Test Harry Potter : Quidditch Champions
Chaussez vos bottes, mettez vos gants et enfourchez vos balais ! Sortie ce 3 septembre, Harry Potter : Quidditch Champions arrive pour nous faire revivre les meilleures compétitions de votre sorcier préféré.
Des parties aussi rapides qu’un Vif d’Or
Pour ceux qui sont étrangers à l’univers du sorcier à la cicatrice, je vous fais un rapide résumé de ce qu’est le Quidditch. Imaginez une sorte de football volant sur des balais. Deux équipes de sept joueurs s’affrontent sur des matchs d’une durée indéterminée. Les romans racontent que certains matchs se sont déroulés sur plusieurs journées !
Chaque camp est composé de trois Poursuiveurs dont l’objectif est de lancer un ballon (le Souafle) à l’intérieur de l’un des 3 anneaux adverses. Ces derniers sont gardés par un Gardien qui doit tout simplement arrêter les tirs, qui rapportent 10 points à chaque fois.
Deux Batteurs sont chargés de protéger l’équipe des Cognards, 2 balles plus petites et incontrôlables qui attaquent aléatoirement les joueurs du terrain. L’idée reste de les repousser sur les adversaires pour les déstabiliser.
Enfin, le dernier membre est l’Attrapeur chargé de capturer le Vif d’Or, une petite balle dorée extrêmement rapide. L’attraper, fait gagner 150 points à son équipe et met fin à la partie (ce qui explique que certaines aient pu durer des jours).
Ça, c’est dans les livres, car les règles ont été légèrement modifiées. On n’a plus deux Batteurs, mais un seul et le Vif d’Or ne rapporte plus 150 points. Il ne met également plus fin au match, ne vaut plus que 30 points et apparaitra 2 fois lors de la partie. Celle-ci se termine d’ailleurs au bout d’un timer de 7 minutes ou lorsqu’une équipe marque un total de 100 points. Cela a le mérite de rendre les parties plus rapides.
Battez le Cognard tant qu’il est chaud
On démarre dans un tutoriel tenu par Ginny Weasley qui permet de se familiariser aux contrôles et aux différents postes. L’occasion de constater qu’un véritable effort a été fait pour que tous les rôles puissent avoir un intérêt à être joué. On regrettera cependant un mapping de touche peu intuitif.
Changer de joueur nécessitera de le viser lorsqu’on est Poursuiveur tout en dirigeant son balai. De même, pour s’attribuer un autre poste, il faut appuyer sur le bouton bas avant de faire une sélection de celui-ci. Au-delà de ne pas être pratique et de souvent se tromper dans l’action avec le bouton d’Emote, on a en plus un (petit) cooldown qui ne permet pas de switcher rapidement de Gardien, Poursuiveur puis Batteur si on le souhaite.
On arrive ensuite dans un salon qui reprend une interface assez classique d’un jeu-service multijoueur. Bien que le Quidditch Champions possède un mode campagne solo, reprenant différentes Coupe connue de la saga, un mode match amical contre l’IA avec ses équipes préférés (à débloquer) et entrainement libre pour s’améliorer, il est surtout axé sur le multi.
C’est simple, on est obligé d’être connecté à internet pour jouer, même en solo. C’est extrêmement dommage quand on propose un mode seul. Imaginez un Mario Kart ou vous ne pourriez pas faire les coupes sans être connecté à internet. C’est presque un non-sens !
Qu’à cela ne tienne, mais si le titre se voulait compétitif, la partie multijoueur reste assez pauvre. On peut se rejoindre dans un lobby avec ses amis pour enchainer les parties ou tout simplement rejoindre 2 autres joueurs en matchmaking pour des parties 3 vs 3.
Cependant, contrairement à d’autres jeux-service, pas grand-chose nous incite à enchainer les matchs dans ce mode. Pas de ligue, pas de compétition, pas de possibilité non plus de créer un clan ou une équipe avec ses amis. C’est pourtant ici que le titre est le plus intéressant. On se voit attribuer 2 postes, ce qui permet d’avoir de plus se spécialiser sur un type de gameplay plutôt que de devoir jongler sur l’ensemble des rôles qui sont assez distincts.
Car, c’est l’un des défauts du jeu, il est beaucoup trop brouillon en solo. Le poste le plus important est celui de Poursuiveur permettant d’enchainer les points, vient ensuite l’Attrapeur qui permet de créer une bascule dans le match en marquant 30 points d’un coup. On délaisse donc ceux de Batteur et Gardien lorsque l’on joue seul, plus par contrainte que par volonté de ne pas les jouer.
À moins d’être un poulpe, il est compliqué de jouer l’intégralité des postes de manière correcte. Le précédent titre de l’époque PS2 l’avait bien compris puisqu’il nous proposait une sorte de FIFA-like ou jouait principalement les attaquants avant d’attraper le Vif d’Or pour conclure la partie. L’attribution d’un rôle pour le multi rend donc l’ensemble fun à jouer mais celui-ci s’étiole lorsqu’on est seul.
Le Souafle qui dégonfle
Enfin qui dit jeu-service, dit microtransactions, saisons et éléments à débloquer. Enchainer les matchs augmentera le niveau de carrière qui permettra de débloquer des éléments de customisation et une monnaie propre au jeu grâce aux défis quotidiens.
À noter que celle-ci ne s’échange pas contre du vrai argent. Ce ne sont donc pas vraiment des microtransactions (pour l’instant) puisqu’il faut bel et bien jouer pour obtenir ces éléments et qu’il n’est pas nécessaire de passer à la caisse pour cela. Pas de Season Pass non plus.
Une saison est en cours, mais aucune information sur le temps que l’on a pour débloquer les bonus. Il est donc bizarre de voir tous ces éléments propres aux jeux-service F2P dans un titre payant (bien qu’offert pour les abonnées PS+ ce mois-ci) d’autant que ce n’est pas poussé au fond au concept.
Des points de personnalisation nous permettront également d’améliorer les facultés de son équipe qui est complément personnalisable. Du design à la tenue, on choisit chacun ses membres. On notera le petit pied de nez fait à J.K. Rowling puisque tous les personnages créés de base sont non-binaires. Un choix d’inclusion qui ne plaira malheureusement pas à tous.
Enfin, il est agréable de voir que les designs des personnages soient calés sur ceux des acteurs des films et qu’on retrouve une atmosphère musicale proche des thèmes de John Williams.
Le titre reste assez agréable à voir visuellement sans être une claque graphique. Des choix ont clairement été faits afin de pouvoir sortir sur l’ensemble des consoles du marché.
NOTE: 12/20 – Moi qui l’attendais avec impatience, je ne peux pas cacher la déception que me procure Harry Potter : Quidditch Champions. Brouillon en solo, le titre s’avère fun en multi mais le manque d’intérêt n’incitera pas à y revenir en l’état.
Un jeu-service sans le service pour l’instant. Reste à espérer que cette partie s’améliorera avec le temps…
Points Positifs
● Le fun des matchs de Quidditch.
● Un mode solo avec plusieurs niveaux de difficultés.
● Retrouver les personnages phares de la saga Harry Potter.
Points Négatifs
● Un gameplay assez brouillon.
● Certains postes de jeu peu intéressant en solo.
● Un jeu service qui n’en est pas un.
Informations
Sortie: Le 03 septembre 2024
Langue: Textes & voix FR
PEGI: 12
Dispo: PS4, PS5, Series, One, Switch, PC
Éditeur: Warner Bros. Games
Développeur: Unbroken Studios
Mode: Solo, multi en ligne
Durée: 6h (Solo)
Un autre jeu où on enfourche un balai ici
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