Test Cricket : Jae’s Really Peculiar Game

On m’a proposé ce jeu, j’ai cliqué sur le lien pour découvrir le trailer et j’ai été emballée. Ouais simple, efficace, pas de chichi. C’est pourquoi, je vous propose le test Cricket : Jae’s Really Peculiar Game.

À la découverte du Studio Kumiho

Après 4 ans de travail pour une grande entreprise et à construire un moteur de jeu pendant son temps libre, Jimmy Spencer fonde le Studio Kumiho en 2017.

Pour le studio, les jeux sont plus que simplement amusants, ils peuvent changer des vies. Pour eux, les jeux peuvent inspirer, résonner, et émouvoir les gens d’une manière qu’aucun autre média ne peut le faire. C’est ainsi que chaque jeu créé par le studio vise à penser différemment les genres et à émouvoir le joueur émotionnellement.

Pour info, leur précédent jeu s’intitule A Sound Plan, sorti en 2019. Il s’agit d’un jeu d’arène compétitive qui consiste à utiliser le son pour manipuler des zombies afin qu’ils attaquent vos amis ou vos ennemis.

Une histoire sur fond de tristesse

Il ne faut pas se fier aux graphismes alléchants de style BD ou dessin animé des années 90′, car le sujet principal du jeu est le deuil. En effet, dans Cricket, les joueurs prendront les commandes de Jae, un jeune garçon naïf qui perd sa mère à cause d’un cancer. Au milieu de sa dépression, il découvre le pays de Yimmelia, un endroit où tous les souhaits peuvent se réaliser. Vous vous doutez bien que le jeune garçon désire s’y rendre.

Accompagné de son meilleur ami Zack, Jae décide donc d’aller à Yimmelia pour tenter de ramener sa mère. Au cours de son voyage, ou plutôt de sa quête, il rencontrera et se liera d’amitié avec d’autres enfants, qui ont également chacun un souhait à formuler.

Un monde normal ou presque

Une fois sorti de la maison de Jae, on découvre une ville comme les autres qui pourrait tout à fait nous rappeler celle de tata Janine (je n’ai pas de tata Janine). Mais si on y regarde de plus près, on découvre des choses étranges. En effet, en explorant, je découvre des oiseaux qui, une fois qu’ils prennent peur, se gonflent comme des ballons pour s’envoler ! Et pourquoi il y a autant de boîtes à gâteaux dispersées partout ? (Ça m’a rappelé des voisines qui me sortaient leur vieille boîte à gâteaux tout secs alors qu’elle avait du chocolat…). Je vous rassure, dans le jeu c’est pour obtenir des items de soins.

Vous traversez sur les passages piétons, vous discutez avec les diverses personnes et vous pouvez rentrer dans les commerces. Un monde banal pour une vie banale. NON !!! Les écureuils, les mouettes et même les fleurs vous veulent du mal ! « Le plaisir d’offrir des fleurs« , NON, la joie qu’elles vous tuent dans votre sommeil oui !

Revenons-en au monde. Vous traverserez des forêts, explorerez des villes, ferez un tour dans un concert de rock, etc. Même si les PNJ sont souvent les mêmes, les lieux sont assez diversifiés pour nous faire voyager.

Il faut se défendre pour mener à bien une quête !

Vous voyez vos ennemis à l’écran et le combat se déclenche que si ils vous touchent. Les combats se déroulent au tour par tour et se concentrent sur des coups chronométrés symbolisés par une petite pastille au-dessus de leur tête. Si vous appuyez au bon moment cela maximisera les dégâts ou déclenchera des coups critiques. Si vous ratez, la pastille sera rouge. Lorsque les ennemis vous frappe, la pastille est également présente pour que vous puissiez parer.

En bas de l’écran, vous avez une jauge. Elle se nomme Tide meter. La jauge Tide Mater fonctionne comme une ressource dynamique que les personnages accumulent et utilisent pendant les combats. Elle représente une forme d’énergie ou de pouvoir spécial que les personnages peuvent exploiter pour déclencher des actions plus puissantes ou des capacités spécifiques. Elle est partagée par toute l’équipe, ce qui signifie que son utilisation doit être bien réfléchie. Notez que les ennemis peuvent également construire leur propre Tide Mater, leur donnant accès aux mêmes capacités que vous.

Tout grand héros a toujours ses fidèles acolytes

Pour mener à bien votre quête, vous allez pouvoir recruter et voyager avec cinq nouveaux amis. Au total, vous aurez six personnages jouables, mais vous devrez composer votre équipe de 3 enfants en tout. L’intérêt d’être à plusieurs et de chronométrer vos attaques pour remplir votre jauge, déclenchant ainsi de puissantes attaques en duo et en trio.

Le choix de vos actions se fait via une petite roue. Si une super attaque est disponible, elle sera entourée d’une flamme bleue. À la fin de chaque bataille, vos performances seront classées (S, A, B, C…), augmentant ainsi les récompenses potentielles. Plus vous vous en sortez bien au combat, meilleures seront les récompenses que vous recevrez à la fin : plus d’XP, plus d’objets, plus d’argent. Vous savez ce que j’ai fait avec mon argent ? Je suis allée me payer un café, car oui, je suis en manque de Starbucks, alors je vis par procuration.

Comme être un héros, c’est être proche de son équipe, vous pouvez consulter les membres de votre groupe à propos de votre environnement, de la façon de vaincre les ennemis ou simplement pour vérifier si vos amis vont bien.

Des écureuils, des gens et de l’espoir

Les gens que vous croisez auront toujours un truc à dire. Interagissez donc avec les PNJ. Pendant la conversation, vous êtes libre de rester pour écouter la personne. Mais vous pouvez aussi décider de partir ou lui jeter une poubelle. Mais attention ! Tout comme dans le monde réel, n’oubliez pas que vos actions ont des conséquences.

Les graphismes sont simples et un peu farfelus. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me fait penser aux Razmokets. D’ailleurs, certains dialogues sont tout aussi comiques et ça ne m’a pas choqué, car nous sommes face à des enfants qui réagissent et parlent comme des enfants. Cependant, beaucoup seront déçus, car pour l’heure le jeu n’a pas de sous-titres en français. Dommage car il faut lire pour saisir l’histoire et l’humour.

La bande-son colle au jeu. On la doit à Shane Mesa et Tomoya Tomita. Si le premier ne me dit rien, le deuxième a quant à lui travaillé sur Yoshi’s Woolly World, Animaniacs (de 1997), Castlevania : Vampire’s Kiss, Kirby – The Green…

NOTE: 15/20 – Jae et son groupe apprendront que peu importe à quel point les choses tournent mal, leurs amis les soutiendront toujours. Même si Cricket à des éléments comiques, c’est un jeu sur la perte de quelque chose d’important, l’apprentissage de la solitude et la façon dont l’amitié peut se développer.

Le sujet arrivera, mais au début, je n’avais rien vu venir. Je dois dire que ça m’a rendu triste.

Bien que le studio affirme que le gameplay et particulier, je ne vois pas trop en quoi. Je pense que nous sommes beaucoup à avoir déjà joué à des RPG où on peut user d’un timing sur les coups ou pour parer. De même pour les combats non aléatoires. Par contre, il est vrai que l’on XP facilement et qu’on n’est pas obligé d’avoir un niveau de dingue.

💎 Review réalisée à partir d’une version presse PS5.

Un autre jeu triste ici

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