Test Goosebumps : Terror in Little Creek (Chair de Poule)
Je vous propose, pour fêter la sortie du jeu Goosebumps : Terror in Little Creek en édition physique, de le découvrir avec moi. Ça tombe bien, l’air de rien, le mois d’octobre approche à grands pas : c’est peut-être l’occasion idéale d’avoir sous la main un jeu « frayeur light » à partager avec vos enfants !
Comme je le disais, ce jeu sort en édition physique sur Switch et PlayStation quelque temps après sa sortie digitale. L’occasion pour les fans et collectionneurs d’avoir cette entrée dans leur collection.
Une franchise culte qui tente le grand frisson vidéoludique
Après des adaptations souvent anecdotiques (The Game, Dead of Night…), la licence Chair de Poule ou Goosebumps, revient avec un projet plus ambitieux : Terreur à Little Creek. Proposé comme un jeu d’aventure/infiltration horrifique familial, il entend séduire à la fois les nostalgiques des bouquins de R. L. Stine et un jeune public en quête de frissons accessibles. Mais est-ce un vrai cauchemar vidéoludique… ou un simple frisson d’Halloween à partager en famille ?

Chair de Poule c’est quoi déjà ?
Chair de Poule est une série de livres jeunesse d’horreur écrits par R. L. Stine dans les années 1990. C’est une collection culte qui a marqué toute une génération d’enfants et d’ados. Mais je pense que ce qui a aidé à faire connaître cette licence, c’est la série TV ! Elle était diffusée entre 1995 et 1998 est s’inspirée directement des livres. Pour vous donner une idée si vous n’avez pas connu, c’était dans l’esprit Les contes de la crypte ou Fais-moi peur !.
Comme les livres, la série mélange frayeur légère et humour. Elle visait un public d’enfants/ados, donc pas de gore, mais des maquillages, effets spéciaux et musiques inquiétantes qui faisaient frissonner. Personnellement, j’ai connu les livres et la série, mais je préférais les livres. Puis, je l’avoue, je ne me suis jamais penchée sur les films…
Entre exploration et petites trouvailles coopératives

Une petite bande à la Scooby-Doo
Le joueur incarne Sloane Spencer qui fait partie d’un groupe d’adolescents (Harvey, Lydia et Lizzy) confrontés à des phénomènes surnaturels dans la paisible ville de Little Creek.
Le pitch est classique, mais efficace : la normalité bascule quand Slappy, la marionnette démoniaque, libère les créatures cultes de l’univers Chair de Poule. Les premiers monstres apparaitront lors de l’entrée dans la salle principale des livres à la bibliothèque.
On notera que les personnages sont clairement pensées pour plaire aux adolescents. Je veux dire par là qu’ils ont été designés pour coller à l’air du temps. Cheveux violets, côté du crâne rasé, une geek, un sportif, chacun y trouvera surement son compte.
Pour résoudre les mystères, il faut explorer
L’exploration se fait en vue à la troisième personne, avec des environnements où vous vous déplacez librement (théâtre, école, cimetière) assez dirigistes. Sur votre chemin, les items qui méritent votre attention ou les documents à lire brillent, donc normalement, vous ne pouvez pas les rater. Je dis « normalement » car certains items sont vraiment cachés DANS des choses. Si vous avez besoin d’aide, les Boule de Cristal vous donnent des indices. Par contre, c’est agaçant que la lampe torche s’éteigne à chaque discussion ou action.
La difficulté viendra du fait que vous serez dérangés par les monstres. C’est là que la mécanique d’infiltration rentre en jeu. Alors rien d’affolant, c’est très basique et il y a un nombre important de cachettes. Bien entendu, qui dit jeu familial, dit non emploi d’arme lourde ou à feu. Vous aurez donc un lance-pierre aux munitions infinies pour résoudre les énigmes et il vous faudra trouver des projectiles plus puissants pour vous défendre. Il est possible de charger son tir pour obtenir une meilleure portée et infliger plus de dégâts. En contrepartie, le tir sera moins précis. À vous de jauger.

