Test Killing Floor 3 : gore, stratégie et coopération

Très attendu par certains, Killing Floor 3 fait suite à l’opus précédent, sorti le 18 novembre 2016. Neuf ans d’attente, donc, pour ce jeu de tir iconique en coopération.

Scénaristiquement, nous sommes en 2091, soit 70 ans après les événements de Killing Floor 2. La mégacorporation Horzine a créé l’armée ultime : une horde obéissante de monstruosités bio-conçues appelées Zeds. Désormais, seul le groupe rebelle connu sous le nom de Nightfall peut se dresser entre ces créatures infernales et l’avenir de l’humanité.

Ce jeu de tir à la première personne intense place les joueurs dans la peau d’un spécialiste de Nightfall, allié à cinq coéquipiers, pour affronter un futur dystopique ravagé par la guerre, survivre à des vagues incessantes de Zeds, débloquer de nouvelles compétences et se constituer un arsenal ultime. Maintenant, entrons dans les détails.

Killing Floor n’est pas au ras du sol

Killing Floor 3 tourne sous Unreal Engine 5 et le Ray-tracing, ce qui permet une source lumineuse accrue et émule le parcours de la lumière et ses interactions avec l’environnement. Les reflets, les effets lumineux, la densité des environnements, la modélisation des monstres, tout a été revu pour la proposition 2025. Malgré tout, je n’ai pas été spécialement ébahie par les graphismes, c’est « normal ».

Ce qui vous attend dans la chaire et le sang

Killing Floor 3 met en avant une expérience de jeu coopérative. Les joueurs peuvent former une escouade de six personnes pour affronter ensemble des vagues de zombies dans un mode coopératif frénétique, entièrement compatible en cross-play sur toutes les plateformes. Pour les plus téméraires, un mode solo est également disponible, offrant un autre genre de défi qui n’a pas vraiment de sens ou d’intérêt dans ce cas de figure.

Les ennemis, plus redoutables que jamais, ont été entièrement repensés. Leur mobilité, leurs attaques et leur comportement ont été optimisés grâce à une intelligence artificielle plus avancée, rendant chaque affrontement plus stratégique, plus rapide et plus dangereux.

Côté armement, les joueurs auront accès à un large arsenal, allant du lance-flammes au fusil à pompe, en passant par le katana. Chaque arme est entièrement personnalisable grâce à des centaines de mods, de gadgets et de compétences, permettant à chacun d’adapter son équipement à son propre style de jeu.

Les combats se déroulent dans des environnements variés et hostiles, où il faudra non seulement survivre, mais aussi exploiter les éléments du décor à son avantage. Certaines zones proposent des interactions dynamiques comme l’activation de tourelles, de ventilateurs géants ou encore de pièges destructeurs.

Enfin, le système M.E.A.T. fait son grand retour, garantissant un niveau de gore jamais vu. Démembrements détaillés, sang persistant, et réactions organiques aux dégâts renforcent l’immersion dans une ambiance aussi brutale que viscérale.

Dans la sueur de la tuerie

Chaque avantage est associé à un gadget unique capable d’infliger d’importants dégâts aux Zeds. Dès les premières vagues, il est essentiel d’utiliser l’outil multifonction pour débloquer des éléments stratégiques comme les tourelles, les portes, les tyroliennes ou encore les coffres à armures. Ces dispositifs vous seront particulièrement utiles pour repousser les hordes d’Horzine. Les tourelles, par exemple, sont réutilisables après un court temps de recharge, sans avoir besoin d’une nouvelle activation de l’outil.

Le terrain regorge de pièges environnementaux : bien utilisés, ils peuvent faire la différence, surtout contre des groupes de Zeds. Pour maximiser vos dégâts, visez les zones lumineuses critiques sur les ennemis. Certains Zeds comme les Fleshpounds et les Scrakes explosent lorsqu’ils sont exécutés, infligeant des dégâts aux ennemis proches et vous offrant une récompense financière importante.

Pour la visibilité, la lampe torche peut être activée. Comme on le sait tous, jouer dans des environnements peu éclairés favorise la tension. Si vous êtes à court de munitions, rejoignez rapidement le module de marchands le plus proche, même en pleine vague.

