Test The Plucky Squire (Le Vaillant Petit Page)

Si vous aimez la couleur, alors vous allez être servi parce qu’aujourd’hui je vous propose mon test The Plucky Squire. En français, le jeu est répertorié sous le nom de Le Vaillant Petit Page et est sorti le 17 septembre.

Je pense que nous étions beaucoup à avoir vu passer l’annonce ainsi que des vidéos de The Plucky Squire, suffisamment pour retenir notre attention.

Il faut dire que nous sommes nombreux à aimer les jeux du style It Take Two, Little Big Planet, etc, qui nous font vivre des pauses « mignonnes » et rigolotes. Mais les 3 mots à retenir et qu’ils ont tous en commun, c’est : créativité, mélange de gameplay et univers artistique !

Il y a un moment dans le jeu que j’ai particulièrement apprécié. Je crois l’avoir déjà mentionné, mais je viens d’un parcours artistique, donc ça m’a fait quelque chose quand j’ai découvert Artia ! Toutes ces références incroyables !

Bienvenue au royaume de Mojo !

Avant toute chose, parce que toute bonne histoire qui se respecte commence par le commencement, voici l’histoire de The Plucky Squire. Il était une fois, au royaume de Mojo, terre de couleur et de créativité dirigée par la formidable Reine Chroma, vivait un champion du nom de Laïus. Un jour, le malveillant Ragecuite réalise qu’il est destiné à perdre contre Laïus, comme cela est écrit dans l’histoire.

Frustré par ce destin inéluctable, décide de briser les règles du livre et de modifier son propre sort. C’est comme cela que Laïus est projeté hors des pages du livre, se retrouvant dans le monde réel, qui est représenté en 3D. Désormais, le plus vaillant des petits pages doit relever des défis de taille afin de sauver ses amis des forces obscures de Ragecuite et restaurer une fin heureuse. Sans pression aucune. Mais si Laïus échoue, le destin de Sam, l’enfant propriétaire du livre, sera compromis

Un Monde Enchanté en Deux Dimensions

Le titre se démarque par sa direction artistique unique et imaginative. The Plucky Squire, brille par son approche qui mélange des illustrations de livres d’histoires en 2D avec des environnements en 3D, créant une esthétique visuelle surprenante et colorée. Le joueur ne peut qu’être transporté dans ce monde enchanteur, où l’univers des contes pour enfants prend vie. Chaque élément visuel est conçu pour rappeler l’esthétique des livres illustrés, avec des couleurs vives et des détails minutieusement dessinés qui évoquent la chaleur et la simplicité des pages d’un conte traditionnel.

Cependant, la véritable magie des graphismes de The Plucky Squire réside dans la transition fluide entre la 2D et la 3D. Lorsqu’il sort des pages du livre, Laïus pénètre dans un univers en trois dimensions où les environnements sont tout aussi enchanteurs, mais prennent une nouvelle profondeur.

Les objets du quotidien, comme des tasses, des jouets ou des meubles, deviennent d’immenses obstacles ou des terrains d’exploration pour le petit chevalier. Le contraste entre les deux styles graphiques est à la fois bien marqué et harmonieux, créant un effet visuel surprenant qui enrichit l’expérience de jeu. L’utilisation de la lumière, des ombres et des textures en 3D apportent une dimension supplémentaire à l’histoire, tout en conservant le charme enfantin du monde 2D.

Combattre le mal c’est bien

Pour commencer, sachez qu’il y a deux modes de difficulté bien que le jeu soit simple : Aventure et Histoire. Si un enfant joue et rencontre des difficultés avec les énigmes, il peut demander de l’aide à Barbelunette. Ce n’est pas tout, une option permet également de devenir Invincible.

Comment se caractérise le danger ? Alors, pour commencer, dans le livre, vous rencontrerez tout un tas de créatures pas très gentilles comme des trolls, des araignées. En dehors du livre, il y aura par exemple, des coléoptères qu’il faudra éviter discrètement plutôt que combattre.

