GestionSimulationTest

Test RimWorld – Royalty : Ployez les gueux !

Vous pensiez avoir tout vu sur la bordure de la galaxie. Les psychoses, les invasions de pirates, les anomalies, les carences en bière… Et pourtant, une nouvelle force a surgi des étoiles : la royauté.
Fini le temps des colons sales et nus sous la pluie acide, voici venue l’ère des trônes, des psioniques, et des banquets dans des palais de granit.


RimWorld – Royalty, est un DLC développé et édité par Ludeon Studios, qui ajoute une couche aristocratique à la survie de vos colons. Un virage aussi fascinant qu’étrangement naturel, dans un jeu où l’on peut déjà tout perdre parce qu’un rat a mordu le mauvais colon au mauvais moment.

« Le roi, c’est moi ! »


Le roi, c’est moi !

(Système de titre et de hiérarchie)

Une mécanique de noblesse progressive est introduite, la possibilité pour vos colons d’obtenir des titre de noblesse.

Chaque titre octroie des avantages : aptitudes psioniques, accès à des objets de prestige, ou à des audiences diplomatiques.

Toutefois, chaque titre vient aussi avec des exigences : une chambre digne, des habits royaux, et un comportement digne, autant dire que dans un monde de brute, ce n’est pas gagné.

Les colons titrés deviennent capricieux, voire ingérables. Vous pensiez qu’un berserk armé était une plaie ? Essayez une duchesse qui refuse de travailler et pique une crise car sa salle du trône n’a pas de sculpture en jade.

« Maintenant faut nous écouter, parce que là, on en a gros » #REF

Survie en Cour…

(Noblesse et gestion au quotidien)

En plus des classiques de la gestion coloniale, Royalty ajoute un twist sociopolitique. Les nobles refusent certaines tâches « indignes » : pas question de leur faire porter du riz ou soigner un blessé, même s’il crève devant eux.

Ils exigent des conditions de vie spécifiques, des repas raffinés, et des cérémonies régulières. Cela force à restructurer la colonie, à créer des zones distinctes entre peuple et élite. Un microcosme hiérarchique émerge, amplifiant la tension… surtout quand le frigo est vide.

En somme, il ne s’agit plus seulement de survivre. Il faut aussi plaire à la cour.

« On va crever, je vais me téléporter, ciao les looser »
Moses dit l’Emmuré dont seul la main s’en est sortie.

Les Pouvoirs du Trône

(Aptitudes psioniques et mécaniques spéciales)

Le vrai cadeau de la noblesse ? Les aptitudes psioniques. Offertes par l’Empire en récompense, elles permettent d’influencer la réalité : téléportation, étourdissement mental, contrôle de foule…

Ces pouvoirs sont puissants. Trop puissants ? Peut-être.

Utilisés avec sagesse, ils sauvent des vies. Mal employés, ils créent des drames grecs. Une projection mentale mal placée, et c’est votre propre colon qui se retrouve coincé dans un mur ou en feu.

Le gameplay s’enrichit donc d’un nouveau champ tactique. À manier avec précaution… ou panache.

Les Ombres du Trône

Ambiance sonore et immersion)

L’univers sonore suit la montée en majesté. Des pistes inédites composées par Alistair Lindsay (que vous avez aussi pu entendre dans d’autre jeu, Prison Architect, Roller Coaster Tycoon 3, etc.) accompagnent les scènes nobles avec des tons plus feutrés, presque sacrés.

Les méditations psioniques sont baignées de nappes musicales lentes. Les audiences s’ouvrent sur des sons calmes, presque pesants. Il ne s’agit pas de grandiloquence. Juste d’un murmure constant, rappelant que le pouvoir ne se montre pas : il s’insinue.

En dernier lieu, cette ambiance renforce l’immersion. La musique ne prend pas de place. Elle donne du poids au silence.

« Laissez moi vous parler de R’hllor« 
Citation d’une dame en rouge, s’étant trompé de royaume.

L’atelier du roi

(Craft, mobilier, objets royaux)

De nouveaux objets sont à fabriquer : trônes, couronnes, robes de prestige, chambres du trône, tables de cérémonie.

