Test du jeu vidéo After Us chez Private Division
Hello! Comme promis, voici la review du superbe AFTER US, un jeu de plateforme/ aventure de type walking simulator dont nous avons pu tester les 90 premières minutes avec Salbet il y a 2 semaines. Parce qu’on ne change pas une équipe qui gagne, nous avons continué sur notre lancée et fait le test complet ensemble. Ce jeu a été développé par Studio Piccolo et édité par Private Division. Il sera disponible aujourd’hui sur la plupart des plateformes.
Donc, nous vous rappelons que vous incarnez Gaïa, une nymphe qui doit aider Mère nature à sauver l’âme des animaux dont il ne reste que les corps sans vie. En effet, toutes formes de vie ont disparu et votre rôle sera de purifier peu à peu ce monde de désolation surréaliste envahi par la pollution.
L’éco-anxiété matérialisée sous forme de jeu?
Des voitures flottantes, des nappes de pétrole, des trains volants, des machines à laver…. Beaucoup d’éléments de notre civilisation actuelle sont représentées dès le début du jeu.
Ils incarnent le résultat de centaines d’années où l’humain n’a pas su protéger son habitat et les êtres vivants avec qui ils cohabitaient.
Voyez le comme un univers surréaliste post-apocalyptique qui évoque des thématiques actuelles autour de l’environnement et de la cruauté animale. Nous l’avons défini comme un monde ouvert, figé, où rien n’est laissé au hasard. La narration environnementale fait passer les messages des développeurs sans équivoque et nous a laissées pantoises.
En effet, chaque statue humaine a une histoire à raconter. Certaines vous indiquent le chemin à prendre, d’autres sont piégées dans leurs propres souvenirs. Les décors sont aussi là pour vous situer le thème que vous allez «traverser». Car After Us est avant tout un voyage à travers les dérives des humains, toujours plus nombreux. Ces derniers, vivant au sein d’une société avide de richesses et de pouvoir, sont eux-même affectés par cette décadence. Nous n’avons donc pas été etonné que les thématiques tournent autour de la déforestation, la chasse, la pêche, l’élevage intensif…Et bien d’autres.
Tels sont les sujets qui vous seront dévoilés dont les images très fortes et parfois cruelles ne vous laisseront pas dans le doute quant à leur signification. J’imagine que cette description positive vous a donné envie de courir acheter le jeu. Mais attendez un peu et restez avec nous, car notre petite Gaïa, pleine d’espoir est là pour libérer l’âme des derniers animaux, rire joyeusement et ramener de la vie dans ce monde de boue!
GAÏA, une lueur d’espoir salvatrice!
Elle est choupette, elle est attachante, innocente et c’est surtout la seule lumière dans ce paysage détruit. Parmi ses capacités, certaines vont vous permettre de colorer ce monde dévasté en faisant pousser des arbres par exemple.
Elle est le seul espoir de l’humanité et c’est clairement ce qui vous maintient à jouer. Sa gaieté, son chant et ses capacités, sont un vent de fraicheur que nous avons accueillis avec joie. Et qui combiné avec un gameplay toujours innovant vous garde captivé. Nous avons pu ainsi jouer une journée entière sans avoir envie de sauter par la fenêtre. Alors n’abandonnez pas tout de suite ce jeu et laissez-lui une chance, car le meilleur est à venir.
Un gameplay attrayant et varié
Les premières heures n’ont pas été simple et nous avons eu des doutes quant à la maniabilité du jeu. En effet, les distances sont difficiles à déterminer et on meurt… beaucoup. Heureusement, en s’armant de persévérance, cela devient un vrai challenge.
Vous aurez donc la possibilité de sauter, double sauter et planer afin de vous déplacer. Autre spécificité: la possibilité de glisser sur les câbles électriques pour rejoindre un autre emplacement. Ce sentiment de vitesse et de légèreté qui fait du bien et qui nous a permis de nous détacher un peu de la dureté du jeu.
Nous avons particulièrement apprécié les différentes mécaniques du gameplay. En effet, dans «Les Usines», vous pourrez stopper les voitures afin de vous frayer un passage en utilisant votre cœur.
