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Test Farming Simulator 25 : la ferme d’une noob

Créé par la société suisse Giants Software, ce jeu de simulation permet aux joueurs de gérer une exploitation agricole de manière très détaillée.

Bien que cela puisse sembler peu excitant à première vue, le succès de Farming Simulator repose sur plusieurs éléments qui attirent un large public, des passionnés d’agriculture virtuelle aux simples amateurs de simulation. Ce phénomène peut être comparé à l’attrait des jeux de type SimCity ou Minecraft, où le plaisir vient du travail effectué et de la progression lente, mais gratifiante.

La série Farming Simulator a su créer une communauté solide de joueurs passionnés, dont certains travaillent dans le secteur agricole dans la vraie vie et partagent des conseils ou des modifications de jeu (mods) pour ajouter des fonctionnalités ou des équipements.

Mais le plus inattendu, c’est que la licence fait partie de la scène eSport ! Depuis 2019, Giants Software, le développeur du jeu, a lancé la Farming Simulator League (FSL), une ligue d’eSport officielle où des équipes de joueurs s’affrontent dans des compétitions agricoles. Alors ? Vous ne vous y attendiez pas hein !

C’est ma baraque

Il y a plusieurs choix de map pour commencer sa partie. Vous avez Riverbend Springs en Amérique du Nord qui est verdoyant et montagneux. La région de Hutan Pantai en Asie avec ses cerisiers et ses temples. Pour finir, Zielonka en Europe était une map qui était dans l’extension Premium de Farming Simulator 22. Elle représente la Pologne et la République tchèque, offrant un paysage pittoresque autour d’un village isolé.

J’ai pris celle en Asie, Hutan Pantai, oui, on ne se refait pas. Je me suis aussi dit que ça me plairait de produire des champignons et du riz, car dans la vie réelle, j’adore ça. D’ailleurs, je vous ai mis des screenshots. Ensuite, il y a d’autres réglages qui définiront la difficulté du jeu, l’Argent de Départ et la Difficulté Économique. En gros, la Difficulté Économique c’est l’argent que vous rapporte la vente. Donc, je pense que choisir facile pour une première fois, c’est légitime. Ensuite, avec Démarrer la Ferme, si vous choisissez Oui, vous ne partirez pas d’un terrain nu, il y aura des choses de placer. Bien sûr, faire ces choix retire le côté RP, mais lorsqu’on n’est pas habitué à la licence, c’est mieux.

Ma culture de Enoki

Après avoir validé vos choix de partie, le jeu vous proposera de customiser un peu le personnage qui vous représentera. Il y a peu de choix en tête ou coupe de cheveux, aucun choix morphologique (corpulence, taille…). Par contre, il y a du choix en vêtements.

Je dois avouer que, ne connaissant pas bien la licence, je suis souvent allée voir le vieux Ben pour qu’il m’aide, car il explique les étapes « principales ». En revanche, soit je suis aveugle, soit je n’ai pas trouvé d’explications concernant tout ce qui touche aux champignons et au riz…

Du coup, je me suis débrouillée en tâtonnant, en suivant les indications quand je m’approchais des bâtiments. Ces derniers me signalaient que la culture ne produisait rien, car il n’y avait pas d’eau. Mais comment obtenir de l’eau ? Je remarque bien qu’il y a des sortes de cuves à remplir devant mes serres. Je me doute qu’il me faut un véhicule citerne, mais comme je n’en ai pas, j’en achète un…

Ah ! Ma citerne m’attend chez une sorte de concessionnaire. Cela signifie que je dois partir avec un véhicule auquel elle peut être attelée, car il n’est pas question de laisser un véhicule sur place une fois arrivé. Je décide donc de prendre le tracteur. J’ai remarqué que le jeu est assez réaliste, alors je suis les routes. Des voitures me dépassent parce que je roule à 40 km/h. Arrivée là-bas, j’ai mis du temps avant de trouver le bouton qui s’affiche pour atteler la citerne à mon tracteur !

Là, c’est mon riz

Bref, je repars et, sur le trajet, je cherche où trouver de l’eau. Je finis par me rendre sur une côte où je me gare. Là, je repère un bouton pour remplir ma citerne. Hop, c’est gratuit, et je repars aussitôt. Ensuite, il ne me restait plus qu’à remplir mes cuves.

Je vous parlais de riz, sachez que cette agriculture est une nouveauté, tout comme les épinards, les pois et les haricots verts. Le choix de proposer une map en Asie est donc intelligent. Si auparavant, il y avait 14 types de cultures, désormais, vous pouvez composer avec 40. De même, vous trouverez 8 espèces animales dont le buffle d’eau et la chèvre qui encore une fois font parfaitement échos à la map en Asie.

