Test du jeu The Diofield Chronicle de Square Enix
Après avoir terminé Triangle Strategy (test ici), je me doutais que le jeu qui allait suivre aurait de quoi avoir les miquettes (comme dirait Dean Winchester) face à lui. J’ai nommé The Diofield Chronicle.
Avant-propos
Ne sachant rien de la qualité de THE DIOFIELD CHRONICLE et de « l’enrobage », je me suis tout de même fait plaisir en me prenant la version collector qui comprend un jeu de société et un ensemble de pin’s. Notez que le steelbook n’en fait pas partie, il était offert pour les premières commandes. The DioField Chronicle est un S-RPG en Real Time Tactical Battle.
De quoi parle le jeu?
Déjà, je ne vous conseille pas de lire le résumé sur le site officiel et la jaquette du jeu. En effet, il met sur une piste dont vous vous souviendrez en avançant dans le jeu, ça vous gâchera probablement le plaisir.
Je vais vous résumer l’histoire ainsi. Les évènements se déroulent sur l’île du DioField, où règne le chaos des guerres incessantes. Nos héros, Fredret Lester, Andrias Rhondarson et Izelair Wigan se sont connus enfants. Après l’assassinat de leur ami et futur roi, ils décident de devenir mercenaires. Un jour, ils sauvent une femme qui travaille pour un Lord possédant sa propre armée. Ils la rejoignent et naissent Les Renards Bleus.
Mais, qui est ce Lord? Pourquoi avoir une armée? Quel est le réel but des missions? C’est ce que vous allez découvrir. Voici donc une nouvelle fois une histoire de guerre et de politique, où se batte chaque nation pour le Jade, ce qui me rappelle grandement Triangle Strategy. De toute façon, sans détours, le scénario est moins complexe, et moins travaillé, donc peut être plus abordable.
Les évènements nous sont comptés par une voix off tout à fait plaisante à l’oreille. Les autres dialogues sont prononcés pendant les cinématiques par des doubleurs convaincants. Lors des dialogues simples, seuls quelques mots seront prononcés (un début de phrase, une exclamation, un soupir etc.). Le souci vient des textes pas très intéressants, j’ai toujours eu une sensation de textes coupés, comme si les dialogues n’étaient pas finis.
Une équipe diversifiée, mais un manque d’implication
Qui dit armée personnelle, dit membres. Vous allez ainsi gonfler vos rangs avec de nouveaux venus. Vous ne choisissez rien et n’avez aucun pouvoir de décision, tout se fait tout seul, a contrario de Triangle Strategy.
Il y a beaucoup de membres, vous aurez donc du choix pour constituer votre équipe. Après, je trouve que Andrias, Waltaquin, Fredret et Iscarion sont les personnages qui ressortent toujours le plus. Par conséquent, ils ont été le plus peaufinés, les autres sont vite oubliables niveau personnalité, je veux dire. Le groupe qui va sur le terrain est composé de 4 membres actifs et de 4 adjudants qui eux interviennent lorsque vous faites appels à l’une de leurs capacités.
Parlons du gameplay
Je m’explique, mon Andrias a Assassinat, Foulée Invisible, Ruée d’Avatars et Mur Défensif. Cependant, je voudrais cut un sort de zone ennemi, pour cela, je choisis son adjudant qui lui a Charge de Bouclier. C’est vraiment pas mal comme mécanique. Bien sûr, utilisé la capacité d’un adjudant sera compté comme une action de votre personnage sinon ça serait trop facile. Ainsi, chaque action a un temps de rechargement, donc il faut faire attention si vous ne voulez pas vous retrouver avec seulement des coups automatiques.
Pareil, ces actions spéciales coutent des PE, donc il faut aussi surveiller cela. Si vos personnages ne vous semblent pas adaptés, vous avez le droit de les changer en pleine partie 3 fois. Il va de soi qu’il faut composer son équipe de manière diversifiée avec des CAC aux talents différents, des distants dont un magicien et un tireur que ce soit une arme à feu ou des flèches.
Tous les membres de l’équipe progressent, par contre, seuls les 4 personnages actifs et leurs adjudants gagnent de l’XP. Alors si un nouveau membre vous intéresse, il faudra faire des rotations.
C’est l’arme que vous équipez qui détermine les capacités du personnage. Par exemple, une arme pour Iscarion me donnait Assommoir très pratique pour cut une action ennemi, et en lui achetant une meilleure arme, j’avais perdu cette capacité. Vous avez beaucoup de choses à faire évoluer dans ce titre, dont l’Arbre de Compétences, divisé pour chaque classe de personnages (unité magicienne en violet, unité archèterie en vert, unité défensive en bleu).
Chaque capacité y est répertoriée et vous pouvez les améliorer plusieurs fois (niveau 3 ou 4) avec les PC gagnés. Ensuite, d’un point de vue plus personnel, chaque personnage à des Aptitudes qui vont lui conférer des améliorations ou des bonus qui peuvent dans certain cas s’appliquer à d’autres membres du groupe. Mais, pour cela, il vous faut des PA qui se gagnent lorsque le personnage passe un niveau. C’est très long, et encore plus long pour les personnages qui ne sont pas dans l’équipe active.
Ce n’est pas fini, vous avez aussi accès à un genre d’arbre de compétences, mais pour les armes. À chaque fois que vous débloquez une arme dans cet arbre, elle sera mise en vente chez le marchand. Pour cela, il vous faut des lingots d’or, puis de platine, qui se gagnent uniquement en remplissant les conditions des Missions: par exemple, finir la mission en moins de 6 minutes.
Ils se passent quoi pour les yeux?
Les graphismes sont pas mal, sans non plus provoquer le « wahou ». On remarque des défauts comme les bouches qui continuent de s’ouvrir/fermer alors que le personnage ne parle plus ou marque une pause.
J’ai apprécié de ne plus évoluer dans un jeu en pixel art, ça change. Les personnages de Taiki et Isamu Kamikokuryo sont très beaux en illustrations, mais en vue 3D la modélisation manque de précisions, on dirait souvent les mêmes visages avec des cheveux différents. Que ce soit dans le QG manoir (car je trouve la tente de guerre réussie) ou dans les extérieurs, les couleurs sont assez ternes et il y a un cruel manque de détails, de mobilier, de choses en tout genre et de textures. Certes, les dioramas ont un effet sympathique, mais au final, on a l’impression de voir toujours les mêmes lieux, rues, les mêmes fortifications ou champs.
NOTE 15/20 – Franchement, je ne me fais pas souvent plaisir, j’ai d’ailleurs très peu de collector à la maison. Alors, je dois avouer que ce collector n’a pas la qualité que j’espérais. D’abord, le carton principal (noir) n’est pas épais, ensuite, il a une illustration seulement sur le devant et rien d’autre.
Le jeu n’est pas fait pour rentrer dedans, je trouve ça vraiment nul. Toute la beauté du collector est uniquement due au jeu de société (la boîte ocre), ce qui fait très cher le collector… Parce que des pin’s ok, c’est cool, mais perso pas à ce prix.
Concernant le jeu lui-même, j’ai bien senti que quelque chose se tramait, mais je m’étais trompée et j’ai été agréablement surprise par les deux rebondissements et le twist. J’ai apprécié de ne plus être dans du pixel art. Pourtant, The DioField Chronicle reste pour moi un titre pas assez approfondit dans son gameplay, dans son scénario et ses graphismes. On ne peut pas servir de la qualité comme Octopath et Triangle à chaque fois.
💎 Review réalisée à partir d’une version Collector Switch.
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