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Test Police x Senshi Love Patrina! chez Nippon Columbia

Sauvons la planète à grands coups de baguette magique et de joycons! Quatre héroïnes aux commandes de ce jeu de rythme, Police x Senshi Love Patrina!, édité par Nippon Columbia et tiré de la série Love Patrina déboulent sur Switch pour contrer le maléfique Waru Pyoco! La série vise un public bien évidemment (très) jeune et elle constitue un très bon clip promotionnel prétexte à la vente de jouets et produits dérivés… dont ce jeu sorti le 26 novembre 2020 sur Switch.

Police x Senshi Love Patrina! screen 01

Ce jeu de rythme met en scène Tsubasa, Sarai, Kohana et Sora, les 4 jeunes héroïnes de la série tokusatsu* éponyme de 48 épisodes produite par Takara Tomy et diffusée au Japon du 26 juillet 2020 au 27 juin 2021 sur TV Tokyo et TV Osaka. Elle s’inscrit dans le multivers (si si) dénommé Girls x Heroine Serie créé par le célèbre cinéaste Miike Takahashi et regroupant 4 autres séries (oui, oui, le même Miike qui a réalisé Ichi the Killer).

Le matériau originel de ce jeu est donc une série japonaise live dans laquelle on retrouve un pitch typique à toute série de Magical Girl (Himitsu no Ako-chan, Minky Momo, Sailor Moon, etc…). A savoir ici Tsubasa, une jeune écolière à qui le Directeur Loveji offre un pouvoir magique qu’elle va utiliser afin de se transformer en LovePat Pink pour pouvoir sauver… l’amour de sa maman volé par la troupe à Warupyoco qui veut tout simplement éliminer l’Amour (avec un grand A) de notre planète. Malaise, je ne vous dis pas.

Police x Senshi Love Patrina! screen 02

Bref, on va comme d’habitude répandre les valeurs d’amour, d’amitié, de respect et de justice tout autour de Tsubasa (transformée en héroïne avec des supers pouvoirs) à grands coups de baguette magique sur la gueule des méchants (ou presque), tout en ralliant des amies à sa cause et encouragé par une mascotte pas du tout horripilante.

*Si Spectreman, X-Or et Bioman ont contribué en France à rendre célèbre ce genre (et France Five à l’inclure dans l’histoire), n’oublions pas que Sailor Moon a eu sa propre adaptation live à la télé dans les années 00’s… et que la Toei excellait dans les années 90’s dans la production de plusieurs séries de ce style telles que Bishōjo Kamen Poitrine ou Magical Girl Chukana Ipanema… Si ce thème vous intéresse, courez sur la chaîne YouTube https://www.youtube.com/

Le jeu reprend brillamment l’univers de la série: l’habillage et frais et coloré. Le générique chanté par les jeunes actrices défile tel qu’à la télévision au lancement du jeu. L’interface est très simplifiée, public cible oblige, ce qui va bien nous aider, car le jeu est entièrement en japonais.

Police x Senshi Love Patrina! screen 03

C’est franchement beau et je ne m’attendais pas à tant de vidéos ni de dialogues parlés. Tout se joue impérativement avec les joycons dans chaque main (donc Switch posée sur une table ou bien évidemment en mode docké): les remuer permettra en fait de valider l’action à l’écran (pensez à les remuer à l’écran titre pour lancer le jeu).

Plusieurs mini jeux sont proposés au détour d’un scénario travaillé et plein d’incroyables rebondissements, non, pardon, nous ne sommes pas dans un cryptique et travaillé Elden Ring bis, mais dans un programme de divertissement japonais désespérément manichéen pour… petite fille. De ce fait: on est les gentilles et y a les méchants et on va sauver la planète grâce à nos couteaux et nos flingues, notre bonne volonté et nos amies.

Au menu des festivités, un mode histoire, un mode danse (avec plusieurs modes de difficulté), un mode mini jeu (11 différents à débloquer), une galerie pour visualiser les cartes que l’on gagne (une cinquantaine au total). Un menu options qui ne sert lui qu’à régler le volume des musiques, bruitages et dialogues. En arpentant le mode histoire, on commence donc avec Tsubasa, l’héroïne, accompagnée par Lovepyoco, le lapinou extra-terrestre qui veille sur elle envoyé par le Directeur Loveji.

