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Test Romancing SaGa 2: Revenge of the Seven remake

Pour la petite histoire, j’avais précommandé ce jeu pour l’avoir day one en le groupant dans une commande. Malheureusement, je n’avais plus les moyens de prendre tous les titres de mon panier, et j’ai donc dû annuler. Le temps est passé, et j’ai complètement zappé le jeu…

C’est grâce à une promotion en août 2025 (vous comprenez donc mon retard) que je me suis rappelée que je ne l’avais toujours pas dans ma collection. J’ai eu envie de le tester… et je n’ai pas décroché avant un long moment !

Le scénario de Romancing SaGa 2 n’a rien d’un conte linéaire. Vous incarnez non pas un héros unique, mais toute une dynastie impériale, contrainte d’affronter au fil des générations les « Sept Héros », jadis protecteurs du monde, aujourd’hui devenus ses pires menaces.

Résumé officiel : Les Sept Héros, autrefois accueillis en sauveurs, furent bannis dans une autre dimension par les Anciens qui redoutaient leur puissance. Au fil de milliers d’années, les héros se sont inscrits dans la légende. Le retour des Sept avait été prédit, et avec lui le salut de l’humanité. Le jour est enfin arrivé… mais les Sept Héros sont-ils vraiment les sauveurs annoncés par la prophétie ?

Ce système de succession, où chaque empereur transmet son savoir, ses techniques et parfois ses faiblesses à son héritier, donne au jeu une tonalité particulière : l’histoire dépasse l’individu et embrasse la notion d’héritage. On aime ou pas. La narration reste volontairement épurée, mais les flashbacks et scènes inédites du remake viennent enrichir un univers déjà fascinant si on prend la peine de lire.

La saga SaGa (oui, je n’avais pas le choix) s’est toujours distinguée des canons du JRPG, et Revenge of the Seven ne déroge pas à la règle. Les combats au tour par tour reposent sur des mécaniques atypiques :

  • Les « inspirations » permettent à un personnage de percevoir spontanément une nouvelle technique en plein combat. Ces techniques inspirées peuvent être apprises définitivement et ensuite transmises à travers les générations.
  • Les combos d’équipe, capables de retourner une situation désespérée.
  • Une progression non linéaire, où l’on choisit librement les régions à explorer et les quêtes à entreprendre.

Après un saut générationnel, vous pourrez choisis un nouveau souverain parmi les candidats proposés. Ce choix peut influencer quelles classes de personnages seront disponible pour la prochaine génération. J’ai pu remarquer que si au début les générations sont logiques et sanguines, après, on peut vraiment avoir n’importe qui.

Le remake apporte plusieurs améliorations bienvenues : un suivi de quêtes, une carte plus claire, des niveaux de difficulté ajustables et un système de sauvegarde automatique. Malgré cela, les donjons conservent une certaine répétitivité, et la gestion de l’inventaire peut devenir lourde, surtout avec les nombreux changements de génération. Mais bon, ça n’a clairement pas dérangé ma partie.

Visuellement, Square Enix a opté pour une refonte 3D colorée qui respecte le style de l’illustratrice Tomomi Kobayashi. Les modèles de personnages sont charmants, les environnements variés, et certaines scènes gagnent en ampleur grâce aux nouvelles cinématiques. Toutefois, tout n’est pas parfait : les textures sont encore parfois datées, les animations sont rigides et quelques environnements génériques rappellent que nous ne sommes pas devant un remake AAA.

Sur Switch de première génération, quelques ralentissements et temps de chargement se sont fait sentir pour des joueurs, mais la version Switch 2 et PS5 corrige largement ces soucis, offrant une fluidité et une netteté qui subliment l’expérience.

Impossible de parler de Romancing SaGa 2 sans évoquer sa musique. Kenji Ito signe ici l’une de ses meilleures partitions, entièrement réarrangée pour le remake, tout en laissant au joueur le choix de revenir à la bande-son 16-bit d’origine. Un bémol tout de même : certain morceau se retrouvent à plusieurs endroits alors forcement ça en devient répétitif.

Les thèmes de combat, épiques et mémorables, s’accompagnent d’un doublage anglais (ou japonais selon ce que vous avez choisi) de qualité, même si certaines lignes se répètent un peu trop souvent.

NOTE: 17/20 – Avec Romancing SaGa 2 : Revenge of the Seven, Square Enix réussit un pari délicat : moderniser un jeu culte sans trahir son identité. Plus accessible, plus riche et techniquement correct malgré quelques faiblesses, ce remake offre enfin à l’Occident la meilleure version de Romancing SaGa 2.

Il vous séduira par sa singularité, son gameplay et son approche unique de la narration. Bien sûr, ces atouts auront l’effet inverse chez certain joueur, ce que je peux comprendre. Le système de génération n’est pas si facile, et les oublis peuvent devenir pénalisant (comme ne pas enregistrer une technique au Maître d’arme).

Notez que j’ai joué sur ma Switch 2, sans acheter la mise à niveau à 9.99€ et j’ai tout de même apprécié ma partie.

Fonctionnalités de la version Nintendo Switch 2 Edition :
■ Des améliorations visuelles, dont des graphismes haute résolution : mode télé max 1440p, mode portable max. 1080p.
■ Fréquence d’images plus élevée pour une expérience de jeu plus fluide. Max : 60 IPS
■ Des temps de chargement plus courts pour des transitions plus rapides.

💎 Review réalisée à partir d’une version Switch.

Points Positifs

● Le système d’héritage.
● Faire succéder des génération.
● Total liberté.
● Sous-titres en français.

Points Négatifs

● Le système d’héritage et la succession de génération peut littéralement rebuter certains.
● Visuels génériques.
● Pas le temps de s’attacher aux perso.

Informations

Sortie consoles: Le 24 octobre 2024
Langue: Texte FR
PEGI: 12
Dispo: Switch, PS5
Éditeur: Square Enix
Développeur: xeen Inc.
Mode: Solo
Durée: 37h
Complétion: 103h

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Karma Shachou

Joueuse de RPG avant tout, elle a pourtant commencé avec Tetris sur les WC. La passion (geek, pas les WC) a persisté sur un blog en 2012 avec rien ni personne. Puis, elle a grandi avec de nombreux partenariats et quelques larbins en intérim. Touche à tout, jeux indé/AAA, sauf le sport, les FPS et les MMO (à part SWTOR, une religion de jeunesse), elle poursuit sa route vers la gloire et s'étend même dans d'autres domaines ! Par contre, il n'y a plus de place chez elle : ah les collections !!!

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