Laïus manie l’épée avec adresse. C’est pour cela qu’en plus de donner des coups, il peut lancer son épée tel un boomerang en direction des ennemis. Attention à ne pas la laisser planter !

Petit détail auquel il faut faire attention lorsqu’on est sur des plateformes : Laïus fait un pas en avant lorsqu’il donne un coup d’épée ! Vous pouvez améliorer la puissance de l’épée en achetant des Badges de combat au magasin de Martina.

Cela reste un jeu destiné aux jeunes enfants, donc il n’y a ni XP à gagner ni système d’évolution. À part donner des coups, on peut effectuer une roulade. Les autres armes (ou façon de se battre) sont utilisées à des moments précis, et je dois dire que cela changeait le gameplay, ce que j’ai beaucoup apprécié.

Pas seulement un guerrier, un cerveau aussi

Dans les grandes quêtes de chevalerie, il y a toujours des énigmes, et The Plucky Squire ne déroge pas à la règle. Oui, parce que la violence n’est pas toujours la solution. Pour surmonter les obstacles et passer à la page suivante, il faudra parfois faire travailler ses méninges ! En autre, des portes resteront fermées si vous ne trouvez pas ce qu’il y a à faire. Parfois, il faudra apporter quelque chose à quelqu’un, d’autres fois, il suffira d’anéantir tous les ennemis, trouver des mots…

Vous pourrez essayer de débusquer les Rouge-Bug pour qu’ils puissent retourner dans leur foyer. Il y a aussi quelques passages cachés et les arbres/buissons renferment des ampoules. Les ampoules sont la monnaie du jeu et c’est grâce à elles que vous pouvez faire des achats au magasin de Martina.

Le danger est dans chaque monde

Comme il n’y a qu’un saut entre le livre et le monde réel, c’est simple comme bonjour de passer de l’un à l’autre. Pour cela, il suffit d’aller devant un tourbillon magique vert. C’est assez amusant de se voir en 2D parcourir du papier qui se trouve dans le monde réel en 3D. Il y a les mêmes mécaniques, mais bien sûr dans le monde réel ça rend totalement différent.

Ainsi, on peut soulever et transporter des choses, un dé par exemple, mais ce qui est nouveau, c’est que ce dé, on peut le lancer sur une pile de dominos. C’est le genre de choses qui fait son petit effet. Je ne vais pas en dévoiler plus, car c’est ça aussi la magie du Vaillant Petit Page : la découverte aux pages suivantes.

Après ne vous attendez pas à passer à volonté d’un monde à l’autre, le jeu est plutôt linéaire et tout est décidé pour votre parcours. Je tiens à souligner que même si la qualité de la 3D n’est pas au niveau des standards les plus élevés, le rendu reste néanmoins très joli.

Le bon peuple de Mojo

Qu’il s’agisse de créatures ou de personnes (ou des personnes-créatures), plusieurs seront bienveillantes. Certaines vous aideront sans rien attendre en retour, tandis que d’autres vous demanderont un petit service. Mention spéciale au mage Barbelune, qui est complètement déjanté. Il porte une chaîne en or, dit ‘Yo’, adore mixer (DJ), et sa souris s’appelle Pipou !

NOTE: 17/20 – Le jeu explore donc une thématique métanarrative, où les personnages prennent conscience des limites de leur propre histoire.

La transition entre les mondes 2D et 3D est l’un des aspects les plus marquants du jeu, offrant à la fois des mécaniques de jeu variées et une narration dynamique, tout en jouant avec les codes traditionnels des histoires pour enfants.

The Plucky Squire c’est un univers où le papier et la réalité coexistent, et où l’imaginaire déborde des pages ! Les plus jeunes seront forcément conquis, pour les plus grands cela dépendra de ce que vous acceptez en termes de « être pris par la main ».

Personnellement, je valide amplement, car ça m’a fait du bien.

💎 Review réalisée à partir d’une version presse PS5.

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