Dans le monde de «L’Electricité» et de la publicité, vous pourrez vous téléporter en passant de télévision en télévision. «La Carrière» vous demandera de faire preuve de rapidité dans le but d’éteindre les mèches avant qu’elles n’atteignent les explosifs.
Mère nature, afin de vous aider dans votre mission sacrée, vous a offert des pouvoirs ainsi que son cœur. Ainsi, vous pourrez lancer une onde de lumière autour de vous, ravivant ce qu’il reste de nature autour de vous. Cette capacité permet également de détruire les nappes de pétrole et d’illuminer les dévoreurs qui essaient de vous attraper.
Ce cœur, qui est en vous, vous aidera quant à lui à purifier ces mêmes dévoreurs. Ce sera également le cas avec l’âme des animaux qu’il vous faudra trouver durant votre voyage. Pour les retrouver, il vous suffira de chanter et de suivre la destination de petits papillons bleus et dorés qui apparaîtront devant vous.
Les dorés vous indiquent le chemin pour trouver les statues humaines qui ont un souvenir à vous révéler. Les bleus quant à eux vous montrent où se trouve le prochain «cœur» qui se trouve être l’essence d’un animal qui doit être purifié.
Au sein d’un même univers, vous aurez plusieurs esprits d’animaux à libérer. A la fin de chaque thème, vous finirez par arriver au corps du dernier animal de son espèce (8 principaux, pour 100 au total).
Quel qu’ils soient, leurs âmes iront s’inscrire sur votre arbre des constellations que vous pourrez afficher quand vous le souhaitez.
Il vous servira également de map et vous permettra de vous téléporter dans certaines zones.
Un graphisme époustouflant
Nous avons été plus d’une fois épatées par le graphisme. Certaines scènes sont magnifiques et bouleversantes. Les couleurs, en discordance avec la noirceur des différentes plateformes, apportent de la douceur et un vrai sentiment de libération. On perçoit un gros travail, ce qui est bienvenue au vue du style de jeu narratif, dénonciateur et engagé, qui demandent un visuel qualitatif.
17/20 – En conclusion, nous avons beaucoup aimé jouer à ce jeu. Il nous a fallu 15 heures pour le terminer en sachant que nous avons loupé quelques animaux, ce qui est suffisant et ne nécessite pas plus. Nous avons été en immersion totale du début à la fin grâce à un graphisme sublime et un gameplay challengeant.
Les cinématiques régulières avec Mère apportent un réel sentiment de réconfort et une vague de lumière dont on ne se lasse pas. Il faut le dire, c’est un voyage qui n’est pas une partie de plaisir, qui peut vous mettre la larme à l’œil, mais qui apporte son lot de consolation.
On se prête rapidement au gameplay et on se sent investi d’une mission, celle de sauver tous les animaux. Les musiques apportent beaucoup au rythme du jeu et se prêtent très bien aux différents univers et à leurs morosités.
On a parfois l’impression d’être dans un musée, passant de tableau en tableau avec des images très fortes et crues. Elles dénoncent un système qui se détruit lui-même et dont les principaux impactés sont les êtres vivants.
After Us apporte tout de même une lumière d’espoir sur l’humain en tant que destructeur et victime de ses propres choix.
L’humain a le droit à une seconde chance…
💎 Review réalisée à partir d’une version PS5.
Vous pouvez comparer avec la preview ici
Points Positifs
● Poétique et immersif.
● Musique joue sur l’ambiance.
● Le surréalisme pour faire des métaphores.
● Des sujets d’actualité.
● L’envie de sauver le monde.
● Durée de vie adaptée.
Points Négatifs
● Thématique déprimante.
● Maniabilité difficile au début.
● Perte de repère à cause d’un pathing pas suffisamment travaillé (mais ça oblige à observer ce qui est bien).
Informations
Sortie: Le 23 mai 2023
Langue: Texte français
PEGI: /
Dispo: PC, PS5, Series
Éditeur: Private Division
Développeur: Studio Piccolo
Mode: Solo
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