Les amateurs de machines agricoles profiteront maintenant de plus de 400 engins authentiques de plus de 150 grandes marques internationales, telles que Case IH, CLAAS, Fendt, John Deere, Kubota, etc. Au niveau des améliorations atmosphériques, le jeu intègre un brouillard réaliste, des ombres affinées et des effets météo dynamiques, incluant la pluie, la grêle, et même des animations complexes comme des nuages mobiles et des rayons de soleil traversant les arbres. Notez que les conditions météorologiques influencent directement le sol et les cultures, ajoutant au réalisme de l’expérience.

Autre nouveauté avec la déformation du sol. En effet, sous le poids des machines agricoles, vous pourrez voir le sol se déformer, renforçant l’immersion lors de l’utilisation de véhicules lourds ou pendant des travaux agricoles exigeants.

Pour terminer, l’IA du jeu a été améliorée. Vous pouvez configurer l’IA pour qu’elle travaille à votre place. Celle-ci peut s’occuper des travaux des champs, des récoltes, du transport des marchandises et d’autres tâches agricoles et forestières. Le système de GPS est une nouvelle fonctionnalité qui améliore la gestion des tâches agricoles et la précision des opérations sur les champs avec les engins.

Farming Simulator 25, bien qu’extrêmement riche et détaillé, est souvent critiqué pour son manque d’accessibilité, en particulier pour les nouveaux joueurs. Et je comprends cette remarque ! J’ai passé mon temps à chercher les touches, les menus, comment faire la plus simple des opérations. Bien que Farming Simulator inclue des guides de base pour les mécanismes, il ne couvre pas de manière claire, par exemple, l’usage de l’IA et des nouveaux outils comme le GPS.

Je ne suis pas douée XD

Le temps défile, mais votre exploitation demande d’être sens cesse au taquet. Certes, une certaine routine peut s’installer, cependant le jeu ne vous propose pas que de l’agriculture et de la gestion de cultures.

Notamment, vous aurez l’occasion d’élever divers animaux tels que des vaches, des poules, des porcs, et même des chevaux. Cela ajoute une nouvelle dimension de gestion pour produire du lait, des œufs, ou de la laine, tout en répondant aux besoins alimentaires et sanitaires des animaux.

Pour ceux qui préfèrent la gestion forestière, Farming Simulator 25 permet d’abattre des arbres, de les transporter, et de transformer le bois pour générer des revenus. Ce domaine peut être développé en parallèle avec l’agriculture.

Les joueurs peuvent transformer leurs récoltes en produits dérivés, comme la farine ou l’huile, et les vendre pour obtenir des bénéfices supplémentaires. Les chaînes de production peuvent être entièrement personnalisées, de la culture à la vente du produit fini.

Il est possible de construire et de personnaliser divers bâtiments, routes, et aménagements pour optimiser l’espace et la productivité de l’exploitation. Cela inclut des granges, des silos, et des hangars pour stocker les équipements.

Points Positifs

● Le réalisme et que tout soit fait pour être immersif.
● Large palette de cultures, d’animaux, et de types de travaux agricoles.
● La communauté.
● Les joueurs sont écoutés par Giants.
● La map en Asie.
● Améliorations graphiques.

Points Négatifs

● Faire apparaitre les marques de véhicules ca n’aide pas, ce serait mieux juste le nom de l’engin.
● Pas d’explications, obligé d’aller voir sur Internet…
● … car cruel manque d’accéssibilité.

Informations

Sortie: Le 12 novembre 2024
Langue: Textes FR
PEGI: 3
Dispo: PS5, Series, PC
Éditeur: Giants Software
Développeur: Giants Software
Mode: Solo, multi

Un autre test de jeu à la ferme

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Karma Shachou

Joueuse de RPG avant tout, elle a pourtant commencé avec Tetris sur les WC. La passion (geek, pas les WC) a persisté sur un blog en 2012 avec rien ni personne. Puis, elle a grandi avec de nombreux partenariats et quelques larbins en intérim. Touche à tout, jeux indé/AAA, sauf le sport, les FPS et les MMO (à part SWTOR, une religion de jeunesse), elle poursuit sa route vers la gloire et s'étend même dans d'autres domaines ! Par contre, il n'y a plus de place chez elle : ah les collections !!!

Une réflexion sur “Test Farming Simulator 25 : la ferme d’une noob

  • Interessant mais pas mon style

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