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Avis sur le film Until Dawn : La mort sans fin

Pour bien comprendre le film, je me dois de vous mettre quelques informations et surtout le synopsis du jeu vidéo. Allez, c’est parti pour quelques explications !

Until Dawn est un jeu vidéo d’horreur narratif interactif britannique, développé par Supermassive Games et publié par Sony Computer Entertainment. Il est sorti exclusivement sur PlayStation 4 en août 2015.

Le jeu repose sur le principe de l’effet papillon, où chaque décision, même minime, peut avoir de lourdes conséquences. Cela conduit à de multiples fins possibles. Mon run avec ma sœur était épique : on les avait tous tué, oups !

Parmi les aspects les plus appréciés par les joueurs, on retrouve l’inspiration tirée des classiques du cinéma d’horreur, notamment les films slashers. De plus, la modélisation réaliste des personnages, incarnés par de vrais acteurs comme Rami Malek, a largement contribué au succès du jeu.

L’histoire se déroule dans un chalet isolé sur une montagne, où huit jeunes amis se retrouvent un an après la disparition tragique de deux membres du groupe. Très vite, ils se retrouvent confrontés à des événements étranges et terrifiants. Le joueur incarne tour à tour chacun des personnages, et ses choix influencent directement le déroulement et la fin de l’histoire.

Le film Until Dawn : La mort sans fin, est une adaptation libre du jeu vidéo. Il est réalisé par David F. Sandberg (Lights Out, Annabelle: Creation), avec un scénario de Gary Dauberman (La Nonne : La Malédiction – pas dingue -, Ça – pas mal -) et Blair Butler (Le Bal de l’Enfer – ça se laisse regarder -, Polaroid), le film propose une nouvelle histoire tout en conservant l’univers du jeu.

Les scénaristes vont donc changer plusieurs points dans l’histoire puisque le film n’est pas une adaptation directe, mais une réinvention avec de nouveaux personnages et une nouvelle trame. Voici le synopsis :

Un an après la mystérieuse disparition de sa sœur Melanie, Clover (interprétée par Ella Rubin) part avec ses amis dans la vallée isolée de Glore pour enquêter. Ils découvrent un ancien centre de visiteurs abandonné, où ils sont traqués et tués par un tueur masqué… avant de se réveiller au début de la même soirée.

Pris dans une boucle temporelle infernale, chaque nuit les confronte à un nouveau cauchemar inspiré d’un sous-genre de l’horreur, allant du slasher au surnaturel, avec des créatures comme les wendigos.

On retrouve donc la « disparition » mais d’une seule sœur et franchement, je ne ressentais rien, les personnages ne m’ont jamais embarqué dans leur émotion. Les amis sont 5 et non 8, puis ils vont à Glore Valley et non au chalet de Blackwood Mountain. On retrouve les wendigos et la mine, mais surtout Peter Stormare dans le rôle du Dr. Hill.

Vous le voyez, en soi, rien de vraiment grave ou gênant. Malgré tout, j’ai ressenti un problème majeur : le manque probant d’effet papillon et de véritables choix. Ici, ce qui en tient lieu, c’est simplement le fait que la nuit recommence à chaque fin de sablier. Et disons le, ok, il y a des sentences horribles (je pense qu’on pense tous à la même) mais il y a un truc qui cloche : les ellipses ? le fait que je me fichais de leur sort ? ça termine trop « bien » ? Tout à la fois !

À aucun moment, je n’ai ressenti de la satisfaction, ou le stress d’avoir fait un choix plutôt qu’un autre comme dans le jeu, ou à défaut râlé sur le choix d’un personnage puisque là, c’est un film. Bah non, parce que absolument tout est convenu… Et ce ne sont pas les quelques clins d’œil qui sauve le tout.

Verdict:

Une autre adaptation de jeu

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Karma Shachou

Joueuse de RPG avant tout, elle a pourtant commencé avec Tetris sur les WC. La passion (geek, pas les WC) a persisté sur un blog en 2012 avec rien ni personne. Puis, elle a grandi avec de nombreux partenariats et quelques larbins en intérim. Touche à tout, jeux indé/AAA, sauf le sport, les FPS et les MMO (à part SWTOR, une religion de jeunesse), elle poursuit sa route vers la gloire et s'étend même dans d'autres domaines ! Par contre, il n'y a plus de place chez elle : ah les collections !!!

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