Test Monster Menu: The Scavenger’s Cookbook
Vous aimez la cuisine et les jeux vidéo? Ça tombe bien parce qu’aujourd’hui je vous présente un jeu au thème culinaire. Il s’agit d’un RPG stratégique aux accents roguelike nommé MONSTER MENU: The Scavengers Cookbook. SI je vous en parle maintenant, c’est pour célébrer sa sortie en édition physique.
Si le visuel et la thématique vous plaisent, vous allez peut-être être déçu par le premier point: la non traduction du jeu. En effet, il y aura que des sous-titres en anglais. Passons à l’histoire: le début est assez marrant. Nous allons dans un donjon qualifié « pour débutants ».
Malgré cela, l’exploration se passe mal dans le donjon labyrinthique. À force d’errer, le groupe a faim et soif, leur vie est littéralement en danger. Là, ils voient le cadavre d’un monstre en décomposition (beuuuuuurk). Vous le voyez venir? Oui, ils vont le manger!
Maintenant, vous comprenez mieux le titre. Ce sera la base de Monster Menu TSC: trouvez à manger et à boire pour survivre dans les donjons! Mais comme il n’y a rien, le groupe, donc nous, on mange les monstres. Parlons-en du groupe. Pour espérer s’en sortir, il faut réunir des alliés à notre équipe.
Avant tout, nous allons créer notre propre personnage, puis on choisira pour les autres membres. En gros, on choisit des détails ou les couleurs que l’on veut. Comme ajuster le visage, couleur de cheveux, la taille, la voix, le nom et le sexe. Mais aussi, et c’est le plus important, la classe. Vous choisirez aussi les classes de ceux qui vous accompagneront. Ce point est important, car la classe détermine vos compétences de départ, affectant vos performances au combat et votre capacité à survivre.
Cependant, le temps d’avoir des alliés, il faudra être persévérant, car tous les étages que composent les premiers donjons avec seulement un allié ne sont pas des plus faciles. Surtout qu’au dernier étage vous attendra un boss.
Pour survivre, il sera alors indispensable de fouiller les étages, mais aussi combattre! En effet, il vous faut des ressources et de l’XP. Pour manger, ça vous le savez, mais aussi pour fabriquer des objets. On va voir ça à la suite:
Il faut se nourrir, pas seulement pour la famine et la déshydratation. Mais parce que cela vous apporte des bonus typiques du genre gain d’HP, résistance, plus d’attaque etc… Ou justement tenir plus longtemps face à la déshydratation. Tout sera lié! Vous devrez aussi fabriquer des outils pour améliorer vos plats en les cuisinant avec de meilleurs objets (poêle, casserole). La cuisson jouera aussi sur les effets. Évidemment, il faudra essayer les plats et les cuissons pour trouver la totalité des recettes possibles.
Les plats se préparent au feu de camps, mais la nourriture peut intervenir d’une autre manière en combat. C’est le système Devour. En plein combat, sur le champ de bataille, si l’un de vos alliés ou l’un des ennemis présents meurent, vous pouvez choisir de le manger. Le but, c’est de sortir d’une mauvaise situation en gagnant des effets secondaires. Pour résumer, les plats offrent des effets à long terme (jusqu’à la mort), alors que manger quelqu’un offre un effet le temps du combat.
L’artisanat permettra de fabriquer des armes, des pièges ou des objets pour les armes. Mais il faut des recettes de fabrication. Enfin, voyons le stuff.
Déjà, il faut faire attention à équiper le bon genre d’arme au personnage, car les personnages ont des compétences individuelles. Les armes et équipements améliorent des statistiques et donnent selon les cas des effets aux armes.
Il faut garder en tête que tout se fait au feu de camp, alors il faut bien évaluer la situation, l’étage, etc. Une fois un étage terminé, vous avez le choix de continuer vers le suivant ou de faire justement une pause au feu.
C’est là qu’on se rappelle que nous sommes dans un roguelike. Vous allez mourir, peut-être très souvent, faire les mauvais choix, puis revenir au camp. Monster Menu ne vous offrira pas tout sur un plateau (vous l’avez le jeu de mot?). La mort sera synonyme de perte de tous vos gains de niveau. Oui, vos personnages reviendront au niveau 1. La seule chose que le jeu vous accorde, c’est de conserver l’équipement non sans dégradation.
Après cela, vous pourrez choisir de retourner uniquement dans l’un des donjons où vous avez réussi à battre le boss. Et oui, le monde est cruel! Passons maintenant au combat. Lorsque vous avancez, vous choisissez de combattre ou non les ennemis. Le but, vous le savez, c’est trouver une sortie et de battre le boss du dernier étage. Le combat se déroule sur un damier. Les personnages vont attaquer par ordre de vitesse. Chacun aura une portée d’attaque ou d’effet à prendre en compte.
NOTE 14/20 – Pour conclure, je dirais que Monster Menu: The Scavenger’s Coobook ne régalera pas tout le monde. Il demande de la persévérance et être à l’aise avec le genre roguelike. Le jeu ressemble à bien des égards à d’autres titres de Nippon Ichi Software le côté culinaire en plus. En fait, c’est surtout ça au final que j’ai bien aimé: dévorer des choses, cuisiner. Le reste, c’est du déjà vu et fait. De plus, j’ai trouvé regrettable le manque d’inspiration des donjons qui n’aident pas du tout face à l’effet redondance du côté roguelike.
💎 Review réalisée à partir d’une version Switch.
Points Positifs
● Dévorer!
● Des personnages comme on aime dans Disgaea ou autre.
● La cuisine.
Points Négatifs
● Pas de traduction.
● Niveaux répétitifs.
● Impression de déjà vu dans les donjons.
● Évolution lente.
● Musique qu’on retire vite.
● Des bugs.
Informations
Sortie: Le 26 mai 2023
Langue: Texte anglais
PEGI: 12
Dispo: Switch, PS5, PS4
Éditeur: NIS
Développeur: Nippon Ichi Software
Mode: Solo
💜 Aidez-nous en partageant cette page, cela nous permet de vous proposer plus de contenu!
En savoir plus sur Le Blog Geek
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Le côté rogue-like m’a dissuadé
Je passe mon tour.
J’suis trop hard core pour me lancer dans ce RPG 🙁