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Test Mario Kart World : La course version Nintendo Switch 2

Parfois, il suffit d’une carapace bleue pour remettre les pendules à l’heure. Et parfois, il faut carrément réinventer l’horloge. Avec Mario Kart World, Nintendo arrête le chrono et décide de repartir de zéro, ou presque. C’est toujours le même jeu… mais en mieux. Et on pouvait difficilement rêver meilleur ambassadeur que Mario pour lancer la Nintendo Switch 2.

Mario Kart World

Depuis son premier tour de piste en 1992 sur Super Nintendo, Mario Kart n’a cessé d’évoluer, mais Mario Kart World franchit un cap inédit. Le cœur du gameplay reste fidèle à son ADN : des courses arcade, des objets chaotiques et un fun immédiat en solo comme à plusieurs. Ce nouvel épisode ne se contente pas de rafraîchir l’existant : il rebat totalement les karts (ouais, elle était facile).

Le plus gros changement ? L’introduction du concept de « Monde Ouvert » connecté. En effet, les courses sont interconnectées entre elles, les pilotes n’attendent pas sagement le top départ, ils continuent de rouler pour rejoindre le prochain circuit ! (Bon, ça ne dure pas 10 mille ans non plus, mais c’est une bonne idée).

Dès la mise en route du jeu, sur l’écran où vous avez les différents choix de menus (Solo, Multijoueur local, Jeu en ligne et Mode sans fil local) vous avez en bas à droite le menu Balade que j’explique un peu plus bas.

Mario Kart World porte bien son nom : chaque coupe est désormais associée à une région du globe. De New Donk City Express à Hyrule Highlands, en passant par les Pyramides de Sarasaland et le Circuit Glacé de DK Island, les pistes sont plus variées et inventives que jamais. Les tracés ne se contentent plus de courbes serrées et de sauts : ils intègrent des embranchements alternatifs, des événements dynamiques en course (tempêtes, ponts destructibles, passages secrets), et parfois même plusieurs types de véhicules adaptés automatiquement (kart, deltaplane, hoverkart…).

Vous trouverez 7 coupes de base, chacune comprenant 4 circuits, accessibles dès le début du jeu. Puis, une 8ᵉ coupe, appelée Spéciale, se débloque uniquement après avoir complété les sept autres en mode Grand Prix.

Vous aurez 32 circuits au lancement, répartis dans 8 coupes mondiales chacun inspiré d’un pays ou région du monde réinterprété : Starview Peak probablement inspiré du Parc national de Yosemite (USA), Crown City fait penser à Tokyo ou Hong Kong. Bref, encore une fois, la licence prend le soin de nous faire voyager. Le tout saupoudré d’un level design enfin libéré des chaînes de la Wii U.

Voici les coupes du Grand Prix : Coupe Champignon, Coupe Fleur, Coupe Étoile, Coupe Carapace, Coupe Banane, Coupe Feuille, Coupe Éclair, Coupe Spéciale. Elles mélangent des courses inédites avec des courses que l’on connait déjà.

Profitant pleinement du nouveau hardware de la Nintendo Switch 2, le jeu tourne en 4K/60 fps en docké, avec un beau rendu fluide. De manière générale, les textures sont fines, les effets de lumière dynamiques (mention spéciale aux réflexions sur les circuits mouillés), et les animations ont gagné en naturel. Les environnements sont vivants, truffés de détails et peuplés de spectateurs animés. Vous aurez par exemple des personnages qui descendent d’un train, des vendeurs qui attendent le chaland. Sans compter un cycle jour nuit et une météo dynamique.

Le tout bénéficie d’une direction artistique renouvelée, mélangeant le style cartoon et familiale emblématique de Nintendo. Le rendu est très appréciable sans jamais sacrifier la lisibilité.

Même s’il n’y a pas de nouveau roster, vous pouvez récupérer lors des courses des sacs dorés qui contiennent de la nourriture venant des kiosques Yoshi’s. Le plat qui apparait fourni un boost et une tenue alternative pour le personnage. Ainsi, les pilotes peuvent être personnalisés selon vos goûts. (Le Yoshi motard bleu sur la screen plus haut, c’est moi).

Vous noterez également l’ajout du mode Balade, qui vous permet d’explorer librement : c’est vous qui décidez où aller. Vous pourrez ainsi observer de plus près la faune et la flore qui prennent vie, et pourquoi pas, prendre quelques photos. Il y a aussi des Interrupteurs P qui une fois activés propose un défi. Ou vous pourrez partir à la recherche des Médailles Peach.

