Test du jeu Cult of the Lamb du studio Massive Monster
Hier sortait la grande mise à jour gratuite “Sin of the Flesh” du jeu d’action rogue-lite/gestion Cult of the Lamb de 2022 ! Déjà vendu à 3,5 millions d’exemplaires, il semblerait bien qu’il n’aie pas encore fini de faire parler de lui ! L’occasion pour nous de revenir sur le titre du studio Massive Monster et de vous donner notre avis. En avant cher troupeau, l’aventure nous attend !
Mes bien chers frères, mes bien chères sœurs
Cult of the Lamb ou LE jeu où vous pouvez enfin réaliser votre rêve d’être à la tête d’une secte adoratrice du démon… Comment ça, ce n’était pas votre projet ?! Vous y jouez un mignon petit mouton qui se fait sacrifier et meurt. Mais, une chance pour vous, vous êtes l’élu, yay ! Le dieu qui vous sauve la mise, Celui qui attend, vous impose propose de former un culte en son nom, et de combattre les autres dieux, ses ennemis au nom desquels vous aviez été sacrifié. Et tant qu’à faire, de vous débarrasser d’eux définitivement.
Donc l’idée ici c’est que d’une part vous allez devoir recruter des adeptes pour créer et étoffer votre culte (vous allez vous aimer les uns les autres, bordel de laine ?!?). Et d’autre part, vous allez devoir leur offrir le gîte et le couvert afin de leur donner la foi. Et si vous avez dans le cœur cette force qui guide vos pas (les millenials, c’est cadeau, je suis lancée sur les refs aujourd’hui), vous voilà partis dans le jeu qui mêêêêêle habilement rogue-lite et jeu de gestion.
Animal Crossing et Binding Of Isaac sont dans un bateau…
La force du titre, je vous le disais plus haut, est d’associer deux gameplay distincts dans un seul et même jeu. La partie la plus intéressante est, selon moi, celle de la gestion de votre culte. Vous aurez à faire attention au niveau de faim, de fatigue, de confiance en vous et de confort de vos adeptes. Devant leur donner un gros coup de patte au départ, ils seront de plus en plus autonomes au fur et à mesure de l’agrandissement de votre secte. (Et gloire au SalbeTisme, bien sûr)
Mais ne vous leurrez pas, on reste sur du croyant un peu débile qui aura besoin de votre œil vigilant pour se gérer jusqu’au bout. Et qui n’y arrive pas non plus pendant que vous partez dans les donjons, le stress ! Ça me rappelle des villageois dans un certain jeu de gestion tiens… Qué s’appelerio Medieval Dynasty.
Gérant leurs croyances en plus de leurs besoins élémentaires, vous pourrez les définir pour arranger vos affaires. Vos adeptes n’ont pas assez de nourriture pour manger correctement ? Instaurez le végétarisme et rendez-les heureux de manger de l’herbe ! Vos vieux ne servent à rien et feraient tâche à mourir au milieu des autres adeptes ? Décrétez le jeunisme et sacrifiez-les dans la joie !
En plus d’être rigolote à jouer, cette partie très cynique donne l’orientation de votre doctrine, qu’elle prône la bienveillance ou le sacrifice de vos brebis égarées. Attention, la partie gestion reste simple et pourra frustrer les plus aguerris d’entre vous. Pour ma part, le fun a supplanté le besoin de stratégie.
Vous aurez également accès à plusieurs mini-jeux dont le très chouette jeu de dés proposé par un des PNJ. Reposant autant sur la stratégie que le hasard, j’ai pris pas mal de plaisir à y jouer la nuit, vite fait, pendant que mes ouailles roupillaient. Soulignons aussi le fait que dans l’ensemble, le titre est très généreux en contenu. Il y a des objets de décoration à la pelle et des skins d’adeptes en veux-tu en voilà. Tout est fait pour que vous vous sentiez chez vous, entouré(e) de statues à votre gloire et tout bon matériel du petit cultiste.
Isaac tombe à l’eau
Bon, on arrive à la partie qui pêche un peu : la partie rogueli(gh)te. Si vous avez été attentifs, mes très chers fidèles (que voulez-vous, on y prend vite goût), je vous ai parlé d’une histoire de dieux à aller défoncer… Zagreus, si tu nous regardes !? On va donc parcourir des donjons dans le but de remplir notre but sur terre de défoncer les dieux et d’en profiter pour collecter de nombreuses ressources précieuses à l’évolution de votre camp. Vous aurez 3 boutons à retenir : taper, rouler et envoyer des sorts. Autant dire que cette partie est devenue très rapidement la brebis galeuse du titre, tant elle est redondante.
