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Test du jeu vidéo Crystar chez FuRyu et NIS

Comment ne pas être attiré par la jaquette de CRYSTAR? Moi, je n’ai pas pu et j’ai eu envie d’en découvrir plus sur ce jeu de FuRyu et NIS.

Sortie en 2018 sur PC et PS4 dans lequel les personnages ont l’air empreint d’une grande tristesse et de détermination.

Le titre sort bientôt sur switch, c’est donc pour moi l’occasion de, vous en parlez plus en détail. Je vous rappelle que FuRyu est surtout connu pour proposer des RPG dit « school » au tour par tour (The Caligula Effect).

Alors ce passage à l’action-RPG est-il concluant?

Je vais commencer par le plus important dans ce jeu. Ou du moins ce qui m’a le plus marqué, c’est l’histoire. En effet, le scénario est très sombre et aborde des sujets pas très jouissifs.

Il s’agit de Rei Hatada, une jeune fille renfermée et de sa petite sœur protectrice Mirai, qui se retrouvent aspirées au Purgatoire alors qu’elles n’ont rien à y faire puisqu’elles ne sont pas décédées!

Comme si ce n’était pas déjà assez, là-bas, Mirai disparait dans un effondrement du chemin sur lequel elles se trouvaient toutes les deux. Rei abattue, pleure et par l’intermédiaire de ses larmes, elle découvre qu’elle possède un pouvoir lui permettant de se battre.

Après un autre évènement que je ne dévoilerai pas, Rei toujours en plein désarroi, rencontre deux démones, Mephis et Pheles. Celles-ci lui proposent de l’aider, mais sous la condition d’un pacte.

Elle doit devenir un Executor pour débarrasser le Purgatoire de tous ses Spectres et Revenants corrompus. Dans son périple, Rei rencontrera d’autres Executor. Avec eux elle va en fait faire la lumière sur les soi-disant monstres corrompus.

Avant chaque mission, nous nous retrouvons dans notre chambre. Une pause dans le réel, c’est un peu notre Hub. C’est dans cette pièce qu’on a accès à tout ce qui nous est utile. Dans ce menu principal, vous avez par exemple le Téléphone pour parler aux autres personnages, cependant vous ne pouvez pas le faire quand vous le voulez, vous y aurait accès à des moments précis de l’histoire. Vous pouvez changer de tenues, c’est juste accessoire, mais je fais partie de ces gens qui aiment bien le faire.

Le menu Album, lui, est une mine d’information. Vous pouvez y consulter votre progression, lire les données sur le lore du jeu (comme par exemple le bestiaire), lire les souvenirs des démons vaincus. Le menu Organize est quant à lui important, car c’est là que vous pouvez changer d’équipement et le purifier grâce aux Tourments que vous amassez au cours de votre partie. Plus secondaire, vous avez aussi la possibilité de caresser Thelema notre chien, écouter de la musique.

Puis, vous partez en mission. Il y a 8 chapitres. Ici sous le nom de Ordeals, qui sont eux-mêmes divisés en 3 missions principales en étages et 1 mission bonus.

On progresse de pièces en pièces et d’étages à étages pour atteindre le boss. Pour vous diriger, vous aurez la traditionnelle map boussole et quelques coffres sont cachés ici et là. Pour combattre, Rei à tout un panel de coups classiques: évidemment, les attaques normales, les attaques puissantes et quelques combos avec les deux.

Vous avez accès à de la magie en pressant R et l’un des boutons tant que la jauge dédiée est remplie. Ainsi qu’une jauge d’attaque spéciale qui se remplie lorsque vous réalisez des combos, à activer avec ZL. Puis, une attaque ultime qui fait suite à l’attaque spéciale, toujours avec ZL.  Et enfin, un dash avec ZR.

Je dois revenir sur l’attaque spéciale qui est plutôt intéressante, une fois activée, car il se passe plusieurs choses. Tout d’abord, en ce qui concerne le personnage lui-même, il devient plus fort. De plus, les attaques ennemies ne produiront plus de recul sur vous. L’autre chose, c’est votre gardien Haraclitus qui apparaitra derrière vous et fera exactement ce que vous faites, coups pour coups, telle votre ombre. Je dois dire que malgré le gardien, je n’ai pas ressenti de pleine puissance, c’est dommage.

Dans tous les cas, les combats ne sont pas très compliqués. Ils s’enchainent, mais si au début j’aimais bien, par la suite, j’ai été lassé faute de dynamisme et de diversité. Les boss sont eux plus difficiles, ils demandent du temps et un minimum d’attention pour mémoriser leur pattern.

Le point positif, c’est qu’il n’y a pas que Rei qui soit jouable, les autres femmes qui rejoignent l’équipe peuvent être jouées. Si Rei est un personnage équilibré, Nanana est spécialisée dans le combat à distance. À l’inverse, Kokoro se bat en combat rapproché via ses poings. Enfin, Sen ressemble beaucoup à Rei.

Pour nous aider, nous avons aussi de l’équipement, mais il est plutôt rare, comprenait par là qu’il n’y a pas de farming à faire pour obtenir du meilleur stuff. Vous allez être équipé au fur et à mesure comme le veut l’histoire. Chacune des Executor y compris vous, peut être équipée d’une arme, d’une protection, et de deux bijoux à condition de les avoir Purifier, procédé obligatoire. Crystar permet également de faire de la fusion pour augmenter la puissance de vos armes et de les modifier pour y ajouter des statistiques.

Le jeu fait dans la morosité, nous sommes sur les registres du deuil et du Purgatoire. Rei passe la plupart de son temps à se morfondre et les autres personnages veulent que justice soit faite. D’ailleurs, elles ont toutes leur propre histoire, mais je ne vous les dévoilerai pas pour ne pas entamer l’histoire.

Vous pouvez découvrir un autre test du studio FuRyu ici: Crymachina.

NOTE: 11/20 – Si vous n’aimez pas voir de la tristesse, des personnages qui se battent corps et âmes pour rectifier quelque chose, vous ne trouverez pas le scénario de Crystar émouvant, donc le jeu ne sera pas pour vous.

Les graphismes sont vraiment chouettes, j’ai accroché tout de suite à la direction artistique et à la musique, c’est le gros point fort du titre, mais, oui, il y a un « mais », malheureusement, il y a un manque de diversité dans les décors, dans l’environnement général, au point que les missions se ressemblent toutes.

Mention spéciale à l’opening qui est très bien fait, digne d’un animé. Pour un novice, hormis l’anglais qui peut rester un frein, je ne trouve pas Crystar difficile.

Enfin, sachez qu’il y a plusieurs fins possibles. FuRyu a donc, selon moi, réussi à moitié à se lancer dans l’action-RPG, on sent qu’ils ont encore des sujets à potasser pour le genre, néanmoins le titre reste une découverte sympathique.

💎 Review réalisée à partir d’une version Switch.

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Karma Shachou

Joueuse de RPG avant tout, elle a pourtant commencé avec Tetris sur les WC. La passion (geek, pas les WC) a persisté sur un blog en 2012 avec rien ni personne. Puis, elle a grandi avec de nombreux partenariats et quelques larbins en intérim. Touche à tout, jeux indé/AAA, sauf le sport, les FPS et les MMO (à part SWTOR, une religion de jeunesse), elle poursuit sa route vers la gloire et s'étend même dans d'autres domaines ! Par contre, il n'y a plus de place chez elle : ah les collections !!!

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