Test MotoGP 25 : bitume, réalisme et quelques sueurs froides

MotoGP 25, le jeu vidéo officiel du championnat du monde de MotoGP, est sorti le 30 avril 2025. Développé par Milestone, il est disponible sur toutes les plateformes, y compris la Nintendo Switch. Curieuse de voir un tel jeu tourner sur cette console, c’est donc sur elle que mon test se fera.

Le jeu inclus l’intégralité des pilotes, équipes et circuits officiels des catégories MotoGP, Moto2 et Moto3 pour la saison 2025. Deux nouveaux circuits rejoignent le calendrier cette année : le légendaire tracé de Brno, en République tchèque, qui effectue un retour très attendu après cinq ans d’absence, et le tout nouveau Balaton Park, situé en Hongrie.

Accessibilité repensée et nouveautés de gameplay

La première chose qui apparait lorsque le menu s’offre à nous, c’est qu’il a changé puisque celui-ci à était repensé. C’est propre, c’est clair et donc efficace. Mention spéciale à l’animation qui s’est déclenchée lorsque par exemple, j’ai choisi le mode « Grand Prix« . Je ne vais pas la décrire pour laisser la surprise de ce rendu bien pensé.

Pour la première fois dans la série, MotoGP 25 introduit deux styles de gameplay distincts : un mode Arcade plus accessible et un mode Expérience Pro ultra réaliste. Le mode Arcade simplifie le pilotage en limitant les commandes aux essentiels (accélérateur, frein, inclinaison), rendant le jeu plus accueillant pour les néophytes. De son côté, l’Expérience Pro offrira une simulation poussée, fidèle aux sensations des pilotes professionnels. Bonne nouvelle : la structure du jeu reste la même entre les deux, ce qui permet à chacun de trouver son plaisir sans sacrifier la richesse du contenu.

Grâce à l’utilisation de l’Unreal Engine 5 et à une nouvelle méthode d’enregistrement des sons directement sur piste, développée en collaboration avec les écuries officielles, MotoGP 25 promet une immersion sans précédent, tant sur le plan visuel que sonore.

Entraînements et disciplines alternatives

Autre nouveauté marquante : les joueurs auront désormais la possibilité de s’entraîner en dehors des circuits officiels, comme les vrais pilotes via le menu Race Off. Celui-ci proposera 3 modes de jeu : Flat Track, Motard et Ohvale (mini GP). Vous pourrez prendre part à des défis uniques et explorer deux nouveaux environnements incluant quatre circuits originaux.

Trois types de motos alternatives feront leur apparition :

• Minibikes, pour un pilotage précis et technique,
• Motards, offrant une maniabilité différente,
• Flat Track, sur surfaces à faible adhérence pour des sensations inédites.

Ces disciplines seront disponibles en mode libre ou intégrées à la Carrière. En les complétant, les joueurs pourront améliorer leur forme physique, affiner leur style de pilotage, et débloquer des éléments cosmétiques exclusifs comme des lunettes et des livrées pour casques tout-terrain.

Multijoueur et personnalisation enrichis

MotoGP 25 proposera du cross-play dès le lancement (toutes plateformes sauf la Switch), permettant aux joueurs du monde entier de s’affronter en ligne. Un mode de courses classées viendra pimenter la compétition en opposant des adversaires de niveau équivalent, tandis que le LiveGP Championship fera son retour avec de nouveaux défis hebdomadaires.

Un mode local en écran partagé (2 joueurs) permettra également de revivre l’intensité des duels entre amis sur le canapé.

Enfin, les outils de personnalisation seront toujours au rendez-vous : création de casques, numéros de course, patchs, stickers et émoticônes de podium, le tout partageable en ligne pour mettre en valeur ses talents de designer.

Le réalisme sera sans pitié

Lorsqu’on n’est pas coutumier de ce style de jeu, certains détails font sourire tant le réalisme est poussé. Je pense, par exemple, à une course où de nombreux pilotes sont sortis de piste, déclenchant un drapeau rouge en raison du danger (pluie, accident, etc.) et le relancement de la course.

Vous n’êtes clairement pas dans un Destruction Derby (j’adorais ce jeu !). Taper les motos des autres pilotes ou adopter une conduite dangereuse vous pénalisera immédiatement. On remarquera d’ailleurs que l’avertissement s’affichera et il vous sera donner le motif, ce qui, je crois, n’était pas le cas dans le 24. En tout cas, il est très intéressant de ressentir les différences d’adhérence sur l’asphalte en fonction de la météo.

Vous avez la possibilité de jouer soit en mode Arcade, soit en mode Pro, et d’ajuster différentes options selon que vous souhaitiez bénéficier d’assistances ou non. Sur Switch, je vous conseille vivement de jouer avec une manette Pro ou des contrôleurs tiers avec des gâchettes analogiques pour améliorer votre expérience.

NOTE 15/20 sur Switch – J’ai eu l’occasion de voir le jeu tourner sur PC, et c’est évidemment très beau, tant au niveau des détails que des reflets. Sur PS5, le rendu est également qualitatif ; j’ai d’ailleurs remarqué une nette différence par rapport à Monster Energy Supercross, que j’avais testé il n’y a pas si longtemps. En tout cas, personnellement, j’ai ressenti plus de réalisme — mais cela reste mon ressenti.

Je ne suis pas une experte et j’essaie de proposer des tests variés, mais je peux dire que MotoGP 25 m’a impressionnée. Du moins sur console de salon et PC. En effet, sur Switch afin de pouvoir tourner, certains éléments visuels ou effets ont été réduits pour s’adapter aux capacités techniques de la console. Ce n’est pas alarmant non plus.

Il est très important de maîtriser le rapport entre les freins et l’accélération ; si vous n’y parvenez pas, le jeu risque d’être particulièrement exigeant. De plus, le réalisme accru des conditions mécaniques, combiné aux effets météorologiques, rend le pilotage plus technique que dans MotoGP 24.

💎 Review réalisée à partir d’une version presse PS5.

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