Police x Senshi Love Patrina! screen 04

On va déjouer les tentatives de la troupe à Warupyoco en remuant les joycons en rythme alors qu’elle danse, qu’elle évite des obstacles ou amasse des cœurs tout en courant, ou encore qu’elle poursuit une personne possédée par un méchant afin de la délivrer du mauvais sort.

Le mode danse ressemble à Project Diva pour débutants, à savoir que l’on va remuer en rythme le joycon de gauche si le cœur affiché à l’écran va vers la cible à gauche et inversement, avec en fond une vidéo où l’une des héroïnes revêt sa tenue de magical girl et danse (si si). Plot twist: parfois, il faudra agiter les deux mains en même temps. Ça fait donc travailler la synchronicité et j’avoue qu’il faudra être rapide vu le rythme imposé par le jeu en mode difficile (que l’on sélectionne en appuyant sur la touche X juste avant de lancer la partie en mode danse).

On m’excusera la qualité du visuel mais « la capture n’est pas possible », me dit ma console. Ce n’est pas grave: la force de l’amour triomphe toujours. Les mouvements dans les autres mini jeux vont impulser le saut de l’héroïne (dessinée alors en mode chibi tout mignon à l’écran) ou son déplacement à gauche et à droite afin d’éviter les obstacles, avec un scrolling automatique à défilement soit horizontal, soit vertical.

Police x Senshi Love Patrina! screen 05

Au fur et à mesure de notre progression, on va débloquer Sarai (qui ressemble fortement à Saki Ogawa, ancienne idole de S/Mileage) – Lovepat Purple, puis Kohana – Lovepat Blue et enfin Sora – Lovepat Shine. À quatre, on est plus fort, c’est bien connu! Si vous avez le rythme dans la peau, Warupyoco va donc manger sa race, ça lui apprendra à voler tout l’amour de notre planète, non mais !

NOTE 15/20 – J’avais envie de chouchouter mes derniers neurones neurasthéniques restants avec un jeu supra coloré qui m’emmène loin de la morosité actuelle, et je n’ai pas été déçu. Délicieusement régressif, une partie de Love Patrina Love na Rythm me permet de m’évader dans un monde parallèle utopique, riche de couleurs sans pour autant creuser le déficit de la Sécu.

Le jeu aurait pu être plus varié (une dose de RPG aurait été sympa… ou bien des vrais niveaux de plateformes) mais son intérêt complétiste est malgré tout intéressant (débloquer tous les personnages et les cartes à collectionner). À ajouter à votre collection bigarrée de jeux Switch, à acheter pour votre enfant (ou pas) ou bien à considérer si vous aimez les jeux de rythme, tout simplement.

💎 Review réalisée à partir d’une version Switch.

Site officiel: https://www.columbia-games.com/

Points Positifs

● Choupi over 9000!
● Jeu très fidèle à la série – Tout l’habillage visuel est vraiment classe.
● Du challenge malgré tout si vous souhaitez maxer vos scores.
● Carte avec le jeu offerte pour l’édition physique.

Points Négatifs

● Pas de textes en FR, ni anglais.
● Tout de même supra simpliste: on remue les joycons en rythme… et c’est tout.
● Import uniquement.

Informations

Sortie: Le 26 novembre 2020
Partenariat: /
Langue: Texte japonais (région Free)
PEGI: 4
Dispo: PC, Switch
Éditeur: Nippon Columbia
Développeur: /
Mode: Solo

Richter

D'un level avancé, il a surkiffé la Nec et il continue à savourer les sorties actuelles en privilégiant une bonne narration ludo-numérique. Reclus dans son château délabré, il hiberne auprès de ses nombreux backlogs et piles de goodies inutiles que lui livrent courageusement les corbeaux. Il voue un culte aux NieR, aux TLOU, à Zelda, à FromSoftware, au cinéma coréen, Miku Hatsune. Une véritable énigme, donc.

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