Test du jeu Akimbot : les robots sauce frenchi

Le nouveau jeu du studio indépendant Evil Raptor est sorti il y a peu, c’est pourquoi je vous propose de découvrir mon test du jeu Akimbot.

C’est qui Evil Raptor ?

C’est une question légitime, car moi-même, je n’ai pas connu leur premier jeu Pumpkin Jack sorti en 2020. Comme je vous l’ai mentionné en introduction, Evil Raptor est un studio indépendant français basé en Auvergne-Rhône-Alpes. Les passionnés qui représentent le studio, ont été bercés par des jeux de la PS2 tels que Jak & Daxter et l’univers de Ratchet & Clank.

C’est l’histoire de 2 robots, les 2 tombent à l’eau

Une fois le jeu installé, on découvre un robot du nom de Shipset. Celui-ci parle beaucoup alors que celui qui l’accompagne est plus calme. Il s’appelle Exe et tous les deux sont à bord d’un vaisseau pour être emmenés en prison. Mais Shipset met son plan à exécution et le vaisseau se crash sur une île. Exe fait équipe malgré lui avec la pipelette qui trouve toujours à redire pour se diriger vers un vaisseau dans le but de s’échapper.

Hélas, le destin en voudra autrement et les deux robots vont se retrouver embarquer dans une guerre galactique ! C’est ainsi que nos personnages sont convoqués par l’Ambassadeur, un émissaire de l’Algorithme qui sollicite l’aide d’Exe afin d’empêcher le monde de sombrer dans le chaos. La mission est simple : être le premier à trouver le mystérieux artefact caché, (une puissante relique), avant qu’Evilware ne l’utilise pour donner vie à ses plans !

Exe et Shipset, un duo malgré eux

Pour revenir un peu sur les personnages, Exe est un robot conçu pour le piratage informatique. Il détruit ses ennemis avec une panoplie de stratagèmes. C’est un analyste, toujours à la recherche de moyens pour piéger ses ennemis, avec un penchant secret, mais extrême, pour les explosions. En quelques mots, il est fier et arrogant.

Quant à Shipset, il s’est autoproclamé « IA la plus avancée jamais conçue ». Pompeux, vieux, rancunier et arrogant, Shipset déteste son travail et veut mettre fin à cette quête au plus vite, car, comme il le dit toujours, il a mieux à faire. (pourtant c’est lui qui s’incruste !).

Des gringos, des mexicains et des robots

Avant toute chose, le jeu est doublé en français et je dois vous dire que j’ai très vite rigolé. Vous voyez un film du style Machete où des mexicains sont doublés ? Bah les robots mafieux de Akimbot c’est la même.

Une fois débarqué sur l’île, sur la droite de l’écran, le jeu vous montre au fur et à mesure de votre avancée à quoi servent les différentes touches. Heureusement que ce n’est pas compliqué, car le jeu est un peu avare en explication.

Ayant l’habitude, je vais un peu dans tous les recoins et je découvre que des caisses peuvent être détruites pour récolter des sphères bleues. Un peu plus loin, je repère un recoin éloigné, j’y vais et je découvre que l’on peut chercher des Données Perdues.

Puis, on aperçoit très vite les robots volants de couleur verte bordés d’icônes de santé. Je pensais qu’il suffisait de les toucher pour recouvrer sa santé, mais que nenni. On tue un de nos congénères innocent pour se remettre de la vie !

Un gameplay robotique

Les niveaux sont remplis d’ennemis et d’obstacles qui veulent votre mort, même l’eau vous tue si vous restez dedans. Ça reste logique, vous êtes un robot, vous n’allez pas dans l’eau sous peine de griller vos circuits. Vous allez donc souvent devoir sauter, foncer, escalader des panneaux, bref, vous l’avez compris, on est bien sur un plateformer.

Au début, pour se défendre, nous avons une lame. Par la suite, nous aurons une arme de tir basique récupérée sur un ennemi. Cependant, une fois que l’on arrive au premier magasin (les robots arnaqueurs) les choses deviennent intéressantes.

Nous pouvons choisir entre 4 armes spéciales : Armes doubles, Lance-acide, Lasérisateur et Nanoturbine, le tout gratuitement. Je découvre que les fameuses sphères bleues sont une monnaie, car c’est avec ça que l’on pourra faire les améliorations.

En fait, vous n’êtes pas obligés d’acheter les améliorations de l’arme que vous avez choisi, vous pouvez en débloquer d’autres. J’ai choisi de rester sur l’Armes doubles et par exemple, l’amélioration à 1000 sphères m’a ajouté des explosions.

Tou-tou tou toutoutou (bruits de projectiles)

Les combats se font en temps réel et ils ne sont pas bien difficiles à condition de changer de positions pour éviter les tirs. Notez qu’il y a plusieurs niveaux de difficultés et même un mode Speedrun. Vous pouvez également choisir la visée, ce qui rend le jeu vraiment tout public.

Une fois que vous aurez plusieurs armes, vous pourrez les switcher simplement en pressant l’une des touches de la croix directionnelle. L’arme spéciale est sur le triangle. Si les armes normales sont à munitions illimitées, les armes spéciales ont quant à elles besoin d’être rechargées. Pour cela, il faut tuer les ennemis et ce sont leur explosion qui recharge l’arme. Notez tout de même qu’une arme normale à une barre de surchauffe. Bah oui, sinon ça serait vraiment trop simple.

S’ennuyer ? Pas le temps chez les robots

Tout au long de l’aventure, ce sera un peu comme dans un film d’action. Du coup, il n’y aura pas que des explosions. Vous aurez l’occasion de monter sur des bateaux, manœuvrer un canon, conduire. Ça permet des pauses qui rendent le jeu moins monotone.

Exe étant rodé au piratage, les développeurs ont distillé ce point au travers de mini-jeux. Si vous ou votre enfant éprouvez des difficultés, vous pouvez justement baisser le niveau. Un des jeux aura le même principe que le bento. Un autre vous fera jouer au Snake (oui, comme le jeu de nos portables d’antan).

NOTE: 15/20 – Akimbot est un jeu vraiment tout public, mais je pense qu’il plaira particulièrement aux jeunes à cause du duo de personnages. Mais aussi par le backgroung, les dialogues et le côté film de série Z. Mais pas les « mauvais », ceux qui assument et qui au final se révèlent être cool (Boulevard de la Mort messieurs dames, c’est un super exemple).

J’ai cru apercevoir plusieurs clins d’œil comme la tête de citrouille sur le logo du Hi-Jack qui fait peut-être référence au premier jeu du studio. Ensuite, je ne sais pas si c’est volontaire, mais les robots Soldat, c’est moi ou il ressemble au Major de Halo ? Enfin, et ce point est sûr, on retrouve encore une fois une empreinte à la Rachet and Clank et compagnie.

Les explosions, les dialogues, le comportement des robots… j’ai pris le jeu pour ce qu’il est : un jeu fun. Vous, parents, vous vous amuserez à coup sûr avec vos enfants. Il y a certes du tir, mais pas de sang.

💎 Review réalisée à partir d’une version presse PS5.

Un autre à faire avec vos enfants ici

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