Test RimWorld : Anomaly DLC – ça hurle là, non ?
Il n’y a pas si longtemps, vous découvriez RimWorld sur Le Blog Geek, un bijou noté 20/20, signé Ludeon Studios. À la fin de ce test, on vous confiait une envie : celle de prolonger le plaisir en explorant les DLC du jeu.
Eh bien, Ludeon nous a entendu. Nous voilà désormais armés des quatre extensions : Royalty, Ideology, Biotech… et la toute dernière en date, Anomaly. Et c’est celle-ci que nous allons disséquer aujourd’hui.
Bienvenue sur RimWorld – Anomaly, un monde où vos colons affrontent l’indicible, où l’espace-temps se déforme, et où chaque découverte a un prix. Ici, le mystère n’est pas un décor. Il respire. Il rampe. Et parfois, il vous parle. Prêts à faire un pas de trop ?

Ils appelaient ça « anomalie »
Anomaly ne se contente pas de rajouter du contenu. Il éventre les fondations du jeu et en répand les entrailles de manière aléatoire. Oubliez la gestion « tranquille » de votre colonie. Désormais, vous devez jongler avec l’imprévisible. Les anomalies et les artefacts ne sont pas juste des obstacles, ce sont des pièges qui défient tout ce que vous croyez savoir sur la survie.
C’est ça, Anomaly n’est pas une extension. C’est un piège !!! Et vous avez déjà mis le pied dedans !

Les murmures dans la brume
Anomaly ne se contente pas de vous balancer quelques événements aléatoires ! Non, ici, chaque anomalie est une porte ouverte vers l’incompréhensible.
Le temps lui-même se tord, et vous êtes pris dans cette spirale de chaos. Vous ne comprenez pas ce qui se produit, vous ne comprenez pas ce que vous faite, mais vous le faite quand même.
Les artefacts ne sont pas juste des objets, ils sont des fragments de quelque chose de plus grand, quelque chose qui vous échappe. Et plus vous comprenez, plus vous sentez que tout ça pourrait vous engloutir.
Ce ne sont pas des énigmes à résoudre. Ce sont des menaces à endurer, et peut-être, à un moment donné, à regretter d’avoir tant cherchées.

Stabilité : Compromise
Anomaly n’a pas fait le choix de la simplicité. Chaque partie est un champ de bataille contre le temps, l’espace, et votre propre logique. Les anomalies et les artefacts ne se contentent pas de pimenter l’expérience, elles déforment la réalité autour de vous, enfonçant chaque colonie dans l’instabilité.
Les règles changent au fur et à mesure, et vous devrez non seulement gérer vos ressources et bâtir des abris, mais aussi composer avec un monde qui se détraque à chaque minute.
Les menaces extérieures sont déjà une épreuve, mais ces nouvelles mécaniques vous forcent à constamment réinventer votre approche.
Ici, la stratégie ne consiste pas simplement à survivre, elle consiste à s’adapter, à jongler avec des défis qui ne cessent d’évoluer et à espérer qu’il vous restera assez de ressources pour la prochaine catastrophe. Le moindre faux pas peut être fatal.

Rencontres du dernier type
Anomaly ne se contente pas d’ajouter des ennemis : il les transforme en véritables cauchemars. Les boss et les PNJ que vous croiserez ne sont pas là pour être de simples obstacles à franchir. Ils sont là pour vous tester, vous briser, ou vous entraîner dans une danse macabre où chaque rencontre pourrait bien être la dernière.
Ces personnages ne se contentent pas de peupler l’univers du jeu, ils le façonnent. Chaque rencontre avec eux révèle un peu plus de l’horreur qui se cache sous la surface de ce monde déchiré.

Certains seront des alliés potentiels, mais qui peut vraiment leur faire confiance dans un monde où la réalité elle-même se fissure ?
(Et là, il vaudrait mieux ne pas compter sur Le Docteur pour vous sauver la mise et fermer la fissure à votre place !!)