Il est également recommandé d’adapter vos compétences et vos mods d’armes à votre style de jeu pour en tirer le meilleur parti. Ces améliorations se font dans la Forteresse, où vous pouvez affiner votre équipement et vos capacités. En ce qui concerne les compétences, vous pouvez en équiper 3 et bien sûr, elles augmenteront vos passifs.

Plus votre niveau d’atout progresse, plus votre budget opérationnel augmente, vous permettant de commencer les vagues avec des armes plus puissantes, voire déjà modifiées. N’oubliez pas de chercher l’équipement Horzine destructible : en le détruisant, vous récupérez des matériaux utiles pour créer de nouveaux mods d’armes. Par contre, mettre des items payants c’est vraiment moyen comme stratégie. Ajouter des pièces d’arme vous donnera des bonus passifs et améliorera les statistiques de l’arme.

Dans le feu de l’action, utiliser un coup bien placé peut vous sortir d’un mauvais pas, notamment si un Skrake vous attrape. Les leurres à impulsion et les pièges électriques sont également très efficaces pour défendre un coéquipier au sol ou ralentir un groupe d’ennemis. Contre la redoutable Carcasse, frappez-la pour la forcer à se retourner : cela l’étourdit et révèle son point faible. Et si d’autres Zeds sont dans la zone, l’explosion peut tous les emporter.

En début de partie, pensez à placer des verrous explosifs sur les portes avant que les Fleshpounds et les Skrakes ne puissent les briser. Enfin, pour économiser votre Dosh, utilisez votre arme de poing contre les Zeds les plus faibles : un tir bien placé à la tête suffit souvent, tout en coûtant bien moins cher qu’une arme principale.

Le prix d’une balade macabre

En tant que jeu multijoueur coopératif, Killing Floor 3 ne propose pas de scénario linéaire ni de durée de jeu prédéfinie. Dans les opus précédents, le temps de jeu était estimé en fonction du temps nécessaire pour atteindre le niveau maximal d’une aptitude. Dans Killing Floor 3, il faut environ 25 heures pour maîtriser une aptitude.

Le jeu propose six aptitudes au lancement : Commando, Pyrotechnicien, Ingénieur, Tireur d’élite, Médecin et Ninja. Un joueur assidu pourrait donc atteindre le niveau maximal de chacune en environ 150 heures. L’amélioration de toutes les compétences demande également du temps, une durée qui varie en fonction du style de jeu et de l’expérience de chacun.

Une campagne optionnelle, intitulée « Campagne de Missions », propose des objectifs narratifs à accomplir au fil des matchs de survie. Elle offre une durée de jeu d’environ quatre à six heures.

NOTE: 14/20 – Alors que la concurrence est rude, (Left 4 Dead, Back 4 Blood, Warhammer: Vermintide) Killing Floor 3 sort toujours la tête de l’eau en réussissant à se moderniser tout en conservant une partie de ce qui a fait le sel de la licence.

Cependant, tout n’est pas parfait, les parties sont répétitives et évidemment le jeu est marrant avec des amis, mais n’a aucune saveur en solo. De plus, il va falloir attendre les futurs ajouts.
À ce propos, Bryan Wynia a déclaré :
« Ce lancement n’est qu’un point de départ pour Killing Floor 3. Tripwire a toujours eu pour habitude d’enrichir ses jeux après leur sortie avec des mises à jour et du contenu significatif […]. Les joueurs peuvent s’attendre à découvrir de nouvelles cartes, de nouveaux perks, de nouveaux spécialistes, de nouvelles armes et de nouveaux ennemis dans les mois à venir. »

Mais est-ce que les puristes ou fans ont envie d’attendre des correctifs ? Vont-ils être déçus de la modernisation ? C’est un avis que j’aimerais avoir, car je connais le succès de KF1 et KF2 mais je ne suis pas fan de la licence. Alors, mon avis se base uniquement sur KF3, puis bon, je suis là pour juger KF3, pas ce qui a été fait avant !

💎 Review réalisée à partir d’une version presse PS5.

Un autre test avec des morts ici

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