Test Jeu Vidéo Volcano Princess du studio Egg Hatcher

Bonjour à tous et toutes, SalbeT speaking! Alors avant même de parler de VOLCANO PRINCESS, faisons un point sur le studio Egg Hatcher dont c’est le premier jeu. Situé à Pekin, il est constitué de seulement deux femmes, la « two-girls army » selon leurs propres mots.

Quand ce RPG/simultation de vie est sorti, il restait encore quelques bugs et de petits soucis dans le jeu (traduction en anglais pas toujours bonne, problème pas encore complétement réglé d’ailleurs…). En premier lieu, j’ai pu découvrir un Discord actif, avec des remontées sur les bugs, mais aussi sur le gameplay… Et des dev à l’écoute de leurs joueurs et joueuses (c’est quand même trop la classe)! Donc pas de panique si vous rencontrez un souci dans le jeu et n’hésitez pas à le faire remonter sur leur discord.

Cela veut également dire que j’écris cette review à un instant T, à savoir 2 semaines après sa sortie du 21/04/2023, et qu’il pourra peut-être y avoir quelques différences avec le jeu par la suite… Vous êtes prévenus! Sur ces bonnes paroles, Volcano Princess, qu’est-ce que ça donne?

Si vous avez connu Princess Maker ou tout autre jeu du genre, vous ne serez pas trop perdus. Le jeu vous met dans la peau d’un père, veuf, qui s’occupe de sa fille dans un monde fictif magico-médieval. Vous allez ainsi élever Rose (ou tout autre prénom que vous voudrez lui donner) en lui « suggérant » très fortement ce qu’elle fera de ses journées. (Ok, ok… C’est un peu un jeu de gestion de planning, n’ayons pas peur des mots!). Ceci, jusqu’à ses 18 ans, qui marqueront la fin de votre influence sur elle.

Cette date correspondra à la révélation des choix de vie de votre fille (carrière, amour…) basés sur votre éducation et les relations qu’elle aura entretenues tout au long de son adolescence. Autant vous dire qu’il y a une très belle rejouabilité. Ce qui procure au jeu une excellente durée de vie, surtout quand on sait que chaque run prend en moyenne 8h.

Les fins seront variées, avec 18 garçons ET filles romanceables (on parle même de poly-romance!). Ainsi que des carrières tout aussi différentes allant de la déesse à la reine des démons en passant par la romancière, la mercenaire, la courtisane… J’ai clairement adoré ce point, avec beaucoup de bienveillance dans le jeu et pas trop de machisme à mon goût (alors que je tendais le dos, vu le sujet!). Personne ne remet jamais en cause ses choix et aspirations, elle peut aussi bien être heureuse célibataire, en couple avec homme ou femme, (ou plus!) avec ou sans enfants, avec ou sans métier…

Vous avez grosso modo trois choix de formation (L, ES ou S, les vieux savent) basés sur le combat, l’étiquette et les arts ou la quête du savoir qui vous donneront une série d’objectifs à suivre. De là, vous allez donc augmenter les stats de votre fille, en passant par les nombreuses activités prévues! En vrac et de façon non exhaustive, vous pourrez l’envoyer se battre en forêt, pêcher, socialiser avec des nobles, faire du théâtre, jouer aux dés, travailler aux bains, cuisiner, faire des courses de chevaux, poursuivre des criminels… Tout cela pour augmenter ses barres d’intelligence, de force, d’imaginaire ou émotionnelle. Mais aussi spécifiquement ses compétences en tant qu’archère, peintre, en alchimie etc…

Vous devrez aussi lui faire se faire des amis parmi les habitants de votre village. Et pourquoi pas trouver l’amour, à travers tout un tas d’interactions: discussion, cadeaux, demande de conseil, date, duel… Il faudra bien sûr trouver quel cadeau plait à qui et comprendre les centres d’intérêt de chacun(e). Vous aurez aussi besoin d’argent pour lui payer des tenues, des armes, des cours supplémentaires. De plus, vous devrez évidemment tisser des liens avec votre fille, en remplissant vos propres objectifs de père (gaga, mentor, protecteur…). Tout ça en gérant son énergie et son moral!