Évoluer pour mieux crever
Anomaly ne vous laisse pas le choix : évoluez ou crevez !
Les nouvelles compétences et les arbres de spécialisation sont une réponse directe aux chaos qui vous attendent, mais croyez-le ou non, chaque avancée est une course contre la montre, parfois une course contre la mort, d’autres fois une course vers la mort.
Spécialisez vos colons, et vous les préparez à affronter l’inconnu sous son pire jour. La recherche devient une quête pour percer les secrets des artefacts, mais chaque réponse vous enfonce un peu plus dans l’abîme.
Un colon spécialisé en combat ? Il sera peut-être prêt à repousser les menaces, mais il ne pourra jamais empêcher la folie de s’infiltrer dans les murs de votre colonie.
Vous ferez face à des ennemis plus nombreux et plus puissants que jamais, et, parfois, même les plus grands experts ne suffiront pas. L’évolution est nécessaire, mais la question demeure : est-ce que ça changera quelque chose, ou simplement retardera l’inévitable ?

Survivre à tout prix, quitte à crever après
Dans Anomaly, le craft et la cuisine deviennent des actes de survie. Les matériaux ne sont plus fiables : extraits d’anomalies ou issus d’entités inconnues, ils sont instables, parfois corrompus.
Une arme forgée avec un alliage distordu pourra plier la réalité… ou l’esprit de celui qui la porte. Un plat cuisiné à base de chair altérée peut apaiser un colon, ou déclencher une crise psychique.
Des ateliers spécialisés permettent de traiter ces ressources, mais chaque opération risque de provoquer une explosion, une brèche ou une manifestation. Certaines recettes ne s’obtiennent qu’en sondant les artefacts… ou en communiquant avec ce qui les hante.
Dans Anomaly, fabriquer, c’est survivre. Mais chaque création vous rapproche un peu plus de l’indicible.

On s’est arrêtés pour regarder… Mauvaise idée !
Avec Anomaly, le monde de RimWorld prend une autre tournure.
Visuellement, déjà, ça change tout. Les anomalies et les artefacts bizarres apportent une ambiance unique, à la fois belle, dérangeante, et clairement pas naturelle. Parfois vous avez envie de vous arrêter pour regarder… et parfois vous avez juste envie de reculer.
Les décors sont plus détaillés, les effets visuels plus marquants. C’est pas juste un terrain hostile : c’est un endroit qui vit, qui évolue, qui réagit. Et dans tout ce chaos visuel, vous êtes là, à essayer de tenir debout, en vous demandant si ce que vous avez vu était bien réel.

… Et puis la musique a changé
La musique d’Anomaly vous attrape sans que vous vous en rendez compte. Elle plane, elle murmure, elle gronde quand il faut.
Les nouvelles pistes collent parfaitement aux moments où tout bascule car vous êtes sur le fil, quand le calme devient inquiétant, ou quand vous avez tenu bon.
Ce n’est pas juste du fond sonore : c’est une présence. Discrète, mais toujours là. Elle vous enveloppe, elle appuie les silences, elle rend les scènes plus intenses. Et parfois, elle est plus honnête que ce qui se passe à l’écran. Elle sait que ça va mal finir… bien avant vous.
Recommencer. Différemment. Pire.
Avec Anomaly, aucune partie ne se ressemble. Vous pouvez penser avoir compris le principe, avoir trouvé votre rythme… jusqu’à ce qu’un artefact vous fasse parler à l’envers ou qu’un boss inconnu surgisse en hurlant à travers le ciel.
Les événements aléatoires ne sont pas juste du bruit : ils racontent de nouvelles histoires à chaque run. Et entre la spécialisation de vos colons, les choix de survie, et les anomalies qui bousculent les règles, vous aurez toujours un nouveau plan à improviser. Ou un ancien à voir échouer, autrement.

Crever, puis partager le fichier
Vous n’êtes pas seuls à naviguer dans l’étrangeté d’Anomaly. Une communauté entière s’agite en coulisse : partage de tactiques foireuses, découvertes improbables, et surtout… des mods. Plein de mods.
Ceux qui ont trouvé des solutions, ceux qui ont tout empiré exprès, et ceux qui ont créé des choses qu’on n’aurait jamais dû lancer en jeu. Du workshop émergent des idées tordues, des extensions officieuses du cauchemar — et parfois, des réponses. Pas toujours rassurantes.
L’expérience ne s’arrête pas à ce que le jeu propose. Elle continue là où les joueurs l’amplifient, la déforment… et vous invitent à plonger encore plus loin.

