvements et combo.
Le jeu intègre plusieurs mécaniques
- Aura Arts : des attaques spéciales propres à chaque personnage, liées à leur Nen et à leur style de combat.
- Nen Arts : techniques ultimes nécessitant une jauge pleine, souvent spectaculaires et fidèles à l’œuvre.
- Over Gear : une transformation temporaire offrant un boost de puissance ou de vitesse, à utiliser stratégiquement dans les moments clés du combat.

Les personnages ont chacun leurs techniques qui leur sont propres, eux même fidèle au manga. On peut donc retrouver Gon, qui se spécialise dans les attaques frontales renforcées et son fameux pierre-papier-ciseaux, ou encore Kirua qui peut augmenter sa mobilité avec son Godspeed.
Au niveau mode de jeu, on retrouve
- En ligne : Je n’ai pas trop besoin de vous décrire ici ce que sait haha après plusieurs combats, je n’ai détecté aucun lag ou problème, plutôt content de l’expérience.
- Combat libre : Pour affronter vos amis en direct à côté de vous sur votre canapé et décider qui paye les pizzas.
- Entrainement : Pour améliorer ses combos
- Solo : C’est la partie la plus intéressante du jeu, car ici se trouve les vrais défis comme la “Tour céleste” ou le but est d’enchainer 31 combats à difficultés croissantes tout en gardant la vie qu’il nous reste à la fin de chaque match. En cas de défaite, retour à la case départ. Le mode arcade est une suite de 8 combat jusqu’au boss final, sans scenario, ni quoi que ce soit d’autre dailleur…
- Histoire : Que nous avons détaillé déjà en partie 1
- Collection : En réussissant certaines actions et combats du jeu, permet de récupérer des titres et cartes pour craner en mode En ligne.
En finalité, ce ne sont que des enchainements de combats plutôt répétitifs dû à un roaster léger et sans réel récompense. Rien de très funky pour vraiment s’imprégner de l’essence de HUNTERxHUNTER.
Graphismes et musiques : immersion ou imitation ?
Transposer un univers aussi riche dans un jeu de combat est un défi artistique délicat. NENx IMPACT opte pour une direction artistique plutôt sobre et fonctionnelle, misant sur la lisibilité et la fidélité plus que sur la démonstration technique. Si le jeu est fluide, il reste en dessous par rapport à d’autres titres du genre en matière d’impact visuel et d’ambiance sonore.
Sur la modélisation des personnages : c’est très bien réussi, en passant par leurs design, leurs attaques, postures, leurs expressions, ils sont fidèles au manga, le tout très coloré, j’aime beaucoup. En revanche les décors sont trop simples, il y a peu, voir pas du tout d’animation. Aucune interaction, pas de possibilité d’envoyer son adversaire dans les décors pour changer de zone de combat. C’est assez fade et sans saveur. L’avantage, c’est que malgré le fait de pouvoir avoir jusqu’à six combattants à l’écran, ça reste fluide et lisible, ça explose pas de partout comme un DB Fighter Z ou ça peut vite devenir très bordélique.

Gros bémol également lors des attaques spéciales des personnages qui se font sous un espèce de fond gris. C’est ignoble et ça gâche complètement l’effet wow de l’attaque.
Au niveau des petites oreilles, j’ai un gros point fort à donner, les doublages sont assurés par les voix japonaises officielles de l’animé de 2011 et ça, c’est un gros OUI ! Mais c’est dommage, on ne retrouve pas les musiques de l’animé pendant les combats ou encore dans les menus. C’est frustrant quand on voit le soin apporté au doublage.
C’est donc une bande son inédite à laquelle on aura le droit, c’est bien adapté au rythme des combats, propre à chaque lieu ou bien même personnage, mais sans être marquante, c’est bien, mais sans plus.
NOTE: 11/20 – HUNTERxHUNTER NENxIMPACT, c’est un peu comme moi au collège : il se repose sur ses acquis, se contente de la moyenne alors qu’il a clairement le potentiel de faire beaucoup mieux.
C’est vraiment dommage et même rageant quand on voit toutes les possibilités qu’offre cette licence : des personnages emblématiques, des arènes de combat visuellement incroyables… Et pourtant, anecdote pour les puristes : on ne voit même pas le combat de Gon contre Pitou, qui, d’ailleurs, n’est même pas présente dans le jeu.
Et le mode histoire, parlons-en… Comment peut-on encore proposer en 2025 un mode narratif qui se résume à une simple succession d’images ?
J’ai adoré le manga, mais malheureusement, ce jeu vidéo finira vite sur une étagère poussiéreuse pour ceux qui ne comptent pas s’y investir à fond. Au bout de quelques heures, on sent déjà le manque de contenu.
Édit après écriture : Un season pass sera disponible pour acquérir un costume pour Kuroro et 4 nouveaux personnages incluant Pitou (arrivé pour Automne 2025) personnage 2 (Hiver 2025) personnage 3 (Printemps 2026) et personnage 4 (Été 2026). Serons-nous toujours sur ce jeu ne serait-ce qu’en Hivert 2025 ? Pas certains mais bon, laissons la chance à ce jeu d’évoluer avec ses futures mises à jour.
💎 Review réalisée à partir d’une version presse Switch.
Points Positifs
● Personnage visuellement fidèle au manga.
● Doublage voix Japonaises officielles.
● Plusieurs modes de jeu…
Points Négatifs
● …complètement vide et sans importance.
● Un mode histoire PowerPoint.
● Que 12 perso jouables.
● On tourne très vite en rond.
Informations
Sortie consoles: Le 17 juillet 2025
Langue: Texte multi
PEGI: 16
Dispo: Switch, PS5, Steam
Éditeur: Bushiroad, Arc System Works
Développeur: Eighting
Mode: Solo, multi
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