Vous le sentez venir le jeu ultra complet? Sans compter que je ne vous ai pas détaillé le système de combat qui est un mini-jeu à lui tout seul, avec des ennemis à combattre au tour par tour, un arbre de compétence par personnage (sommaire, mais présent !). Vous pourrez y looter des objets, de l’argent, et améliorer les compétences de votre fille. Saviez-vous qu’il existe en outre un jeu de dés qui n’est pas en reste niveau fun? Bon, je m’arrête… ! Mais ce qu’il faut retenir c’est que la plupart des activités seront en fait des mini-jeux, même s’ils ne seront pas tous aussi intéressants à faire.

Citons à ce sujet la zone de la ruelle sombre qui dénote totalement avec le travail soigné du reste du jeu, en pixel moche, où il n’y a rien à faire. Et qui semble avoir été implémentée à la dernière minute et à la va-vite (ce n’est franchement pas une réussite, espérons que ce sera patché).

Vous rencontrez également un système de points de péché en fonction des décisions que vous prendrez. Ce sera aussi le cas de certaines activités qu’elle fera (elle peut faire croupière pour la mafia comme job étudiant par exemple. J’adore ce jeu). Ce système influencera évidemment les choix de carrière possibles à la fin de votre run (Tant. De. Possibilités !!!).

Puisqu’on parle de la rejouabilité, il faut par ailleurs noter que plus vous remplirez des succès du jeu, plus vous gagnerez des cristaux que vous pourrez dépenser lors de vos runs suivantes afin de booster votre fille dès le départ. Vous pourrez ainsi lui donner tout un tas de bonus, vous facilitant les choses dans le but d’atteindre les fins alternatives que vous recherchez! Une sorte de new game + quelque part. Enfin, parce qu’il fallait bien que je l’évoque quelque part, le jeu possède une backstory intéressante avec un ou deux mystères à révéler dans certaines de vos runs, ainsi qu’une « true ending » à débloquer par une bonne gestion de vos stats (merci la new game +).

Bon soyons honnête, tout aussi varié et complet soit-il, le jeu finit par être un peu redondant au bout de plusieurs parties. Je vous conseille d’ailleurs de sauvegarder au milieu et à la fin de chacune d’entre elles pour pouvoir choisir d’autres fins sans avoir à tout recommencer à chaque fois. Et s’il est relativement simple de cliquer frénétiquement pour passer un dialogue que vous avez déjà lu, un bouton skip ne serait pas de refus (apparemment les dev sont sur le coup!).

Enfin, et parce que je ne l’ai pas encore évoqué, les dessins sont soignés et légèrement animés avec un style totalement cute (comment ne pas craquer sur la petite bouille de votre fille???). Votre progéniture est doublée en chinois (je n’ai malheureusement pas retrouvé par qui) et en japonais par Nakahara Mai, une seiyū renommée ayant doublé, entre autres, Nagisa dans le visual novel Clannad ou Estellise dans Tales of Vesperia, rien que ça! Quant à la bande originale, elle est sympathique et se laisse oublier (Bon j’avoue!! Au bout d’une cinquantaine d’heures de jeu, je l’ai coupée).

NOTE 18/20 – Je suis très agréablement surprise par la qualité de Volcano Princess et quand on pense que c’est le premier jeu du studio Egg Hatcher, cela en fait d’ores et déjà un studio de développement à suivre de près à l’avenir. Les graphismes sont agréables, l’animation est chouette, le scénario sympa…

Les activités proposées et fins à obtenir sont super variées et vos runs ne se ressembleront pas toutes, malgré une redondance prévisible au bout de quelques nouvelles parties. Cerise sur le gâteau, le jeu ne coûte que 10€79, ce qui en fait un jeu incroyablement abordable pour le nombre d’heures de jeu proposées. Si les jeux de simulation de vie sont votre came, c’est déjà un immanquable, pour peu que vous puissiez lire l’anglais.

💎 Review réalisée à partir d’une version PC.

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