L’imperfection est une feature
Même les anomalies ont leurs ratés. Anomaly est riche, profond, souvent brillant… mais tout n’est pas parfait. Certains systèmes manquent d’équilibre, quelques mécaniques frustrent, et parfois, ce qui devrait surprendre fatigue à force de revenir trop souvent. Ce sont des défauts mineurs dans l’ensemble, mais quand on joue longtemps (et vous allez jouer longtemps), on finit par les remarquer.
Ce n’est pas un drame. Juste une preuve de plus que même les anomalies ont leurs limites.
Nouveau ? Parfait. Hurlez fort, qu’on en profite tous
Plonger dans Anomaly, c’est comme ouvrir un grimoire maudit sans savoir lire. Le DLC utilise des mécaniques profondes, des menaces tordues, des systèmes empilés les uns sur les autres… et vous regarde vous débattre, sans broncher.
Les joueurs expérimentés y verront de la richesse. Les autres ? Un mur. Froid. Brutal. Mortel.
Pas de tutoriel pour vous sauver. Pas de signal clair sur ce qui va dérailler. On apprend en souffrant. Et parfois, on n’apprend pas. Mais c’est comme ça qu’ils aiment ça, non ?

Vous étiez prêts. Le jeu s’en moque
L’horreur, c’est cool. Mais quand elle vous roule dessus sans prévenir… c’est moins marrant.
Certaines anomalies ou boss dans Anomaly sont taillés pour pulvériser des colonies entières, même bien préparées. Y’a des pics de difficulté qui arrivent comme un bus lancé à 200 à l’heure — et vous étiez en train de planter des patates.
Pour les joueurs qui aiment la progression fluide, ces moments peuvent vraiment casser le rythme. Un poil plus d’équilibrage, et l’expérience aurait été plus cohérente. Heureusement, ça n’enlève rien à la claque globale du DLC. Y’a des ajustements à faire, c’est sûr. Mais ce serait franchement dommage de passer à côté pour ça.

Liens annexes
- Page Steam officielle de Royalty
- Site de Ludeon Studios
- Notre test complet du jeu de base : RimWorld
- Notre test du DLC : RimWorld – Royalty
NOTE: 17/20 – Conclusion : Le DLC a été disséqué et il méritait chaque incision !!
Anomaly, c’est l’art de tout faire basculer.
Le DLC enrichit l’expérience RimWorld avec des mécaniques inédites, un vrai supplément d’âme narrative, et une tension permanente qui transforme chaque partie en histoire imprévisible. Les anomalies, les artefacts, les rencontres… tout vous pousse à adapter, improviser, et parfois juste espérer que la porte tienne encore un peu.
Les développeurs ont su respecter l’ADN du jeu tout en le tordant juste ce qu’il faut pour réveiller l’horreur, la curiosité et la survie brute.
Cela dit, tout n’est pas parfait.
Entre la difficulté parfois mal dosée, la répétition de certaines anomalies et une prise en main abrupte pour les nouveaux venus, le DLC peut par moments frustrer plus qu’il ne fascine.
Mais ces défauts restent secondaires face à la richesse de ce qu’il propose. Avec quelques ajustements, Anomaly pourrait même viser l’excellence.
En l’état ? C’est une extension marquante, dense, et diablement efficace, ou plutôt non, « mortellement » efficace. Elle mérite pleinement son 17/20.
💎 Review réalisée à partir d’une version presse PC/STEAM.
Points Positifs
● Nouvelles mécanique.
● Histoire enrichie.
● Graphisme et musique améliorés.
● Rejouabilité accrue.
● Le paranormal qui peut rendre fou.
Points Négatifs
● Complexité, en particulier pour les nouveaux joueurs.
● Certaines anomalies peuvent sembler répétitives.
Informations
Sortie: Le 03 mars 2024
Langue: Texte Français
PEGI: 16
Dispo: PC (Steam, GOG), Mac, Linux
Éditeur: Ludeon Studios
Développeur: Ludeon Studios
Mode: Solo
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Zenkai.Otaku

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