Test du jeu de survie Planet Crafter du studio Miju Games
Si vous habitez dans mon voisinage, voici ce que vous m’avez entendue crier lorsque j’ai ouvert pour la première fois Planet Crafter, du studio français Miju Games : « Oh, trop génial, Subnautica sur terre ! ».
Une quarantaine d’heures de jeu plus tard, suis-je toujours d’accord avec ma première impression ? Sans suspense : oui, il y a des similitudes et non, ce n’est pas le même jeu, mais c’est trop cool quand même ! Allez, je vous explique tout !
Avant-propos
1. Le jeu est en early access sur Steam depuis mars 2022. La version 1.0 est officiellement sortie depuis le 10/04/24 et c’est à cette occasion que nous en avons obtenu une copie (yay !).
2. Je n’ai pas eu l’occasion d’y jouer en ligne à plusieurs, ce test se basera donc sur le mode solo (mais j’ai trop envie ! Avis aux copains et copines qui me lisent…).
Un gameplay simple mais addictif
Commençons par le commencement : Planet Crafter est un jeu de survie et de crafting en 3D. Et la planète sur laquelle vous vous posez écrasez est HOSTILE. Mais le genre hostile – vous n’espérez même pas survivre une heure en l’état. Cailloux à perte de vue, pas d’atmosphère, tempêtes de sable, pluie de météorites. Je ne vais pas vous faire un dessin, ça craint.
Votre mission, si vous l’acceptez, sera de la terraformer (la rendre habitable, donc). Bon et si vous n’acceptez pas, vous pourrez attendre patiemment votre mort en épuisant progressivement vos ressources de départ (mais que faites-vous là ?)…
Ah, vous voilà soudainement bien plus motivé·e, cela fait plaisir à voir ! Vous aurez donc à votre disposition votre meilleur ami sur cette planète -non, pas le pied de biche d’Hôtel Renovator, mais plutôt votre scanneur multi-fonction- afin de miner et ramasser les matériaux nécessaires au crafting des divers objets et bâtiments. Il vous permettra de remplir différents objectifs qui seront là au départ pour vous guider dans les 1eres étapes du jeu.
Ici le gameplay permet une prise en main plutôt simple et intuitive et les améliorations de votre équipement arriveront les unes après les autres, ce qui vous facilitera d’autant plus l’apprentissage des différentes parties qui le composent.
Après une période assez courte de compréhension de vos constantes (faim, soif, oxygène), de leur gestion et optimisation, que la terraformation commence ! Vous devrez vous construire un nid douillet et retaper cette planète peu gâtée par l’univers en construisant tout ce qu’il faut pour lui offrir un lifting de premier choix. À vous de miner et de ramasser sur les différents vaisseaux abandonnés ce qui vous sera nécessaire pour construire la base de vos rêves !
Ce job c’est la chance de ma vie, j’y crois à mort
Un des autres très gros points forts du titre se situe dans l’évolution de votre planète au fur et à mesure de vos actions. Voir un ciel bleu apparaitre ne sera que le début de votre aventure ! Très vite, vous obtiendrez de l’eau liquide, de la végétation, des insectes et animaux… J’ai personnellement fait un peu la gueule quand la pluie est arrivée (il ne pleut pas assez en France en ce moment ?!?) mais SOIT. Si c’est pour l’apparition de la vie, je vais faire une exception.
Et si les graphismes ne sont évidemment pas au niveau d’un AAA (on parle ici d’un petit studio de 6 personnes), les idées graphiques et créatives rendent le titre terriblement immersif. Mes découvertes pendant l’exploration m’ont provoqué plusieurs moments « wahou » ! Et aussi l’envie de déménager toute ma base. MAIS J’AI UNE VIE EN DEHORS, OK.
Il m’est arrivé plusieurs fois de me souvenir du début du film « Seul sur mars » de Ridley Scott (oui, avant que tout parte en live) dans l’atmosphère qui se dégage du jeu. On trouve rapidement nos petites habitudes, on est zen, on est bien, on terraforme pépère et on fait un vœu quand une pluie de météorites nous tombe sur la tronche (il parait que ça porte bonheur). (Et de l’uranium aussi mais chut).
La partie construction de base est elle aussi super agréable, avec de nouveaux modules et machines qui se débloqueront de façon régulière. Votre intérêt restera sans cesse maintenu tout au long de la progression dans l’évolution de votre planète (shot de dopamine tous les quart d’heures !!).
Enfin, vous finirez par aller régulièrement explorer : cela sera d’autant plus simple lorsque vous n’aurez plus à gérer votre oxygène et à emporter des bouteilles d’eau avec vous ! Vous y découvrirez l’histoire du lieu avec quelques textes et zones cachées disséminées sur la map qui apporteront un peu de lore à votre aventure et quelques endroits canons supplémentaires à découvrir ! Prince Of Persia au pays de Poutine, vous n’êtes pas prêt·e·s.
Planet Crafter n’est pas Subnautica
Si les différents éléments et le mode jeu rappellent fortement un Subnautica sec, la comparaison s’arrête là lorsqu’on commence à comprendre là où le jeu veut nous amener. Là où, dans son homologue aquatique, on construit pour pouvoir explorer, ici, on explore pour construire !
Et ceci sans oublier le fait que vous n’aurez pas de danger, ni de confrontation avec une bestiole sous-marine de plusieurs dizaines de tonnes (ça m’a permis de ne pas hurler comme une gamine une nouvelle fois, et je ne suis pas contre tiens).
On reprochera au jeu quelques bugs encore existants à la sortie de cette version 1.0, mais rien de rédhibitoire ni insolvable ne m’est arrivé au cours de ma colonisation. Attention également au fait que le titre ne semble pas encore parfaitement optimisé et peut être gourmand en ressources, surtout pour le faire tourner avec les graphismes au top. Avec le Steamdeck docké en 1080p par exemple, j’ai du me contenter de voir la vie en medium dès l’arrivée de l’eau… !
Allez on va dire que je suis myope et que j’ai cassé mes lunettes… Enfin, et ce sera ma dernière critique, la bande-originale est très inégale, avec des morceaux plutôt sympas et d’autres franchement oubliables. (La compil nature et découverte je te vois. Nous ne t’avons pas oubliée.)
NOTE: 18/20 – Bon. Planet Crafter est un SUPER JEU. J’adore ! Je ne l’ai pas pas encore fini mais ça ne devrait plus tarder. Je n’attends plus que des potes dispos pour tester avec moi la version multi. (Juste pour info, le jeu bénéficie d’une promo de lancement à -30% jusqu’au 24 avril, moi je dis ça, JE DIS RIEN).
Si vous aimez les jeux de craft/survie de type Minecraft, Subnautica, Raft et autres, foncez sans attendre !
Joué sur Steamdeck et PC.
💎 Review réalisée à partir d’une version presse Steam.
Points Positifs
● Un gameplay intuitif et addictif.
● Le mode construction simple et cool.
● Les supers idées graphiques qui le rendent joli et immersif.
Points Négatifs
● Quelques bugs.
● La musique est inégale.
● Un peu gourmand pour une petite machine.
Informations
Sortie : Le 10 avril 2024
Langue : Texte FR
PEGI : 3
Dispo : PC, Steamdeck
Éditeur : Miju Games
Développeur : Miju Games
Mode : Solo, coop en ligne
Durée : 19h
Complétion : 35h
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Oui pourquoi pas, j’ai déjà joué à ce genre de jeu.
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