Test du jeu vidéo Yomawari: Lost in The Dark
Voici un jeu parfait pour cette fin de mois d’octobre qui célèbre les morts, les défunts (Toussaint, Halloween), du nom de YOMAWARI: Lost in The Dark dont je vais pouvoir vous parler grâce à Plaion. Yomawari c’est déjà deux épisodes, Night Alone et Midnight Shadows qui pour le premier était sorti sur PC et PSVita, et en plus sur PS4 pour le second. En 2019, une compilation regroupant les 2 jeux voit le jour.
À chaque fois, ils seront traduits, mais uniquement en anglais. Ce sera également hélas le cas pour ce troisième volet, mais ne vous arrêtez pas là, voici mon avis:
Voyons voir l’histoire de Lost in The Dark. Une jeune fille se réveille un jour dans une forêt sombre lui étant inconnue, sans aucun souvenir sur la manière dont elle s’est retrouvée là.
À la recherche d’un chemin pour sortir, elle croise alors un mystérieux individu qui lui révèle qu’elle a été maudite. Afin de briser la malédiction, elle aura besoin d’explorer les rues de sa ville durant la nuit, dans le but de retrouver ses souvenirs perdus. Cependant, des esprits malveillants sont tapis dans l’ombre.
La jeune fille devra courir, se cacher et fermer les yeux si elle souhaite survivre assez longtemps pour espérer briser la malédiction. Jusque-là, même si l’on comprend que le scénario est inquiétant, ce n’est rien comparé au début du jeu très noir, presque glauque qui vous fera comprendre comment est arrivée la petite fille dans le foret. Comme vous le savez, je ne suis pas douée en anglais, je me débrouille, mais je voulais vraiment découvrir cette licence dont j’avais entendu du bien.
Lorsque j’ai mis le jeu en route, la première chose que j’ai observée, c’est le design des personnages style chibi et des graphismes assez mignons qui sont en totale opposition avec la thématique. Comme je vous l’ai évoqué juste avant, je n’ai pas joué aux 2 premiers, mais apparemment, ils faisaient plutôt peur, ou du moins, ils ne laissaient pas indifférent.
La nuit continue dans les 3 jeux certes, mais vous n’avez pas besoin d’avoir joué aux précédents opus. Ils ne sont pas liés les uns aux autres. Leur point commun réside dans le fait qu’il s’agit à chaque fois d’une jeune fille face aux ténèbres.
Vous trouverez donc dans Lost in The Dark une nouvelle histoire, mais aussi de nouveaux fantômes, horribles et terrifiants, jamais vus dans la série. Vous prendrez les commandes de la fille et apprendrez grâce au tutoriel les actions de votre personnage. Vous pourrez marcher discrètement, fuir, avancer en fermant les yeux ou en tenant une lampe torche.
Des actions absolument pas « positives », je vous l’ai dit, vous serez dans une ambiance sombre dans le sens triste. Quand on nous présente des personnes, elles sont mauvaises. Et, lorsqu’on nous fait évoluer dans ce qui ressemble à notre ville natale version Silent Hill, les seules « choses vivantes » sont maléfiques (des Yokaï). Un vrai film d’horreur asiatique, accompagné de son ambiant, tout aussi inquiétant par son calme entrecoupé de quelques bruits.
Pour survivre, hormis les actions que notre personnage peut faire, vous pourrez écouter vos battements de cœur pour savoir si une entité est proche de la fillette. J’ai bien aimé le fait que l’on doive fermer les yeux pour ne pas entrer en contact visuel avec des démons. Nous obligeant ainsi à écouter leurs cris pour nous éloigner d’eux. Ça change comme mécanique, c’est plaisant. Vous remarquerez que je n’ai pas parlé d’armes, c’est tout simplement parce qu’il n’y en a pas, le jeu privilégie plutôt la défense que l’attaque.
Votre but est de survivre à la ville pour dénicher les fragments des souvenirs de notre personnage afin de lui reconstituer son passé. Ce qui vous demandera environ 6 heures. Mais, si vous prenez la peine de chercher les collectibles pour en apprendre plus sur l’histoire, vous en aurez pour plus longtemps.
Les graphismes sont réussis, certes dans la pénombre, mais le bestiaire est convaincant, la ville aussi. Vous avancerez en vue 3D isométrique. La seule chose à en dire c’est que parfois ce n’est pas très adéquat face à un démon. Je dirais que la difficulté est normale pour un Die & Retry. Pour les personnes pas très habituées aux mécaniques d’infiltration, vous aurez le plaisir de trouver de nombreuses sauvegardes automatiques. Vous pourrez également faire vos propres sauvegardes en échange de l’argent du jeu.
Vous ne trouverez pas à l’écran de barre de vie, vous devrez faire avec une barre d’endurance qui diminuera lorsque vous fuyez. Attention, prenez note que vous allez forcément mourir, vous devrez retenir vos parcours pour ne pas mourir à nouveau.
Avant de passer à la conclusion, notez que pour la première fois dans Yomawari, vous pourrez personnaliser l’apparence de votre personnage en modifiant sa coiffure, sa couleur de cheveux, ses vêtements et ses accessoires.
NOTE 17/20 – Je rappelle pour les gens sensibles aux thématiques sur le suicide et le harcèlement (moral et physique) de faire attention avec ce jeu. Ainsi qu’au fait qu’il y ait seulement une traduction en anglais.
À part cela, Yomawari Lost in The Dark est une expérience, une visite dans la campagne et le folklore japonais, un peu comme le proposait Ghostwire Tokyo. Sauf qu’ici, nous sommes dans une ambiance vraiment sombre et grave, mais surtout, le moindre contact avec un Yokaï sera synonyme de mort.
Ne vous attendez pas à de l’action pure, il s’agit là d’infiltration dans une ambiance horrifique. Un jeu parfait pour Halloween.
💎 Review réalisée à partir d’une version Deluxe Edition Switch.
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