Les armes, bien que nombreuses, ne modifient presque pas le gameplay… Elles changent uniquement au niveau de la rapidité et des dégâts. Elles sont de surcroît rarement données en laissant le choix entre plusieurs. Et cela, sans compter que les améliorations sont souvent OSEF (un cœur supplémentaire, dévoiler la carte, taper 1,2 fois plus vite…). Du coup, je n’ai pas ressenti le plaisir qu’on peut avoir quand on arrive à construire un build complètement pété qui nous fait rouler sur les niveaux. La seule fois où ça m’est arrivé, le plaisir a été gâché par le fait que je n’avais quasiment rien fait pour que cela m’arrive.
Donc je ne reproche pas ici à la partie dungeon crawler d’avoir des mécaniques trop simples. Je suis surtout déçue qu’elle ne se renouvelle pas assez et de ne pas nous laisser la possibilité d’être un tout petit peu stratégique pour nous donner envie d’y retourner. Donc je suis passée de ultra enthousiaste à un peu lassée en moins de 10 heures. Dommage pour le potentiel infini de fun apporté par la partie gestion de culte.
Pixels liturgiques et musique de Panurge
Les graphismes de ce titre sont particulièrement jolis. Le décalage entre les personnages tous mignons et le gore fonctionne hyper bien et n’est pas sans rappeler l’épisode de South Park « le noël des petits animaux de la forêt ». (Quand je vous disais que ça dégaine de la ref par ici !). D’ailleurs, à ce propos le jeu tourne très bien sur steam deck après deux ou trois petits réglages de touches et de définition d’écran.
La musique est un régal, avec des morceaux signés par un producteur Australien du nom de Narayana Johnson aka River Boy. Il est également connu pour son duo (en pause indéfinie) ultra frais avec la chanteuse Kalyani Mumtaz nommé Willow Beats. Je vous conseille d’aller faire un tour écouter ce qu’ils ont fait, c’est mignon et pêchu. En tout cas le thème principal du jeu tourne dans ma tête depuis une semaine, autant vous dire qu’il fonctionne bien !
NOTE: 17/20 – Cult of The Lamb mérite son succès. Malgré ses faiblesses au niveau roguelite, le jeu brille par son fun cynique et sa DA. Faisant d’ores et déjà partie de la culture vidéoludique, c’est un titre qu’il faut avoir eu entre les mains au moins une fois. Le titre est déjà généreux en contenu et bénéficie en plus d’une grosse mise à jour. Cerise sur le gâteau, il est à -40% jusqu’au 23 janvier !
💎 Review réalisée à partir d’une version steam, sans les mises à jour.
Points Positifs
● La DA (graphismes et musique) est impeccable.
● Le mélange de roguelite et de gestion est très chouette et fonctionne super bien.
● Le plaisir d’avoir sa propre secte.
● Ultra généreux en contenu.
● Sa nouvelle mise à jour !
Points Négatifs
● La partie Roguelite, trop redondante.
● La partie gestion pourra paraître trop simple aux habitués du genre.
Informations
Sortie : Le 11 juillet 2022
Langue : Textes FR
PEGI : 12
Dispo : PS5, PS4, PC, One, Series, Switch
Éditeur: Devolver Digital
Développeur : Massive Monster
Mode : solo
💜 Aidez-nous en partageant cette page, cela nous permet de vous proposer plus de contenu!
En savoir plus sur Le Blog Geek
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Ça donne quand même bien envie ! Bon après j’avoue attendre hades 2 avec impatience 😁
Mais j’aime bien l’idée de celui ci !
Hadès 2 😍 !! OMG mais c’est pas avant le 2ème trimestre 2024 si je ne me trompe pas (je meurs d’impatience aussi !). Mais oui COTL vaut vraiment le coup d’être au moins testé !
A petit prix sur Switch pourquoi pas ^^
Moi aussi ça m’intéresse à petit prix avec tout ces jeux qui arrivent en 2024 , Youpie je suis glouton barjot de tout ces jeux . Merci pour le test ⭐🌟⭐
Your point of view caught my eye and was very interesting. Thanks. I have a question for you.