Test Keylocker, le jeu cyberpunk pour se rebeller en musique

Un jeu riche en couleurs avec une bonne dose de nostalgie des jeux des années 80 ? Sans plus tarder, partons à la découverte de Keylocker, un J-RPG au tour par tour où notre esprit rebelle va être mise à rude épreuve !

Notez que si nous vous parlont de ce jeu, c’est parce qu’il a été nominé aux Indie Game Awards 2024 dans la catégorie Jeu dirigé par des femmes.

Une aventure pop et colorée

Dès qu’on arrive dans le menu du jeu, l’univers très coloré attire immédiatement l’œil : il y a des couleurs partout. Les personnages sont colorés dans un style cyberpunk, mais c’est ce qui fait tout le charme de ce jeu.

Tout dans le jeu est coloré, aussi bien les différents décors, que les personnages, les attaques, et même la musique. Le jeu est en pixel art 2D, vue d’une perspective isométrique. On ressent un vrai sentiment de nostalgie en voyant ce travail sur les dessins !

Une rébellion se prépare

L’héroïne de ce jeu tout en couleurs est Bobo, une chanteuse-compositrice, enfermée dans une prison. Pourquoi est-elle en prison ? Parce que la musique est devenue illégale sur cette planète qu’est Saturn. Depuis plus d’un siècle, il est interdit de produire de la musique ; le silence est roi.

Cependant, l’évasion de Bobo de cette prison, grâce à l’aide précieuse de son frère hacker, lui donne l’envie et surtout pour but de se rebeller contre le système et de produire de la musique avec ses amis. Mais derrière ce projet qui peut paraitre simple au départ, se cache une motivation plus profonde : la musique est interdite pour une sombre raison…

Ils ont coupé le son, on va la remettre plus fort !

La musique a été bannie de Saturn par les Satellites, ces êtres qualifiés de dieux qui sont aussi juges et bourreaux face à la population. En effet, la musique est considérée comme fédératrice ; hors son interdiction permet de maintenir l’ordre et la peur. De plus, la musique permet de produire de l’électricité, une denrée rare que seuls les Satellites veulent conserver pour eux.

Cependant, Bobo et son frère, appelés Doppelgangers, sont contre cette société. Nés jumeaux et comme des êtres humains parfaits pour obéir, ils refusent leur destin et font front, face aux autorités.

Le monde peuplé dans Keylocker

Outre les couleurs et le style cyberpunk, on retrouve aussi des personnages assez curieux mais pas moins intéressants. Il n’y a pas d’humains typiques, que des animaux bizarres, des robots où des créatures ressemblant à des humains.

On peut interagir avec la plupart des personnages ; certains pour dire des phrases classiques de PNJ, mais d’autres peuvent nous confier des petites quêtes, ou deviennent des personnages importants pour l’histoire.

Pour le bestiaire, il est très vaste et apporte une nouvelle stratégie à chaque combat. Entre les autorités au service du système ou les animaux sauvages, chaque ennemi à sa propre attaque.

Le système de combat, il faut trouver le tempo

En parlant de combat, dès le début du jeu, Bobo a le choix entre 4 classes pour se spécialiser : deux offensives (comme Samouraï) et deux défensives (comme Sequencer). Chaque classe a son propre arbre de compétences à développer, mais aussi une histoire propre à elle dans la trame du jeu.

Pour les combats en eux-mêmes, c’est du tour par tour dans une zone en « nid d’abeille ». Chaque case correspond à un déplacement, bien se placer pour attaquer ou se défendre est très important.

La barre de vie est complétée par une barre électrique. Les points de vie du personnage ne doivent pas tomber à zéro. Cependant, si on perd le combat, on peut rejouer directement le combat sans passer par le respawn et ça, c’est très pratique ! La barre électrique correspond à la défense du personnage ainsi qu’aux contre-attaques.

Pour attaquer, tout est une question de rythme. Bobo attaque/contre-attaque et défend avec son instrument. Il faut appuyer sur les bonnes touches au bon moment. Comme je joue Bobo en Sequencer, elle n’attaque pas directement, mais fait des contre-attaques très puissantes. Quand l’ennemi est sur le point d’attaquer, il faut appuyer sur le bouton au même moment pour bloquer son attaque et ne pas recevoir dégâts. Si on appuie trop tôt ou trop tard, on prendra les dégâts.

« La musique est une chose inégalable »

On ne peut pas aborder un jeu de rythme sans parler de la bande sonore. La musique change quand on change d’environnement et c’est très agréable de découvrir de nouvelles sonorités style cyberpunk. Elle s’adapte très bien aux différentes villes et paysages, et on sent l’inspiration des années 80 pour ce style électronique très particulier.

Les personnages n’ont pas de voix à proprement parler, ils émettent des bruits quand on leur parle ; même Bobo n’y échappe pas. L’ambiance sonore est plutôt bien réussi, on entend les bruits de pas quand on marche, le sable qui vole dans le désert, etc.

NOTE 15/20 – Keylocker est un jeu très coloré où la musique est interdite sur cette planète corrompue. La mission de Bobo, aidée de son frère et de ses amis, est de rétablir la liberté musicale pour lutter contre le système en place.

Le système de combat rythmique est original, et le choix des classes pour Bobo est bien pensé avec les arbres de compétences. Les combats sont fluides et les ennemis sont diversifiés.

Cependant, on peut noter que la vue isométrique n’est pas pratique pour pouvoir interagir avec tout l’environnement, et que des combats non prévisibles peuvent se produire à cause de l’angle de vue. De plus, je me suis perdue plusieurs fois dans les maps en ne sachant pas où aller, car cela n’est pas forcément bien expliqué.

💎 Review réalisée à partir d’une version PC.

Un autre test nominé ici

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