Par conséquent, le monde est continu, composé de plaines, villes, mers, etc., où les circuits ne sont plus des zones cloisonnées, mais des segments intégrés dans un terrain global. En course, ils l’ont traduit par le fait que les pilotes continuent leur route sans s’arrêter à une ligne de départ. Pas de menus, d’écran de charge : l’univers est fluidement connecté.

Si les anciens menus des Mario Kart faisaient le job sans briller, Mario Kart World adopte une interface dynamique et immersive. Tout est fluide, personnalisable et intégré au hub central. Un système de progression modernisé permet de débloquer des personnages, des pièces de karts, des musiques ou encore des autocollants sur le portrait du pilote ou le véhicule.

On regrettera l’absence de menu qui permet de créer son propre build. On peut comme dans MK8 sélectionner son kart, buggy, moto ou quad en vérifiant les statistiques de base qui s’affichent en appuyant sur Y.

Nintendo a clairement renforcé sa structure en ligne. Les courses à 32 joueurs (en ligne) font leur apparition, avec des phases de qualifications inspirées des battle royales.

En local, Mario Kart World propose un mode écran partagé jusqu’à 4, en 60 fps constants, ainsi qu’un mode où deux consoles Switch 2 peuvent se connecter sans internet pour des compétitions privées.

Quand j’ai testé le jeu, je l’ai fait avec mes parents qui apprécient particulièrement Mario Kart. (Ouais pour l’anecdote, j’ai dû leur laisser ma Switch V1 tellement ils voulaient jouer à Mario…). Ils ont apprécié le fait qu’on soit 24 pilotes à participer à la course. Bon, moi, j’ai moins rigolé parce que du coup avec le nombre de concurrents, je me prends au moins 2 carapaces bleues par course…

Je ne doute pas que le nouveau mode Survie fait plaisir à beaucoup d’entre vous. Ce mode est l’une des vraies nouveautés de gameplay qui vient bousculer la formule classique de la série. Il s’agit d’un mode compétitif à élimination progressive, inspiré des battle royale.

NOTE: 16/20 – Nintendo livre ici l’un des meilleurs épisodes de la saga. C’est dense, beau, ultra-fun et pensé pour durer. On sent un vrai cap franchi, une envie d’exploration et d’ouverture. Reste à voir si la firme saura entretenir la flamme dans les mois à venir.

Nous avons beaucoup apprécié le retour d’objets emblématiques comme le Méga Champi de Mario Kart Wii ou l’arrivée du Kamek. Mais le vrai plus, notamment pour certaines personnes — comme mes parents, qui avaient du mal avec ça —, c’est que les objets à jeter, comme les carapaces ou les bananes, sont désormais automatiquement traînés derrière le kart.

Cependant, Mario Kart World joue la prudence. Aucun mode solo scénarisé, peu de surprises côté roster (32 persos au lancement, tous déjà connus), et une impression que le jeu en garde sous la pédale pour les futures saisons de contenu.

Oui, on va se manger du DLC c’est sûr. Mais on aurait aimé un peu plus de prise de risque, un mode “aventure” façon Diddy Kong Racing, les courses en 200cc, le tout sans payer…

Points Positifs

● Le « hub », l’univers interconnecté, vivant et cohérent.
● Des circuits inspirés, animés et techniques.
● L’ergonomie revue.
● Peu de temps de chargement.
● Absence de ralentissement.

Points Négatifs

● Un contenu solo un peu léger.
● Les courses en 200cc absentes !
● Pas de vraies nouveautés dans le roster.
● Un lancement calibré pour les saisons futures = encore payer.

Informations

Sortie consoles: Le 5 juin 2025
Langue: Texte FR
PEGI: 3
Dispo: Switch 2
Éditeur: Nintendo
Développeur: Nintendo
Mode: Solo, multi

Un autre jeu de course familiale ici

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Karma Shachou

Joueuse de RPG avant tout, elle a pourtant commencé avec Tetris sur les WC. La passion (geek, pas les WC) a persisté sur un blog en 2012 avec rien ni personne. Puis, elle a grandi avec de nombreux partenariats et quelques larbins en intérim. Touche à tout, jeux indé/AAA, sauf le sport, les FPS et les MMO (à part SWTOR, une religion de jeunesse), elle poursuit sa route vers la gloire et s'étend même dans d'autres domaines ! Par contre, il n'y a plus de place chez elle : ah les collections !!!

Une réflexion sur “Test Mario Kart World : La course version Nintendo Switch 2

  • pour l’instant c’est le seul nouveau jeu qui me fait envie

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