Tout cela demande des ressources nobles comme le jade, l’or ou l’uranium… et beaucoup, beaucoup de temps.

Le craft prend un tournant esthétique. Il ne s’agit plus seulement d’efficacité, mais de prestige. Une salle mal décorée peut faire enrager un baron. Un vêtement sale peut ruiner une audience. On ne construit plus pour survivre. On bâtit pour plaire.

« Je m’ennuie sur mon trône, je ferai exécuter le prochain qui passe la porte, qui que ce soit, ça me détendra…« 
Citation de Bringas dit L’Hériticide

À l’image du trône

(Décors et architecture)

Les décors gagnent en verticalité et en faste. Grâce aux nouveaux matériaux, les salles du trône deviennent des monuments d’ego, des cathédrales d’ambition.

Les chambres royales se remplissent de colonnes, de statues, de tapisseries. L’environnement évolue au rythme de la hiérarchie. Une cabane devient un palais. Un campement devient une capitale.

Tout cela crée un contraste saisissant avec les zones pauvres de la colonie. L’injustice sociale devient visible. Et parfois, explosive.

« Pourfendez ces gueux !! »
Citation de Basilos quelques secondes avant sa mort

Un royaume pavé de bonnes intentions

(Choix, intrigues et conséquences)

Le pouvoir rend fou. Royalty le prouve en ajoutant des mécaniques de choix moraux et de diplomatie complexe. Une mission refusée peut vexer l’Empire. Une faveur accordée peut coûter cher en ressources.

Les demandes de l’élite sont rarement anodines. Et leurs conséquences, parfois tragiques. Des rébellions internes peuvent survenir. Des trahisons. Des assassinats.

Le joueur devient un stratège politique, autant qu’un gestionnaire de survie. Chaque décision façonne une dynastie… ou précipite sa chute.

Liens annexes

NOTE: 18/20Conclusion : Une couronne à double tranchant

Royalty enrichit RimWorld avec une dose inattendue de grandeur. Il offre de la profondeur, de la tension sociale, des pouvoirs démesurés, et un challenge renouvelé.

Cependant, tout cela vient avec son lot de contraintes. Le DLC ne plaira pas à ceux qui cherchent une expérience minimaliste. Ni à ceux qui veulent rester dans la pure survie brute.

Toutefois, pour ceux qui aiment raconter des histoires, manipuler les mécaniques sociales, ou tout simplement bâtir une utopie monarchique dans un désert infesté de mécanoïdes, Royalty est un excellent investissement.

💎 Review réalisée à partir d’une version presse PC/STEAM.

Points Positifs

● Les pouvoirs psioniques.
● L’ajout d’une couche sociale et politique.
● L’ambiance sonore élégante.
● La diversité des titres.
● La rejouabilité décuplée.

Points Négatifs

● Les exigences des nobles parfois frustrantes.
● La gestion plus rigide à long terme.
● Moins utile pour les joueurs orientés pur min-max1.




Informations

Sortie: Le 24 février 2020
Langue: Texte Français
PEGI: 16
Dispo: PC (Steam, GOG), Mac, Linux
Éditeur: Ludeon Studios
Développeur: Ludeon Studios
Mode: Solo
Durée : 80h
Complétion : 150h

1 : Les joueurs qui jouent de manière ultra-optimisée, en cherchant à maximiser l’efficacité de chaque ressource, chaque action, chaque colon, risquent de trouver le DLC moins rentable ou efficace que les systèmes de jeu classiques.

💜 Aidez-nous en partageant cette page, cela nous permet de vous proposer plus de contenu!

Rejoignez moi sur instagram & Thread
Zenkai.Otaku


En savoir plus sur Le Blog Geek

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

Zenkai

Pseudo Otaku qui kiffe bien les shonen / seinen de Sci-Fi, Mecha, Isekai, Fantasy, ... Glorious PC Gaming Master Race, avec pour jeux de prédilection : Simulation, Gestion, Survie, Baston, FPS, RTS, Sandbox, Sport...

Laissez un commentaire on réagira avec vous!