La carte n’est pas bien grande, alors je me doutais que le jeu allait miser sur les allers-retours. Du coup, une énigme qui ne pouvait pas être résolu plus tôt, le sera sûrement plus tard. Enfin, en avançant dans le scénario, une téléportation pourrait vous épargner de longs trajets. Un ajout bienvenu.
Après l’exploration, la résolution
La principale proposition du titre réside dans ses petites énigmes légères (trouver un code dans un livre, activer et trouver des interrupteurs dans le bon ordre, pousser des caisses). Elles ne sont pas « débiles », je veux dire qu’un adolescent les trouvera probablement intéressantes à résoudre. Bien sûr, des indices sont disséminés pas très loin dans la zone. Une fois trouvés, ils se rangent dans vos notes au cas où vous avez un trou de mémoire.
Nostalgie assumée, mais technique un peu limitée
Visuellement, Terreur à Little Creek assume un style cartoon semi-réaliste : couleurs saturées, monstres caricaturaux mais clairement reconnaissables. Ce n’est pas du AAA : les textures sont simples, les animations un peu raides, mais l’ensemble reste lisible et efficace. En fait, c’est le style à la Two Point que j’aime bien de temps en temps sur Switch, mais sur PS5 c’est vrai que ça me gêne un peu.
Un autre détail qui fait parler la nostalgie, ce sont les sauvegardes sur les machines à écrire (par pitié, dites-moi que vous avez la réf) ou même l’inventaire. L’avantage, c’est que c’est très clair et simple, après tout, nous sommes sur un jeu pour ado.

Ce qui me dérange un peu, c’est le fait que les personnages passent à travers des textures (genre un mur). Ou alors, si on rentre dans une poubelle, on voit des morceaux de textures. De plus, les intérieurs comme les extérieurs sont assez vide d’éléments. Mais bon, ce n’est pas méchant.
Côté son, vous aurez le droit à tous les clichés : rires sortis de nulle part, porte qui grince, coup dans les portes. En fait, ça marche si vous portez un casque qui vous oblige à être focus et donc à vous laissez surprendre.
Fidélité à l’esprit Chair de Poule
Le plus grand atout du jeu est son respect de la licence et les clins d’œils à d’autres œuvres. Les fans reconnaîtront Le Masque Hanté, Slappy omniprésent, le bestiaire, le clin d’œil à Tomb raider dans les succès.
Le ton est parfait : ça fait peur “juste ce qu’il faut” pour des enfants de 8-12 ans, sans jamais basculer dans l’horreur adulte. On notera que le mystère Chair de Poule est inédit, créé spécialement pour le jeu.
NOTE: 14,5/20 – Depuis 3 ans environ, j’ai l’impression que la licence a retrouvé un regain d’intérêt auprès des jeunes. Série sur Disney+, films, et on dirait qu’une volonté de proposer à nouveau des jeux vidéo pointe le bout de son nez crochu.
Pour en revenir à Chair de Poule : Terreur à Little Creek ce n’est pas un chef-d’œuvre technique ni un incontournable du jeu spooky. Mais en tant que jeu familial d’Halloween, il remplit parfaitement son rôle : faire frissonner sans traumatiser, créer des moments complices et rendre hommage à la mythologie de R. L. Stine.
Je ne suis pas une adolescente, mais je me suis tout de même surprise à trouver de bons moments à ce jeu.
💎 Review réalisée à partir d’une version presse PS5.
Points Positifs
● Ambiance fidèle aux livres et monstres cultes.
● Fidélité à la mythologie de R.L Stine.
● Idéal en famille (pas de gore) pour partager une frayeur light.
● Quelques énigmes bien pensées.
● Style cartoon.
Points Négatifs
● Durée de vie courte et faible rejouabilité puisqu’on connait les énigmes.
● Des bugs techniques.
● Attention, ne fait pas peur et pas spécialement destiné aux adultes.
● Linéaire.
Informations
Sortie consoles: Le 01 septembre 2025
Langue: Texte FR
PEGI: 12
Dispo: Switch, PS5
Éditeur: GameMill Entertainment
Développeur: PLH Collective
Mode: Solo
Durée: 6h
Un autre jeu familial qui fait peur ici
💜 Aidez-nous en partageant cette page, cela nous permet de vous proposer plus de contenu!
En savoir plus sur Le Blog Geek
Subscribe to get the latest posts sent to your email.